Sujet: Discussion entre serpents Mar 28 Aoû - 19:48
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
La salle commune, qu’est-ce que j’aime cette tranquillité. Pas de première année pour me faire chier toutes les trente secondes pour poser des questions à la con. Personne pour piailler dans tous les sens, pour jacasser sur la découverte de la magie. Non, il n’y a en cette fin d’après-midi aucun bruit, aucune personne. Je m’assoie sur l’un des fauteuils de la salle commune et je commence à potasser l’un des cours de potion de la journée. Juste l’idée de me replonger dans ce putin de cours me déprimer. J’ai déjà envie de tout refermer et d’envoyer tout en l’air. Mais je dois obtenir la meilleure note possible pour calmer le plus que possible mon oncle. Je ne supporterais pas de repasser des vacances identiques aux précédente. Non vraiment pas. Bon allé il faut que je me concentre. Je commence à apprendre les ingrédients d’une potion puis d’une deuxième. La méthode de préparation. Le temps continue à s’écouler. Je fatigue.
La salle commune commence de nouveau à se remplir, ce qui me laisse supposé que j’ai une nouvelle fois rater le repas du soir. Ce n’est pas grave, j’essaierais dans la nuit de gratter aux elfes les restes de nourriture. Il faut vraiment que je retienne tout le parchemin avant d’aller me coucher. J’ai plus que deux potions à apprendre et ça devrait le faire. Un dernier effort. Je saisie ma plume, et je commence à réécrire l’ensemble de mon cours pour avoir un parchemin parfaite propre.
Je suis soudain distrait par un bruit venant de derrière. Je ne sais pas quelle heure il est. Mais la salle commune avait eu le temps de se remplir, puis de se vider je ne sais combien de fois. Pour cette fois, je finis par lever la tête pour savoir d’où vient le bruit. C’est un serpentard, une cinquième année si je ne dis pas de bêtise. Je l’ai déjà vu sortir de la même salle de cours que Jace. Je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole. C’est peut-être le moment. Il n’y a plus personne dans la salle commune. Il faudrait vraiment que je me rapproche des gens de ma maison. Bien que maladroitement, j’essaie de casser le silence qui envahi la pièce :
-Salut, Tu as besoin de quelques choses ?
Sans vraiment attendre sa réponse, je retourne à la lecture de mon parchemin, dans l’espoir de finir l’ensemble de mon travail avant d’aller me coucher. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que la nuit va être courte, très courte.
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mar 28 Aoû - 20:51
Discussion entre serpents
Après le repas, Vladislav s’était dirigé vers la bibliothèque. Comme leur école était du coup également un internat, les horaires de fermetures des lieux d’études étaient tardives pour permettre aux élèves de pouvoir travailler leurs devoirs après les cours. Après ça, il était aller voir Noct’, ne pouvant passer du temps avec lui qu’une fois le soleil disparu pour laisser place à la nuit. Il revenait donc tard à sa salle commune qui était à présent vide. Enfin presque. Un élève subsistait. Ce dernier, curieux de savoir qui pouvait arriver à une heure aussi tardive, jeta un coup d’œil. Voyant son visage, Vladislav reconnut Luka Oz. Il était plutôt célèbre à Serpentard. Le genre de personne que tout le monde connaissait, même lui le « ptit » nouveau. Mais ce qui avait surtout intéressait le russe, c’est que son nom faisait partit de sa petite liste de personnes à interroger. Immobile, fixant le fauteuil où était le garçon, ce dernier dû remarquer son immobilité et lui demanda ce qu’il voulait. Justement, c’était la perche qu’il voulait pour se permettre de lui parler. Si l’invitation venait de la personne elle-même, il ne pourrait l’envoyer bouler s’il s’approchait et s’asseyait sur le fauteuil voisin, même si techniquement, les lieux étaient publics. Mais avec certains, les droits n’étaient pas les même d’une personne à une autre et l’on pouvait vite être affublé d’un « dégage ! » d’une personne pensant être maître des lieux. Regardant autour de lui, Vladislav fut satisfait d’observer qu’ils étaient seuls. C’était juste parfait. Il s’approcha donc, posa ses livres sur un coin de la table basse qui se trouvait entre les fauteuils et posa son sac à côté de celui où il s’assit. Il prit le temps de s’installer, repliant, comme à son habitude, sa jambe gauche sur celle de droite, croisant les mains entre elles, les posant sur ses cuisses et contre son ventre. On dirait presque un psychiatre comme ça, mais non. D’une voix basse respectant la paix des lieux qu’il appréciait, il fit enfin entendre sa voix au fort accent russe.
"Je me nomme Vladislav Wolkoff, cinquième année. Et je sais que tu te nommes Luka Oz, sixième année. Je souhaiterais te poser des questions. Tu vas sûrement te demander pourquoi et comment, mais j’aurais besoin de quelques informations de ta part, si tu l’acceptes et si tu les possèdes."
Vlad’ ne tournait jamais autour du pot. Il ne perdait pas de temps avec des phrases bidons pour débuter une conversation. Il venait parler au garçon pour une raison précise, pas pour une création de lien d’amitié, et il ne s’en cachait pas. Il fonctionnait ainsi depuis toujours… quoi qu’il s’était calmé lors de sa quatrième année à Durmstrang lorsqu’il avait rencontré…. Enfin bref, c’était de l’histoire ancienne. Vladislav se tue, attendant d’avoir l’accord du jeune homme avant de continuer. Il savait être franc, mais ne perdait pas de temps à parler si la personne n’en avait pas envie.
Luka oz
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Sujet: Re: Discussion entre serpents Mar 28 Aoû - 21:52
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
Une cinquième année, voilà ce qui était venu troubler un sens le silence de cette salle commune. Je gardais toujours mon attention sur mon cours de potion, mais je t’entends tout de même l’oreille pour essayer d’anticiper les pas de mon interlocuteur. Soudainement, s’en l’entendre, je le vis s’asseoir en face de moi dans l’un des fauteuils libres. Je le sens me dévisager, avant qu’il ne prenne la parole.
Voilà ce qu’il voulait, m’interroger me poser des questions vis-à-vis d’un sujet. Vraiment étrange comme approche. Mais j’apprécie bien, il va droit au but, pas de blabla inutile. Il marque un temps avant d’aller au but. Rien. Il s’est présenté rapidement, et maintenant il va droit au but en me demandant de m’interroger sur un sujet dont je n’ai potentiellement aucune information. Je l’ai bien écouté. Je ne sais pas sur quoi je pourrais l’aider. Mais, cela me fera une petite pause dans mes révisions qui ont duré plus de trois heures.
- Soit ! Que voudrais tu savoir ? Quelles informations qui doit être si importante pour que tu engages une conversation aussi rapidement avec une personne que tu ne connais que de réputation. Alors dis moi monsieur Wolkoff quelles informations je pourrais détenir dont tu aurais besoins ?
Ce jeune cinquième année m’intrigue. J’adhère sa franchise, même si cela peut être vue comme un manque de respect. Sa position également, comme s’il maitriser tout autour de lui. J’aime l’aura qu’il dégagé, mais je me méfie toujours. Il faut faire attention aux choses qui paraissent trop simples.
Je range mes affaires, du moins je les mets en ordre afin de laisser plus de place sur la table. Je ne dois pas négliger mon image. Une fois tout ordonné, je m’enfonce dans le fauteuil et aborde une attitude relativement similaire à celui de mon interlocuteur. De cette manière, une personne extérieure pourrait penser que nous sommes en train de débattre d’un sujet philosophique comme deux grands hommes. Nous sommes juste à mon sens en train de se juger l’un l’autre afin de savoir jusqu’à quel degré de pseudo confiance nous pouvons nous attribuer. Oui je me méfie. Je ne sais jamais comment me comporter devant une telle attitude. Mais il serait plus sage d’attendre quelques minutes avant de se braquer totalement.
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mar 28 Aoû - 23:29
Discussion entre serpents
Luka lui donna une réponse positive, lui autorisant de lui poser ses questions. Comme kathleen Sherwood, il utilisait beaucoup de phrases pour n’en dire qu’une, mais soit. Il ferait avec. Il était au moins sympa de le laisser lui parler, lui un parfait inconnu. Surtout que ses questions pouvaient devenir très personnelles d’un cas à un autre. C’était d’ailleurs là la partie sensible. A sa réflexion personnelle tout en regardant le jeune homme d’un regard fixe, sa tête s’était très légèrement penchée sur le côté pour bien se remettre lorsque Luka cessa de parler. C’était presque imperceptible cependant. Vladislav laissa le serpentard remettre en ordre ses affaires et s’installer de manière détendu avant de prendre à nouveau la parole. Se souvenant des paroles de Kathleen, il avait utilisé ce laps de temps pour réfléchir à comment lancer le sujet en se disant que Luka ignorait qui il était. Il avait surestimé la préfète et avait eu droit à des insultes pour avoir supposé qu’elle savait qui il était, ce qui était vrai à la base, mais pour éviter à nouveau ce genre de scène inutile, il préférait commencer par le début. De toute façon, il fallait nécessairement poser le contexte avant de poser les questions. Il aurait bien posé sa question directement, mais pas sûr que Luka comprenne et réponde. Soit, il n’avait rien à cacher.
« Mon père biologique est un mangemort connu sous le nom d’Avery. Il y a encore quelques mois, j’ignorais qui était mon géniteur, jusqu’à ce que ma mère soit convoquée par votre Ministère de la Magie. »
Il n’en dit pas plus, trouvant que c’était inutile de parler de sa mère là où il voulait découvrir son père.
« Depuis, j’ai commencé à faire des recherches sur mon père, m’amenant à étudier votre histoire, vos mages noirs, et j’en passe. »
On pouvait remonter très loin comme ça.
« Je supposes que mon âge ne me rend pas très différent des autres adolescents et que je recherche inconsciemment à découvrir qui je suis en cherchant à en savoir plus sur mon père. »
Oui, ça lui arrivait souvent de se psychanalyser lui même, étant conscient que ce soit étrange de ce démener autant pour découvrir un père inconnu sans réelles raisons. On disait souvent que pour découvrir qui l’on était, en savoir plus sur ses origines, ses géniteurs, pouvait aider. Il ignorait en quoi, mais il ressentait ce besoin d’en savoir plus sur son père. Peut-être en un sens voulait-il briser les paroles de sa mère, faire son propre avis sur son père, découvrir s’il était vraiment un lâche et s’il était réellement comme lui. Les paroles d’une mère sur le mental d’un enfant pouvait avoir un impact terrible et persistant sur la vie adulte. Il se devait de briser cette « malédiction » avant qu’il ne soit trop tard. Et puis, à part étudier ses cours, il n’avait pas vraiment autre chose à faire. Ça l’occupait.
« Le problème, c’est que les bouquins ne font que gratter la surface. J’ai beau avoir épluché les livres, je n’en sais pas plus que ça. J’ai appris que ta famille est sang-pure et comme Voldemort prônait la pureté du sang, c’est peut-être simple comme déduction, mais quasiment toutes les familles de sang-purs ont eu un lien dans cette guerre, de loin ou de prés. Bien que tu étais jeune lors de la guerre, il est possible qu’à travers ta famille ou des conversations tu en saches plus sur la guerre et les mangemorts que les bouquins. Ma question est donc : Que sont devenu les mangemorts après la guerre ? »
Évidemment, il savait que certains avaient été attrapés et jugés. De toute façon, il fallait bien commencer quelque part. Et les sang-pur est ce qu’il avait de mieux pour le moment pour en savoir plus sur son père. Il y avait aussi les Aurors et les mangemorts, mais dans les deux cas, il doutait, de un, d’avoir les informations, et de deux, d’en sortir indemne ou sans devoir subir un interrogatoire, voir une surveillance en mode « à surveiller, futur mangemort de père en fils ». Ouaip. Commencer avec les élèves était une bonne suite à ses recherches littéraires. Maintenant, à voir ce qu’allait lui répondre Luka et comment il allait réagir surtout. De toute façon, il n’attendait pas grand-chose, il tentait juste sa chance. Il ne serait pas déçu si le serpentard ne savait rien sur le sujet.
Luka oz
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Messages : 59 Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 10:11
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
Je suis assis confortablement dans le fauteuil de la salle commune. Je commence alors à écouter avec attention les propos du jeune homme que j'ai en face de moi. Je crois, si les "on dit" sont juste, que ce jeune serpent est arrivé cette année à Poudlard et qu'initialement, il vient de l'école de Dumstrang. Une information particulièrement intéressante en autre. Poudlard risque de réellement lui changer. Il va être loin de la dureté. Ici, c'est un peu le monde des bisounours. Je suis en train de me perdre dans mes pensées là, ce n'est pas une bonne chose. Bon, il faut que je me reconcentre sur les propos de mon interlocuteur.
Ainsi, il est issu d'une famille de mangemort, cela est vraiment intéressant. A croire que poudlard est en train de devenir le regroupement des enfants des mages noirs. Cependant, la première question qui me vient à l'esprit est : pourquoi me raconte il tout cela ? Sérieusement, j'ai vraiment une tête de psy ou quoi. Bon, si je me remémore les informations que je connais. De manière assez logique, ils font partie de l'une des dernières familles de sang pur d'Angleterre. Je sais d'après ce que j'ai lus que cette famille est fidèle au seigneur des ténèbres depuis au moins deux ou trois générations. Cela promet d'avoir l'un des fils au sein de la maison de serpentard. Comme ses ancêtre au final. Il faudrait pas que je fasse des raccourcis aussi rapidement. Voyons ce qu'il a dire de plus.
Dans un sens les mangemort ne vont pas prendre le temps d'écrire un bouquin sur qui ils sont avec leur identité. Il faudrait être particulièrement pour faire cela. Soudain, les mots qui suivent me font serrer le point et ma mâchoire se crispe. Sérieusement, il se prend pour qui se connard. Il cherche les emmerdes en balançant des phrases comme cela. Je ne pense pas qu'il se rende compte de l'impact de telle parole. Je respire un bon coup avant de lui répondre. Cela ne sert à rien de l'agresser. Il n'a pas vécu ce que nous nous avons vécu. Il n'a pas grandi dans la peur de mourir au moindre coins de rue. Mais putin, il n'a pas le droit de mettre tout le monde dans le meme panier ! Bordel, il ne peut pas dire que les aurores sont liés au seigneur des ténèbres. Il finit par en venir à sa question, à savoir ce que je sais sur ce qui reste des mangemorts. Je ne sais pas ! Je ne sais pas comment je dois répondre, ce qui est important à dire ce qui ne l'est pas. Ce qui est dangereux pour moi ou non. Ou même pour ma famille. Car si le gamin fait des résumés aussi rapide, et qu'a l'extérieur, on apprend que je renseigne des élèves sur les mages noirs, je vais vraiment passer de très très mauvaise vacances.
Avant de prendre la parole, je passe un temps à le dévisager, afin de comprendre qui il est , et quel est son réel but. Souhait-il vraiment juste avoir des informations sur son père ? Ou cherche t il autre chose. Putin mais il devrait vraiment faire attention avec ce genre de question. Je quitte ma position agréable afin de me rapprocher du feu. Je me lève, je perds mon regard dans les flammes et tourne le dos à mon interlocuteur. Je finis pas prendre la parole :
- Pour commencer Vladislav, tu devrais mesurer tes propos. Tenir ce genre de parole peut apporter des emmerdes, et des emmerdes à ton interlocuteur. Personne, non plus personne ne rigole aujourd'hui avec ce sujet, surtout avec les dernières découvertes du ministère. Alors si j'étais toi, je ne ferais moins de liaison aussi rapide et aussi impactant.
Je marque une pause afin de réfléchir aux propos que je vais prononcer par la suite. Et aux impactes que cela peut avoir. Aujourd'hui, il faut etre fou pour parler ouvertement des mangemorts . Mais, pourquoi pas ! Je reprends d'une voix rauque et toujours calme, aucune émotion ne se dessine sur mon visage :
- Oui, je suis issus d'une famille de sang pur qui n'est initialement pas d'Angleterre et qui a de nombreuse fois changer de nom afin de fuir une histoire et un passé bien top lourd à porter. Mon père est à la tête du département de la justice Magique, donc tu comprendras qu'il n'est pas lié au seigneur des ténèbres. Bien au contraire, le jour où il est mort a été le jour le plus heureux pour lui. Pour ce qui est de ta question, je crois qu'aujourd'hui, ils ne se font plus appelé sous l'appellation de mangemort ou de partisan, cela étant trop risqué. La plus part ont été arrêté ou tué. Mais à ce que j'ai entendu, la découverte de cette énigme dans les archives du ministère ont donné un nouveau relent d'espoir. Ils ne doivent aujourd'hui n'être plus qu'une trentaine. Par mis eux, une personne a pris la relève du seigneur des ténèbres en dirigeant l'ancien groupe des mangemorts. Mon père a laissé sous-entendre qu'il n'avait jamais réussi à ne voir qu'une seule fois son visage. Il est bien trop malin et manipulateur. Il ne vient jamais en personne. Il dirige tout cela d'une main de fer. Personne ne connait son nom , mais à ce qu'il parait il se fait connaitre sous le nom de Subtil. Je ne sais pas plus sur lui, à part que c'est lui qui est aujourd'hui à la tète des mages noir, et qu'il semble être craint de tous. Il mettrait tout en œuvre pour trouver un moyen de ramener Lors Voldemort à la vie une bonne fois pour toute
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 15:07
Discussion entre serpents
Vladislav remarqua le changement d’attitude chez Luka tout comme son poing qui se serrait. Il se demandait ce qui l’avait énervé. C’était au moment où il parla des familles de sang-pures. Il ne voyait pas où était le problème. Qu’une famille soit avec ou contre Voldemort, ils avaient tous été touchés, directement ou indirectement. Certains avaient suivi le seigneur des Ténèbres, d’autres s’étaient battu contre lui et le reste avaient fui, s’étaient cachés. Voldemort les avait tous touchés, quel que soit le camp.Tous avaient un avis sur la guerre qui s’était déroulé, une vision différente de ce qui s’était passé.
Luka le fixait intensément, cherchant sûrement à le juger. Puis il se leva, se postant devant le feu et lui tournant ainsi le dos. Une bonne chose pour Vladislav dont la tête se pencha à nouveau aux paroles de Luka, ne comprenant pas. N’ayant pas grandit en Angleterre, il avait du mal à juger ce qu’il fallait dire ou non, lui voyant les choses différemment. Et il ne voyait pas en quoi il aurait pu faire croire au serpentard que le sujet l’amusait. Il était très sérieux ! Il n’aimait pas trop qu’on le prenne pour un gamin insignifiant qui posait des questions juste pour s’amuser ! En parlant des dernières découvertes du Ministère, Kathleen lui en avait touché quelques mots. Apparemment, la population sorcière craignait le retour du Seigneur des ténèbres. Kathleen avait même émis la folie qu’il était lui même le porteur, l’horcruxe. L’idée l’amusait toujours autant. Mais en revenant au moment présent, non, Vladislav ne comprenait toujours pas qu’est-ce qu’il aurait pu dire de mal. Mais bon, soit, il n’allait pas s’arrêter sur ça puisque au final, malgré les … conseils ? Menaces voilées ? Il ne savait pas trop mais il obtenait à nouveau ce qu’il voulait malgré qu’il ai soit disant mal parlé. Il obtenait sa réponse à sa question, alors finalement, le reste ne l’importait pas trop. Il avait remarqué ici que les anglais, du moins les serpentard, aimaient remettre les gens à leur place, même si c’était pour rien ou inutile, mais qu’ils répondaient tout de même à ses questions. C’était contradictoire en un sens.
Le silence revint, Luka réfléchissant à quoi dire maintenant. Vladislav, en l’observant, commençait légèrement à comprendre ce que venait de lui reprocher le jeune homme. Si en Russie, c’était un sujet de cours comme un autre, pour les anglais directement touchés, qu’ils aient été des adultes ou ici des enfants en bas âges lors de la guerre, c’était un sujet sensible. Un sujet tabou. Et en parler semblait apporter des conséquences. A se demander si cette guerre était réellement fini. C’était bien dommage ce silence sur le sujet. Si on n’apprenait rien de l’histoire, alors cette dernière se répétait. Encore et encore. Grindelwald. Voldemort. Qui était le prochain ? Ce dénommé Subtil ?
Et en écoutant Luka, il comprit que oui, il devrait peut-être faire attention à ce qu’il dit. Mais lui se disait qu’il n’allait rien changer à sa façon de faire qui de un fonctionnait pour le moment et de deux les forçaient à crever un abcès qui pèse beaucoup trop pour une guerre censé être fini. En quoi rendre le sujet tabou pouvait aider à avancer, à guérir des traumatismes ? C’était juste le meilleur moyen de créer de nouveau mage noir. Du moins, lui ne voyait rien de bon à ce silence imposé.
« Mon père est à la tête du département de la justice Magique, donc tu comprendras qu'il n'est pas lié au seigneur des ténèbres."
En un sens si, il l’a combattu, a été touché par les crimes de Voldemprt. Les anglais avaient du mal à comprendre ce qu’il disait parfois, pourtant c’était clair. Avoir un lien avec Voldemort, ne veut pas dire être son partisan. On peut être sa victime. Le fait de le combattre créé un lien également, on est touché par ce que fait ce mage noir…. Enfin bref, passons. A croire qu’un mot ne signifiait pas la même chose d’un pays à un autre.
Sous quel nom alors ? Finalement, il lui avait apporté bien plus d’informations qu’il ‘avait espéré. Un homme du nom de Subtil avait rassemblé les mages noirs sous un autre nom qu’il ne connaissait pas encore et tentait de ramener le Seigneur des Ténèbres. Il se demandait bien pourquoi faire ? S’il était à la tête des mages noirs et les contrôlaient comme il le souhaitait, pourquoi vouloir laisser sa place à un autre « homme » ? Il eut l’idée suicidaire qu’’il voudrait bien lui poser la question lui même. Et au passage, lui demander où était son père. Peut-être qu’il savait. Peut être que son père faisait parti des rangs. Ou peut être ce dernier se planquait-il quelques part de peur de se faire tuer par cet homme pour sa lâcheté ? Qui sait, peut-être croisera t’il leur chemin un jour. Oui, Vladislav avait une façon d’agir et de penser très étrange. C’était peut-être à cause de l’éducation de sa famille qui avait toujours était à l’aise avec ces histoires de magie noire. C’est comme-ci inconsciemment, il se doutait que sa famille le préparait à quelque chose qui arrivait. En tout cas, là où les autres avaient peur, lui était à l’aise. Pourtant, il était loin d’être comme ces partisans de la magie noire. Il ne désirait pas faire le mal, ne s’intéressait pas aux différents sangs etc. Ça devenait répétitif, mais il faisait juste ce qu’il voulait. Il est du genre à refuser de faire quelque chose qui l’amènerait à se trahit lui-même, quitte à mourir sans regrets. Ouaip, il avait vraiment du mal à comprendre les sorciers, du moins les anglais.
Perdu dans ses pensées, il se força à les reprendre plus tard, braquant son regard vers Luka. Dans sa réflexion, il s’était accoudé au bras du fauteuil, tenant son menton entre ses doigts, fixant le feu. Il se redressa, légèrement gêné de s’être laissé à penser ainsi alors qu’il avait posé une question. C’était impoli de sa part.
« Merci pour ta réponse. Et je m’excuse si j’ai dis quelque chose qu’il ne fallait pas. Je ne t’ennuierai pas plus sur ce sujet qui semble te mettre en mauvaise posture. »
Non, il n’apprenait définitivement pas, il disait toujours les choses franchement. Nulles moqueries chez lui, il était sincère. En un sens, c’était une qualité, mais pas pour les fourbes de serpentard qui préféraient cacher ce qu’ils pensaient. Il se demandait s’il n’y avait pas une forme de peur ou de lâcheté dans leur façon de faire. Que craignaient-ils ? Ou plutôt qui ? A croire qu’en entrant dans ce pays, on avait oublié de lui dire deux trois petites choses.
Vladislav resta assit, nullement pressé de rejoindre le dortoir remplit de ronfleur et d’ado’ bourrés d’hormones aux rêves chelou s’il devait se fier aux bruits qu’ils pouvaient faire dans leur sommeil. Le russe préféra profiter encore un peu du feu et repartir doucement dans ses réflexions tout en veillant à rester attentif à Luka. En fait, à force, il se demandait qu’elles réprimandes il allait encore se taper jusqu’à ce qu’il comprenne que ses origines l’amenaient à penser autrement qu’eux et donc que c’était inutile. Surtout qu’ils ne s’en rendaient pas compte, mais les élèves étaient de réels petits chatons. Comme il l’avait dit à Kathleen, ils aboyaient beaucoup mais ne faisaient pas mal pour deux sous. A Durmstrang, il avait subit pire correction pour bien moins que ça, même s’il s’en était toujours très bien sortit au final. Juste sa lèvre fendue une fois ou deux ou son arcade sourcilière ouverte. Rien de bien impressionnant à côté de ce qu’était devenu certains de ses agresseurs, et pas que de sa propre main. Durmstrang avait des clans bien différend de Poudlard, mais au fonctionnement légèrement semblable : touche à l’un des nôtres et tu vas en baver. Même si c’était lui. Mais tout ceci est une autre histoires. Tout ça pour dire que les russes non plus n’aimaient pas trop la franchise, surtout quand on s’adressait à un gros tas de muscles sans cervelles et donc sans répartit. On imagine facilement la suite. Si son ancienne école n’avait pas su changer ses vieilles habitudes, c’était peine perdu ici à Poudlard.
Luka oz
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Messages : 59 Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 15:46
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
Vlad semblait m’avoir écouté de bout en bout. Je ne sais pas s’il m’écoutait réellement tellement il semblait perdu dans ses pensées. A quoi pouvait-il penser ? Il devait peut-être faire un comparatif entre ce qu’il a vécu en Russie et maintenant en Angleterre. Il semblait très bien informé et par certain côté un peu perdu, ou ne comprenant pas l’intégralité des pincettes que certaines personnes pouvaient prendre vis-à-vis de la dernière guerre. J’aimerais bien lui expliquer que l’on a tous perdu une personne dans cette bataille. Que Chaque anglais, qu’il soit sorcier, ou moldu avaient perdu un être cher. J’aimerais lui expliquer que le seigneur des ténèbres a réussi à faire en sorte que plus personne ne veuille sortir. Comment lui expliquer, que de simplement évoquer le nom de Lord Voldemort cela pouvait raviver des blessures profondes. Non, il ne pouvait pas comprendre. Non pas qu’il ne veut pas comprendre, mais je pense que le fait qu’il n’ait vécu ni la première ni la seconde guerre, cela l’empêche de comprendre.
D’un coin de l’œil je l’observe, il pense, il réfléchit. En un sens, il parait tellement innocent par rapport à notre histoire. Il a de la chance, il a de la chance de ne pas avoir vu sa famille détruite pour des questions d’allégeances. Car, cela non plus, il n’a pas dû le vivre, cette séparation entre le camp des gentils et le camp des méchants. Non, il n’a pas dû voir son père de faire bannir, exclure de sa famille pour son allégeance au seigneur des ténèbres. Non en soit, il n’avait rien dit de méchant, ni de déplacé. Il ne sait pas c’est tout. Lorsqu’il finit par me remercier et m’annoncer qu’il ne m’emmerderait plus, dans un premier temps j’eu un simple mouvement de tête. Je n’avais même pas la force de répondre plus. Ma tête était perdue dans les pensées, je me souviens de mon enfance, des mots de ma mère. Je garde encore et toujours à l’esprit que je n’ai jamais vu mon père, que j’ai pu peut-être l’apercevoir sur une feuille de recherche du ministère mais c’est tout.
Par moment, j’aimerais que mon père biologique vienne m’arracher à ma vie. Ma vie … Elle se résume à quoi ? A servir de larbin pour les uns et pour les autres. A subir les coups ce colères de mon oncle, de mon cousin. Ce que je mérite selon les dires de tous. Je ne suis que le fruit d’un mariage illégitime envers la magie noir. Soudainement, mes vielles blessures me font souffrir. Je prend une grande respiration, et je finis par m’adresser au serpent qui semble une fois de plus perdu dans ses pensées :
- Dit moi Vlad, enfin si je peux t’appeler Vlad, cela ressemble à quoi Durmstrang ? Mon oncle m’a souvent menacé de m’y envoyer. Mais je me dis que cela ne pourrait jamais être pire que ce que ma famille m’impose .
J’étais vraiment intéressé par l’expérience que le jeune cinquième année à vécu. Car qui sait ? L’année prochaine j’y serais peut-être. Une manière de me punit d’être venu au monde. Au final je ne sais plus quoi penser, mon esprit entremêle mon vécus et l’histoire. J’ai comme des flashbacks, je revois mon oncle utiliser pour la première fois une ceinture. Je dois apprendre, je dois être sage, je ne dois pas dépasser les bornes. Oui tout cela je le sais. Mais non, selon lui le message n’était pas assez encrée dans la tête et dans mon corps.
Je me rend compte que je n’avais pas la liberté de pensée que peut avoir le cinquième année. Non, moi, on m’a formaté et on ne m’a pas demandé de réflechir et de comprendre. Il aurait raison de penser que c’est stupide de ne pas parler de Voldemort, mais moi, c’est ce que l’on m’a apprit. Alors comme un idiot, je tien le même discours. Je ne suis qu’un idiot emprisonné de sa famille. Mais comme on dit, on ne choisit pas sa famille. Un silence pesant continue a s’installer. Il est de plus en plus oppressant. Prenant une inspiration, je finis par reprendre la parole :
- Je ne voulais pas être aussi direct tout à l’heure avec toi. Mais, il est vrai que je n’ai pas l’habitude d’avoir une personne ne connaissant pas l’impact de cette guerre. D’un point de vue personnelle, ma famille a perdu deux de ses membres. Au cours de cette bataille, j’ai perdu mon père et ma mère. Soit toujours méfiant avec les mangemorts, ils sont comme nous mais sont relativement extrémiste. Fait ta propre expérience c’est le mieux de pense, mais surtout fait attention à toi. Et puis, si tu as un problème avec l’une des grandes familles de sang pur de Poudlard, vient me chercher, je pourrais peut-être faire tampons.
Cette conversation pourrait devenir assez intéressante. Je finis par retourner vers mon fauteuil dans lequel je me jete. Je suis détendu, je suis de nouveau ouvert. J’ai vraiment mal réagi de me fermer comme une huitre. C’est vraiment une réaction stupide de ma part. J’espère qu’il ne m’en voudra pas trop.
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 17:06
Discussion entre serpents
A vrai dire, Vladislav pensait se faire frapper. Comme d’habitude quoi avec des mecs qui ont la même carrure et prestance que Luka. Il fut donc surpris lorsque ce dernier lui posa une question comme pour engager une discussion légère, même si Vlad’ ressentait une pointe de douleur dans la voix du jeune homme. Il ignorait pourquoi, et ça ne le regardait pas à vrai dire. Donc surpris, il ne répondit pas de suite. Ce qui permit à Luka, de un, de ne pas le laisser répondre, et de deux, de lui expliquer son comportement de tout à l’heure comme s’il souhaitait s’excuser muettement et vouloir que le russe n’ai pas une mauvaise opinion de lui. Par contre, à nouveau, les anglais faisaient preuve d’égocentrisme plus que de réflexion. Voldemort était venu sur le territoire russe et avait touché beaucoup de familles. Son propre père était anglais, donc c’était un peu facile de penser que seuls les anglais avaient été touchés. C’est juste que pour les russes, c’était différents. Ils avaient leur façon de faire face aux problèmes. A coup de Molotov entre autre pour les moldu., quoi que les sorciers aimaient bien aussi cette méthode, ça avait sa classe. Les russes étaient plutôt les envahisseurs, pas les soumis. Peut-être que cette mentalité était dû à la dureté du climat mélangé à la brûlure de toute cette vodka qu’ils ingéraient. Lui-même y avait prit goût, les enfants ayant droit d’en boire un peu pour les réchauffer quand le feu ne le pouvait plus. Lorsque Luka se tue, retournant s’asseoir, et semblant maintenant plus décontracté -ça fait du bien de vider son sac et de dire réellement ce que l’on pense de temps en temps hein ?-, Vladislav lui accorda un sourire sincère, chose très rare. Cela signifiait qu’il avait apprécié quelque chose chez le serpentard. Il n’était pas du genre bavard, mais il se dit que ça ferait du bien à Luka de lui donner une autre vision du monde. Peut-être se rendra t-il compte que le monde était trop vaste pour rester coincé dans le passé.
« Merci, je n’oublierai pas ta sincérité ni ta proposition de m’aider. Il est vrai que vous avez de drôles de réactions pour moi, tu pourrais effectivement m’être d’un grand secours. »
Il espérait l’adoucir un peu et mettre un peu de baume à son cœur en le remerciant. Ça faisait toujours plaisir de se sentir utile. C’était amusant d’entendre un serpentard lui conseiller de se faire son propre avis, lui qui disait toujours ce qu’il pensait et faisait ce qu’il voulait. Il reprit la parole d'une voix calme et posée, dont le ton montrait qu'il n'était nullement énervé par les propos du serpentard.
« Cependant, pardonnes mon audace, mais tu te trompes en pensant que la Russie n’a pas été touché par votre guerre. Il me semble ne pas me tromper en disant que Voldemort trouva refuge dans mon pays quelques temps. Il a touché plusieurs familles, dont la mienne. Il suffit de se souvenir de Karkaroff, notre ancien directeur de Durmstrang. Il était un mangemort après tout, preuve que nous étions aussi impliqué, dans le « bien » comme dans le « mal ». De plus, mon père est anglais, mangemort de prime, donc je trouve, pardonne ma franchise, ça un peu simpliste et égocentrique de penser que vous, les anglais, êtes les seuls à avoir été touchés. Les français et les américains ont également eu leur lots de malheurs. C’est juste qu’en Russie, on fait face aux problèmes, c’est tout. Nous ne réagissons pas de la même manière d’un pays à un autre. On nous apprend, nous enfant, à ne pas avoir peur mais plutôt à tirer des leçons du passé. Tu dois t’en rendre compte avec moi. Je n’ai jamais connu mon père. Tout ce que je sais de lui, c’est la haine que ma mère lui voue et qu’elle rejette sur moi. Elle ne m’a jamais aimé et j’ignore toujours pourquoi. Ne te méprend pas, tout ceci ne me touche pas et je ne me plains pas. C’est ainsi en Russie. C’est un pays dur qui nous forge dès la naissance. »
Vladislav avait beau parlé de toutes ces choses dures, se surprenant à en dévoiler un peu sur sa vie, il gardait un sourire rassurant, montrant à Luka que tout ça ne le touchait pas. Pas qu’il s’en moquait ou qu’il ne se rendait pas compte des choses, mais c’est censé être du passé et en Russie, on élevait les enfants ainsi, sans tabou. La vie était dure, autant faire avec et si l’on n’était pas satisfait de sa vie, pourquoi ne pas prendre un autre chemin ? Facile à dire certes, mais qui ne tente rien n’a rien. Leurs ancêtres se sont toujours battus pour leur liberté, en quoi ce serait plus dur aujourd’hui ? Changeons de sujet avant que Vladislav ne recommence à critiquer mentalement la façon de faire des anglais, notamment de se cacher derrière un enfant.
« Pour ce qui est de Durmstrang, tout dépend des points de vue. Disons que l’on peut lui donner l’image d’une école militaire. Pas une prison, pas un lieu de torture, mais l’ordre et la discipline sont les maîtres mots des lieux. Ici, vous ne vous rendez pas compte, mais votre éducation est très laxiste. On vous protège beaucoup trop, c’est pour ça je pense que vous avez du mal à faire face à vos mésaventures. A Durmstrang, on te met en face des réalités. La magie noire est tolérée par chez nous, car on nous montre son vrai visage dès le départ. On nous apprend à nous contrôler, à être indépendant, à assumer nos erreurs. On nous apprend à discerner le bien du mal en nous exposant à la vérité, bien que cela n’empêche pas à certains de prendre des voies sombres. Par chez vous, on bannit la magie noire. Par chez nous, il n’y a pas de blanc ou de noir dans la magie, seulement des nuances. Chaque camps à ses moutons noirs. Avec les deux ont peut faire le mal. Ce n’est pas la magie le problème, c’est l’homme. Et à Durmstrang, ils en sont conscients et sont très soucieux de former notre esprit. C’est sûr que si tu es plutôt cocon, Poudlard est bien, si tu veux devenir un homme fort et capable de survivre à notre pays, Durmstrang est le mieux placé. Moi je trouve qu’il y fait bon d’y vivre, mais j’ai grandis là-bas donc je ne suis pas une référence. Ici, j’ai l’impression que je vais me ramollir. Quoi qu’avec le nouveau directeur de Poudlard, peut-être que les choses vont changer pour vous. Ça ne vous plaira pas, vous préférez les bonbons à la fessée, mais c’est comme ça que l’on grandit, en trébuchant et en tombant sur le sol, pas sur un oreiller. Désolé, je parles beaucoup, mais c'est difficile de donner des réponses courtes avec ce genre de sujet.»
Vladislav haussa les épaules à sa dernière phrase. Il espérait avoir été claire dans ses paroles, ayant parfois du mal à trouver son anglais. C’est pourquoi il pouvait parler beaucoup, car il cherchait comment s’exprimer. Après, Luka lui avait posé une question, il y répondait. Si c’était trop long, bah faut pas lui poser de questions. S’il était en Russie, il aurait offert un petit shot de vodka à Luka. La brûlure de ce liquide apportait une chaleur vivifiante très bonne pour le morale. Avant de partir en guerre, les hommes buvaient une petite gorgée pour se donner du baume au cœur. Pour la milice sorcière russe, c’était pareil. Lorsqu’il s’agissait de faire des surveillances pendant des heures dans la neige, rien de mieux qu’un peu de vodka pour retrouver l’usage de ses doigts et de ses orteils.
Luka oz
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Messages : 59 Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 18:14
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
Plus Vlad parlait, plus ce personnage m’intriguait. Il avait une grande facilité d’élocution, et ceux malgré les nombreuses années passées dans son pays en Russie. Il me parait vraiment plus mature que la plupart des étudiants de son âge. Cela est agréable, de pouvoir échanger avec une personne sur divers sujets de la sorte. Dans un sens son se confie, même si nous ne disons pas réellement ce que nous ressentons, ce que nous vivons, nous offrons à travers ces échanges une partie de nous. C’est en lui adressant un large sourire et un signe de tète que je gratifie et le remercie de propose qu’il venait de tenir. Je sais que ma réputation et mon physique peu, par des instants faire peur ou appréhender certain. Mais je ne fais pas partie de ces brutes sans cervelle qui tape pour taper. Non, mon éducation est bien loin de ses comportements relativement primitifs. Non, l’éducation de la haute société te force à être aimable avec tous. Dans certaine circonstance, cela est une force, dans d’autre jouer l’hypocrite est vraiment désagréable. Mais cela tienne, l’image, toujours l’image. C’est ça qui est primordiale, c’est ce foutu masque que tu mets en avant pour faire croire aux autres. Et au final tu deviens une personne que tu n’es pas. Tu rentres dans le moule forcé avant de te convaincre que cela est la réalité. Tu ne penses presque plus par toi-même, non ta réflexion et ta logique est guidé par une vie en société minable et déplacé.
Il a l’air, il parait, ce ne sont que des thermes qui laisse place à une interprétation personnelle. Et c’est sur cette phase exactement que les masques sont utile. Est-ce que je porte moi-même un propre masque ? je dirais que c’est une certitude, on en porte tous un pour cacher quelque chose. Moi, qu’est-ce que je cherche à dissimuler ? Quelque chose de particulièrement simple : mon passé, mon présent et mon avenir. A quoi bon permettre aux autres de savoir ? Pour les laisser s’apitoyer sur mon sort ? Non merci, j’ai autre chose à faire que d’expliquer que comparer des vécus est une perte de temps. Vraiment.
Si je reviens vis-à-vis de propos de Vlad, ils sont justes. Ils sont entièrement juste. Et moi, je ne parait que pour un crétin sans cervelle. Bien sûr que oui, ils ont dû souffrir au même titre que nous. Le seigneur des ténèbres ne s’est pas arrété à l’Angleterre. Je ne voulais pas raviver des vieux souvenirs chez le jeune garçon, ni l’offusquer.
- Je suis désolé si je t’ai blessé, ce n’était pas volontaire de ma part. Juste un manque de tact certain de ma part et je te prie de m’en excuser. Je ne souhaitais en aucun cas dire que vous n’avez rien vécus bien au contraire. J’ai été trop borné à ne regarder qu’autour de moi et pas dans le reste du monde. Effectivement nous ne devons pas avoir les mêmes manières de réagir, de vivre un deuil. Mais ne te méprend pas ! Je ne suis pas là à me morfondre sur le vécu de mon pays. Bien au contraire. Je ne dirais pas que je m’en fou car cela relèverait de la stupidité et les erreurs commise dans le passé seraient de nouveau possible aujourd’hui. Non, lorsque je dis ça, c’est que j’ai appris à vivre avec mon histoire et celle de mon pays, et je pense qu’elle me touche moins que d’autre. Après cela serait mentir que de refouler le fait que d’évoquer cette seconde bataille est un traumatisme pour moi.
Je continue à regarder Vlad. J’apprécie vraiment discuter de tous ces sujets avec lui. Il a une manière de penser sans jugement, et par moment sans affecte. Je l’écoute attentivement lors de la présentation de Durmstrang. Ça vision est neutre, ce qui est relativement impressionnant, une touche de jugement vis-à-vis de vécus. Mais pas plus juste ce qu’il faut. La petite van sur Poudlard était gratuite mais en même temps il a entièrement raison.
- Effectivement, Poudlard est une école relativement laxiste je ne vais jamais dire le contraire. Un peu de sévérité serait par moment bien venue. Mais n’oublie pas qu’il y a également l’éducation des parents qui y joue. Je trouve que beaucoup trop de sorcier et de sorcière sont surprotéger par leurs parents. Je pense que c’est dû au traumatisme qu’ils ont pu vivre durant cette guerre marquant la fin du seigneur des ténèbres. Pour ma part c’est l’inverse mais cela est une autre paire de manche. Je suis sûr qu’a côté ton ancienne école sont des bisounours. Enfin bon je ne vais pas t’embêter avec ça.
Je m’affale un peu plus dans le canapé en essayant de ne pas trop penser à ce qui m’arrivra chez moi lors de mon retour chez mon oncle. Non, il ne faut pas que j’y pense.
Sujet: Re: Discussion entre serpents Mer 29 Aoû - 21:54
Discussion entre serpents
Lorsque Luka s’excusa, Vladislav secoua la tête de gauche à droite en levant sa main droite.
« Je suis désolé si je t’ai blessé, ce n’était pas volontaire de ma part. »
« Non non aucunement. Il n’y a rien à excuser. Je ne vois pas cette discussion comme un rappel aux mauvais souvenirs, mais comme une ouverture à nous deux pour apprendre l’un de l’autre. C’est en parlant et en écoutant que l’on apprend, que l’on revoit peut-être sa vision des choses, ou au contraire qu’on la renforce et qu’on évolue. »
Il l’écouta, et hocha de la tête lorsqu’il parla de l’éducation apportée par les parents.
« Ça c’est bien vrai ! »
Bien que sa mère ne l’ai pas vraiment élevé, sa grand-mère avait pris ce rôle comme elle l’avait pu. Il ne pouvait pas trop se prendre comme exemple mais ses observations lui avaient montré des enfants pourris garés et sur-protégés par leur parents. Vous savez, le « je vais le dire à maman ! », « Je vais le dire à mon père ! ». A d’autres.
« Hmm tu ne m’embêtes pas, j’aime connaître les avis des gens. Je veux dire, ce qu’il pense réellement, pas ce qu’on leur dit de dire. »
« Pour ma part c’est l’inverse mais cela est une autre paire de manche. » Vladislav réfléchissait à ce qu’il venait de dire, reprenant son menton entre ses doigts, accoudé.
« Si je réfléchis à tes paroles, tu sembles avoir eu une éducation aussi merveilleuse que la mienne. »
On pouvait entendre l’ironie et une pointe d’amusement dans sa voix. Il ignorait comment Luka allait réagir. Lui le prenait à la légère puisque de toute façon, il ne pouvait rien y faire. Se rendant compte qu’il recommençait à dire ce qu’il pensait et que c’était très sûrement un sujet sensible pour l’anglais, Vladislav se redressa avec un sourire gêné.
« Excuse moi, je recommence à dire ce que je pense. Je suis conscient que tout ceci ne me regarde pas ne t’inquiètes pas, je ne cherches pas à te questionner sur ta vie privée, se serait mal venu de ma part alors que nous venons de nous rencontrer. »
Puis Vladislav se laissa tomber à nouveau dans le fauteuil, aimant lui aussi cette discussion. C’était rare de pouvoir discuter comme ça tout simplement. Avec sa façon de parler, ça ne se passait pas toujours très bien. Mais Luka semblait apprécier sa manière de dire les choses, alors autant en profiter. En plus il l’aide beaucoup à en savoir plus sur ce pays et à les comprendre.
« Tu devrais venir, un jour, en Russie. C’est plutôt très instructif d’aller dans d’autres pays. On revient toujours avec une vision du monde différente. Peut-être un jour. »
Il lui sourit, cherchant à alléger la conversation.
« Après, faut s’habituer aux températures. Comme tu m’as l’air d’un grand sportif, tu n’as qu’à venir avec moi courir avant le levé du soleil, ça te donneras un aperçu des températures, sauf si c’est déjà ce que tu fais, mais dans ce cas je ne t’ai pas encore croisé. »
Après tout, le parc de Poudlard était grand. Lui préférait courir tout le long de la limite de la forêt interdite, s’amusant à déborder un peu de temps en temps. Il avait lancé un petit pari en se basant sur son physique. Juste pour discuter bien entendu. Il n’obligeait en rien Luka de supporter sa présence pendant ses joggings. Mais courir avant le levé du soleil et pouvoir admirer ses premiers rayons en paix loin du vacarme de l’école, c’était vivifiant et encourageant pour commencer la journée. Alors au cas où, il proposait.
« Tu aimes le Quidditch ? »
Luka oz
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Messages : 59 Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: Discussion entre serpents Ven 31 Aoû - 20:36
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
je continue à regarder mon interlocuteur, qui pourrait peut-être devenir un futur ami. Mais comme bon nombre de proverbe le dit : chaque chose en son temps. J’apprécie sincèrement sa manière de penser et de parler. Il est vraiment ouvert à la discussion et ne semble porter aucun jugement direct rendant ainsi la discussion sous la forme d’un vrai débat. Lorsqu’il rebondit sur mes excuses je trouve la chose bien venu. Encore plus sur ses derniers propos. En effet, nous étions tous les deux en train d’en apprendre un peu plus l’un sur l’autre. En sans forcément nous en rendre compte, nous semblions nous livrez des parts d’ombres de notre histoire. En parlant de vie privé voilà que Vlad en fait allusion en s’excusant d’avoir été peut être trop intrusif. Je me permets donc de lui répondre à la volé :
- Non, pas du tout de n’inquiété pas cela ne me dérange pas du tout. Tu n’as pas été particulièrement agressif en plus. Et puis, par moment parler de certain sujet sensible avec des gens que l’on ne connait pas ou à peine peut également faire du bien. Mais bon je ne vais pas plomber la bonne ambiance avec des phrases et des propos aussi pourris que cela.
La réflexion qui suivit me fit revenir un peu plus à la réalité. Serait il en mesure de comprendre ce que j’ai pu vivre, ce que je peux vivre ? Non je ne pense pas. Et en même affirmer de telles est forcément fondé sur une chose plus solide. J’hésite entre ouvrir le débat ou élucider le sujet. La deuxième option, serait en partie de la lâcheté. Mais je ne suis pas sûr que l’occasion de partager certaine chose arrive de si tot.
- je suis pas forcement a plaindre, mais on va dire que certaines formes d’éducations sont plus efficace lorsqu’il s’agit d’imprégner un message dans la tête d’une personne. Par moment les méthodes conventionnelles peuvent ne pas fonctionner sur des enfants récalcitrants. Et on va dire rapidement, que de nombreuses personnes m’ont classé dans cette catégorie. A tort ! Mais je suis catalogué dedans, j’ai donc eu l’éducation qu’un enfant difficile doit avoir. Et pour le faire rentrer dans les clous, toutes les méthodes sont bonnes. Et puis personne ne dira jamais rien vis-à-vis de cela. Cela est comme un secret de polichinelle.
Mes propres propos me rendent perplexe. Comment ai-je pu être aussi facilement formaté. Tous les coups que je recevais de la part de mon oncle et de mon cousin étaient justifiés. Je devais grandir, obéir, ne pas faire de vague. Il en était ainsi. Et au final, cela me réussit bien, je suis semi joueur professionnel, je fais partie des meilleurs élèves de l’école. Alors pourquoi devrais-je me plaindre. C’est au final le bon choix qui a été pris. La preuve en est une nouvelle fois à Poudlard, sans cette méthode d’apprentissage je passe mes journées à défier le règlement et aucune sanction ne semble m’y arrêter. Ma famille a surement raison, je devrais être redressé à chaque infraction. C’est pour ça que Poudlard est un bout de paradis pour moi.
Je suis tiré de mes pensées par une question de Vlad qui me fait sourire à pleine dent. Encore une fois l’innocence de la nouveauté. Ce mec me plait de plus en plus vraiment. La proposition de me présenter son pays et d’aller courir avec lui me touche énormes. Après être complétement sortie de mes pensées, je finis par lui répondre :
- Cela me ferait très plaisir de venir courir le matin avec toi. Cela me changera de la solitude matinale. Pour ce qui est de ta question autour du Quidditch, oui on pourrait dire que j’aime ça. Je suis joueur semi professionnel, je suis dans l’équipe junior d’Angleterre. Et puis j’aimerais bien voir ce que tu vaux à la course. J’affiche large sourire. J’apprécie de plus en plus le moment qui est en train de se déroulé. Et merde, il faut que je pense à autre chose. On ne me changera donc jamais ?
Sujet: Re: Discussion entre serpents Ven 31 Aoû - 21:50
Discussion entre serpents
Lorsque Luka le rassura sur ses propos trop intrusifs, Vladislav lui accorda un sourire de remerciement. Les débuts un peu délicat de leur conversation étaient déjà bien loin derrière eux. Tout deux en avait appris sur l’autre, Luka comprenant à présent autrement sa façon de parler, l’acceptant avec douceur là où d’autres, au lieu d’essayer de comprendre qu’il ne parlait pas pour faire souffrir, l’auraient déjà défigurés. Luka avait compris que Vladislav était juste franc dans sa curiosité, mais jamais dans un mauvais but comme de la moquerie ou autre. Ça lui arrivait d’être mauvais, quand il le devait, pour répondre à une provocation d’une personne qui avait besoin d’être remis à sa place ou pour se défendre.
« Merci. »
Tout en écoutant Luka sur son éducation sévère dû à un tempérament difficile – Vlad’ dirait plutôt qu’à force de le traiter comme un sale gosse turbulent il en était devenu un-, il s’était à nouveau accoudé sur le bras du fauteuil, pinçant son menton entre ses doigts sans lâcher le jeune homme du regard. Il avait préalablement recommençait de croiser sa jambe gauche sur celle de droite. Il réfléchit à ce qu’il venait de lui révéler, murmurant pour lui-même.
« Semblable sur certains aspects mais pas pour les mêmes objectifs ou le même message. Celui de ma mère serait plutôt « Tu ferais mieux de mourir, bon à rien ». Humph, ridicule petite femme même pas capable d’assumer sa progéniture. »
Malheureusement assez fort pour que Luka entende et il s’en rendit compte trop tard, ne montrant pas sa gêne qu’il cachait en lui.
Même s’il semblait à présent immunisé contre le poison de sa mère, on ne ressortait pas indemne d’une telle… « éducation ». Une part d’ombre subsistait dans un coin de son cœur qui pour l’instant restait en sommeil mais pouvait éclater à tout moment. C’est bien pour cela qu’il cherchait à savoir qui était son père. Pour avoir son propre avis sur son géniteur, s’il était vraiment un lâche, un incapable. Et pour se prouver à lui-même qu’il n’était pas une erreur de la nature, qu’il avait autant le droit de vivre qu’un autre, qu’il serait quelqu’un, qu’il serait utile dans sa vie…. Il se devait de guérir cette tâche noire en lui, qu’il crève l’abcès d’une manière ou d’une autre, qu’il trouve sa voix avant de quitter la sécurité de l’enfance et de l’école. Après, il courrait le risque d’imploser à tout moment, et il avait peur de ce qu’il pourrait faire. Plus il vieillissait et plus le risque augmentait. Avec l’âge, on devenait intérieurement moins fort, moins solide, plus usé. Il ne voulait pas laisser sa mère gagner. Il était quelqu’un, il le prouverait. Il avait le droit de vivre.
Son regard s’était fait un instant froid, la couleur de ses yeux accentuant ce changement d’état. Il releva son regard vers Luka, se secouant mentalement et se redressant légèrement pour être moins affalé et regagner un peu de contrôle. Lorsque son regard se posa sur le Serpentard, la chaleur revint dans son regard, pétillant de vie, ainsi que son sourire.
« Pardon, je t’écoutais, mais réfléchissais en même temps. A se demander si devenir adulte ne signifie pas devenir fou, je ne comprend pas que l’on puisse accepter certaines actions. »
Devenir fou. Luka ne pouvait s’en rendre compte, mais ces deux mots étaient la hantise de Vladislav. Céder à la folie, devenir un être aussi repoussant que sa mère. Il ne voulait pas de ce gène là, il refusait de devenir ce genre de personne, destructeur.
Lorsque Vladislav lui proposa de venir en Russie un jour avec lui et de courir ensemble, le cœur du russe rata un battement. Il aller adorer le faire sourire. Il ignorait pourquoi il réagissait ainsi avec Luka. D’habitude,on ne recevait de lui qu’ignorance une fois qu’il avait obtenu ce qu’il voulait. Et il faut dire que le genre de Luka était plutôt ceux qu’il évitait, parfois en courant très vite quand ils n’avaient que pour seul solution pour répondre à ses pics que d’user de leur poings. Ça chauffe vite dans leurs petites cervelles. Tous ceux qu’il avait croisé pour le moment à Poudlard n’avait reçu de lui qu’un regard de déception, d’ennui ou d’indifférence. Mais Luka… Lui même ne comprenait pas. Il avait envie de devenir son ami. Ce n’était arrivé qu’une fois qu’il réagisse ainsi… avec… avec… Peu importe.
Vladislav fut heureux d’entendre sa réponse à ses propositions. Il avait accepté de courir avec lui, et cette idée le rendait joyeux. Il n’arrivait plus à se comprendre. Lui qui était si solitaire, si froid. Finalement, c’était possible, même pour lui, d’apprécier la compagnie d’une personne. L’amitié ne lui était pas refusé. Finalement, il n’était pas si anormal que ça. Et comme ce qu’il ressentait était plutôt agréable, doux, chaud, lui qui ne connaissait que le froid de la Russie, la rudesse de Durmstrang et la violence de sa mère, Vladislav ne repoussa pas cette chose qui s’insinuait en lui. Il se disait qu’il allait juste en profiter le temps que ça dure. Oui, rien ne dure jamais. N’est-ce pas ?
Vladislav siffla d’admiration lorsque Luka lui annonça qu’il était joueur semi-professionnel dans l’équipe junior d’Angleterre.
« Je dois t’avouer que j’adore le Quidditch, j’aime voler sur un balais, mais je n’ai jamais eu la fois de m’afficher devant autant de personne. »
Vladislav haussa des épaules.
« Du coup je vole avec Noct, c’est mieux que rien et je m’essaie à des figures dangereuses pour produire un peu d’adrénaline, faute de match. Et ton poste c’est ? »
Lorsque Luka exprima son souhait de voir ce qu’il valait à la course en plus de vouloir courir avec lui, son sourire s’agrandit encore, surpris que ce soit possible, lui si peu habitué à cette grimace, une lueur de défi et d’amusement dans le regard. Il se redressa d’un geste vif, montrant une certaine excitation, tel un enfant à qui on aurait promis d’aller voir un match de Quidditch, s’asseyant au bord du fauteuil. Oui, il avait été rarement ainsi, la dernière fois remonté à des mois, avant le départ…. Non, on y pense pas ! Luka ne savait pas à quoi il se frottait. Vlad’ avait passé son enfance à courir ou à voler sur un balais pour fuir sa mère ou les « tas de muscles sans-cervelles », mais il ne se risquerait pas à sous-estimer le sportif de haut niveau devant lui. A présent, l’idée de voir ce que valait le garçon le titillait aussi.
« C’est d’accord ! Courons ensemble ! »
Il tendit sa main dans le but de voir Luka la serrer, comme pour sceller un accord, ici plutôt plaisant. S’il la serrait, c’était le début d’une probable amitié et de journées qui commenceraient dans la bonne humeur, loin des soucis. S’il refusait… il voulait même pas penser à cette possibilité. Au vu des réactions de Luka, il avait la forte impression que ce qu’il ressentait était réciproque. Il lui offrait là une amitié neuve, sans préjugés, ne se basant pas sur ce qu’il se disait sur le garçon dans les couloirs -bien qu’il le découvrirait plus tard- et comme il débarquait à Poudlard, Luka avait une chance de recommencer à zéro avec lui, d’en profiter pour être lui-même, au moins en sa présence, lorsqu’il serait tous les deux à courir au bord du lac et à la lisière de la forêt, loin des autres élèves.
Luka oz
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Sujet: Re: Discussion entre serpents Ven 31 Aoû - 22:58
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
Toujours assis dans ce fauteuil, j’ai l’impression que l’atmosphère dans cette pièce joue au yoyo. J’ai l’impression que l’on passe de l’agencement, à la joie avec de revenir sur des souvenir douloureux et pour finir a priori sur un début d’amitié. Je ne comprends pas grand-chose aux relations humaines je crois. Mais qu’importe, je crois que ce soir je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête même au contraire. Je pense tout faire pour favoriser la détente. Ne pas oublié que je suis le beau gosse et THE pantin des sixièmes années. Désolé pour toi Vlad, tu ne vivras pas un cours avec la magnifique personne que je suis. Mais je pense que d’écouter les retours des autres élèves pourra te faire déjà bien rigoler. En plus, ce mec est pli, cela devient de plus en plus rare dans ce monde. Sérieusement, comme si cela brulé les lèvres de dire un « merci », ou même un « de rien ». Au moins les russes sont plus éduqués que ces idiots d’anglais. Que je me rassure, je me compte dedans. Malgré mon éducation, je pense qu’il y a des personnes que je méprise et envers qui je n’ai aucune marque de politesse. Car oui, finalement être poli avec une personne c’est l’estimé, la mettre en valeur. Une personne pour qui on a que dégout, haine ou mépris, la politesse n’est rien. La preuve, on ne dit pas bonjour a un mendiant, non, ils font trop peur et son socialement trop bas. Alors pourquoi leur donné de l’importance en les saluant et en les respectant comme des vrais humains. J’aimerais tellement pourvoir être d’une impolitesse totale avec ma famille. Mais non, malgré le mépris je suis obligé de mettre un foutu masque. Car oui, je ne sais pas dans le tien Vlad, mais dans le mien ce ne sont que des faux cul, lécheur de queue pour espérer une promotion, avoir un mètre de plus de pouvoir. Ils ne valent pas mieux que ceux qui traine dans la rue. La différence leur merde de fric.
Je suis en train de m’énerver tout seul pour la simple et bonne raison que je voulais mettre en avant la politesse de mon camarade. Il faut vraiment que je décompresse sérieusement. Les potions, ça ne me réussit pas. Du coup, il en est où Vlad de son discours. Putin , faire attention plus de deux secondes à une autre personne que moi, c’est trop dur ou quoi. C’est vrai, je m’étais un peu lâché sur la description de la tendre éducation de mon oncle. Cependant, les propos de Vlad me font comme un électrochoc. Des mots et des phrases trop facilement balancées, sans comprendre, ni savoir l’impact sur la vie d’un bambin, d’un enfant, et aujourd’hui d’un futur adulte. On pourrait résumer cela très vite en disant qu’on a chacun nos merdes. Mais c’est un résumé beaucoup, mais vraiment un résumé de résumé. Non, chaque histoire mérite d’être vécu et nous n’avons pas à nous taire parce que nous somme victime de con génitaux qui ne sont pas capable d’assumer et de réussir quoi que se soit dans leurs vies. Des merdes en soit. Je n’ai pas envi de devenir comme mon oncle, et je suppose que toi, Vlad tu n’as pas envi de devenir comme ta mère. Mon dieu que je te comprends. J’aimerais pouvoir t’aider, mais je pense que tant que je n’aurais pas chassé mes propres démons je ne pourrais que faire du mal autour du moi. Je deviens une personne que je ne veux pas. Mais je suis formaté, je ne suis qu’une réaction chimique des comportements de toutes les splendides personnes que j’ai eu la chance de rencontré. Mon cul oui !
Je ne peux pas laisser un blanc s’installé après une telle confession. Car je sais très bien a quel point cela peut être difficile, a quel point chaque phrase peut être un outil que l’on retourne contre soit. Je le sais que trop bien. Les mots, la pire arme que cette terre n’ai jamais possédée. Je finis par prendre la parole :
- Je n’ai pas de message de consolation, je ne vais pas te dire de banalité du genre je suis « désolé » pour toi. Je sais très bien que tu en as rien a foutre de ce genre de phrase. Cela ne changera rien. Et non, je ne peux pas dire que je suis capable de comprendre. Je pense que mon oncle la pensait plus d’une fois. Mais nous ne vivons pas dans le même contexte. Donc non, je ne peux pas comprendre, par contre, je pense que je suis capable en partie de compatir. Je ne peux changer le monde, et tes démons c’est à toi de les battre. Par contre, si un jour tu as besoin d’en parler, si un jour tu as envie de faire des conneries, ou tu as envi de te défouler. Vient me chercher, je serais la pour toi. Comme le dit si bien le choipeau depuis je ne sais combien d’année maintenant, la maison de poudlard devient ta seconde famille. Alors tu trouveras toujours du soutient de ma part.
Bon, il faut vraiment que l’on finisse se passage mélo dramatique de la soirée car sinon, il faudrait sortir la bouteille de Whisky. D’ailleurs en parlant d’alcool, je dois surement avoir une wodka ou un truc dans le genre. En un accio informulé, une bouteille de wodka et deux verres apparus.
- Il faut que cela reste entre nous ! La consommation d’alcool fort est interdit au sein de l’établissement. Mais bon, pas vu pas prit.
Je sers un verre à mon nouveau confrère avant de lui souhaiter une bonne santé et de boir cul sec mon verre. Le liquide chaud dans ma bouche puis dans mon œsophage me fait particulièrement du bien. C’est ça qui nous manquez en fait. Bon, si je reviens aux propos actuels. Le petit russe aime le quidditch, et voila il marque encore des points. Je l’apprécie de plus en plus ce petit mec, il ira loin dans la vie. Il a une force de caractère que très peu d’élève ici ont. Et ça, et bien ça me plait. Il est à la recherche de sensation forte ? Et bien on va lui en donner !
- Je te propose que nous fassions ensemble une session de course le matin, je dirais environ une heure et demi. A la suite de quoi, nous partirons sur un entrainement de passe de quidditch pendant une heure. Enfin nous feront une heure de voltige et de travail à la batte. Ce type d’entrainement est lourd à supporter. Alors je vais te challenger. Si tu tiens l’entrainement entier et que tu donnes a fond à chacun des exercices tu auras alors ta place en tant que joueur officiel de l’équipe de quidditch de la maison de serpentard. Et pour répondre a ra réponse, je suis batteur. Le quidditch n’est pas une question d’apparence, si tu ne joue pas pour toi et uniquement pour toi et ton équipe tu ne pourras pas évoluer plus que cela.
Comme s’il avait anticipé mon intention, Vlad me tendit une main à saisir. Je la serre avoir la poigne d’un joueur semi professionnel. Ensemble, on pourrait aller loin. On moins, on aura toute la combativité dont l’équipe a besoin. Une amitié venait surement de naitre sur une simple poignet de main. Mais elle signifie énormément de chose pour moi. Vla semble une personne quelque peu tourmenté, mais avec un caractère et une volonté de fer. Je pense qu’il n’a besoin de personne pour avancé mais qu’importe. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envi de le découvrir un peu plus, de connaitre son histoire, son caractère. J’ai envie de connaitre sa phase d’ange mais également sa part d’ombre. Il m’obsède, je ne sais pas pourquoi, j’ai envi de lui parler. Ce n’est même pas une envi, c’est un besoin. Un ami pour qui je serais là tout au long de son parcours. Je ne sais pas pourquoi je pense cela, mais je le sens, c’est le début d’un parcours qui serra abimé par nos histoires, mais je pense que nous serons un baton de soutient sur nos routes perspective
Sujet: Re: Discussion entre serpents Sam 1 Sep - 0:25
Discussion entre serpents
Vladislav observait Luka avec curiosité... et un peu d’inquiétude.Il avait inconsciemment exprimé ses pensées à voix haute et le serpentard l’avait entendu. Depuis, un silence pesant amenait Vladislav à compter les secondes. Jusqu’à ce que l’homme en face de lui commence à lui faire un petit discours. En l’entendant, les yeux du russe s’agrandir. Il y avait un malentendu, il ne demandait rien de tout ça, ne se plaignait pas, ne demandait pas à ce qu’on le comprenne. Il n’attendait pas autant de sympathie de ce garçon avec qui il pouvait parler librement pour une fois sans être sur ses gardes. Il aurait aimé lui dire tout ça, mais ne put que faire un léger « non » de la tête à ses paroles. Ce n’est pas ce qu’il voulait. Ce n’est pas ce qu’il recherchait.Mais la fin de sa tirade l’empêcha de s’expliquer. Il lui offrait un soutient, une aide. Même si Vladislav pensait ne pas en avoir besoin, c’était agréable de savoir que l’on pouvait compter sur quelqu’un. C’était nouveau. C’était encourageant. C’était vivifiant, apportant une bouffée d’air frais et de courage! Oui, il pouvait affronter le monde, et il pouvait se vanter de ne pas être seul. Il ne pouvait rien dire de Poudlard, beaucoup ne lui inspirant pas confiance, mais il avait Luka. Du moins il espérait que tout ceci n’était pas un piège. Tant pis, il tombait dedans volontiers et en assumerait le retour à la réalité. Ne pouvant répondre de suite, Vladislav baissa son visage pour le cacher derrière ses boucles qui tombèrent, mettant le dos de sa main devant sa bouche, toujours accoudé et de se fait penché sur le côté. Il tentait de cacher une légère rougeur sur ses joues, surpris par la gentillesse de Luka. Peu habitué, il en devenait presque timide. Tout ceci ne dura que deux trois secondes avant qu’il ne reprenne un semblant de bonne figure, se raclant la gorge avant de se redresser et de regarder Luka en souriant.
« Merci. Saches que c’est réciproque. Tu pourras toujours venir à moi si besoin. Que ce soit pour parler, pour avoir juste une présence à tes côtés, une oreille, un soutien, une aide, voir même juste pour rire un bon coup de tout ça, je serai toujours là. »
Il avait un peu de mal à s’exprimer sur le coup, espérant avoir été clair comme Lukal’avait été avec lui. Par chance, l’anglais changea le fil de la conversation en convoquant magiquement une bouteille de Vodka et deux verres. Le russe ne pouvait rêver mieux ! Il hocha affirmativement la tête aux paroles de Luka. Il serait muet comme une tombe ! Qui vendrait un tel cadeau ! Il ne pourrait plus en profiter s’il se faisait choper ! Il accepta le verre et le regarda trinquer. En Russie, c’était une règle d’attendre que l’hôte trinque en premier. Il suivit de près Luka, levant son verre à hauteur de poitrine en exclamant d’une voix basse mais motivée, faisant rouler sa langue en russe :
« za vashe zdorov’ye ! »
Puis bu son verre cul sec, ne laissant paraître aucune émotion face à la brûlure de l’alcool qu’il sentait descendre jusque dans son estomac. L’habitude. Une fois bu, il claqua doucement son verre sur la table dans un petit « poc », amortit par son petit doigt posé sur la table à la base du verre -techniquement du « tea time »-. Normalement, il l’aurait claqué bien plus fort, mais ils devaient rester discret.
« C’est comme ça que nous parlons en Russie ! »
Vlad’ avait lancé cette petite anecdote amusante avec de la joie dans sa voix. Oui, ça lui avait manqué ça. Il retourna son regard vers Luka.
« Un bon point en Russie, c’est que la vodka n’est pas interdite, question de chaleur. »
Ce petit moment semblait l’amuser, comme la suite de la conversation. Il accueillit avec bonheur sa proposition d’entraînement. Il leva son bras gauche, le pliant pour le contracter et posant sa main droite sur son biceps.
« Je ferai ce que je peux, coach ! »
L’ambiance était à présent aux discussions légères et à l’humour. Vladislav était assez sportif à force de fuir, mais il ne se pensait pas à la hauteur d’un professionnel. Alors oui, il donnera tout ce qu’il a, espérant passer l’entraînement avec succès et ne pas décevoir Luka. Après tout, ce genre d’exercice était nouveau pour lui. Il ne surestimait jamais l’inconnu, donnant juste tout ce qu’il avait. Puis, le reste de ses paroles atteignirent son esprit.
« Entrer dans l’équipe ? »
La légère rougeur revint sur les joues de Vladislav qui regarda ailleurs. C’est qu’il n’était jamais entré dans une équipe. Ça lui ferait très plaisir, c’est sûr, mais il doutait que les autres l’accepte. Il était donc surpris devant la proposition de Luka. Mais pour lui, il se donnerait à fond.
« Bon d’accord, je ferai tout mon possible ! »
Après la poignée de main, Vladislav n’osait plus trop regarder l’anglais, détournant son regard vers le feu. Il s’imaginait entrer dans une équipe de Quidditch. Il n’osait même pas en rêver. Mais se serait idiot de refuser. C’était peut être sa dernière chance d’en profiter. Il ressentait beaucoup de gratitude envers Luka qui lui proposait tellement. Rien que de courir ou de voler avec quelqu’un, s’était une idée géniale. Même s’il ne lui aurait pas dit qu’il pourrait entrer dans l’équipe de Serpentard, il se serait donné à fond, juste pour le plaisir. En coin, Vladislav regarda Luka. Lui qui était si solitaire, voilà qu’il acceptait de faire face à toute l’école. Ce type avait un don d’attraction et même Vladislav se faisait avoir.
Luka oz
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Messages : 59 Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: Discussion entre serpents Lun 3 Sep - 8:12
Ddiscussion entre serpents -PV Vladislav Wolkoff-
L’entente entre nous nous est presque surréaliste. C’était peut lui la personne que je cherche. Je me suis peut être trompé avec Jace. C’est peut lui en qui je peux avoir totalement confiance. C’est vraiment une sensation étrange que je ressens. De la peur ? Oui, je crois bien que c’est cela, de la peur de s’attacher à une personne, de lui ouvrir un peu mon cœur, un peu de met plus sombre démon. De la peur qu’elle ne prenne tout cela et le déchiquète en miette. Et pourtant je sens une étrange confiance mutuelle entre nous. Mais comment évaluer la force d’une confiance quasi candide sur une simple conversation. C’est totalement ridicule ! Et pourtant ! Bon, il faut sérieusement que j’arrête de me poser toutes ses questions, je vais finir par plus gâcher l’ambiance qu’autre chose. Je suis contant lorsque je vois mon compatriote vider cul sec son verre de vodka. Il ne juge pas, il est de bonne constitution, il est capable de tenir une conversation plus de 5 min, alors pour je ressens toujours autant d’étonnement de sa part vis-à-vis de certain de mes propos. Je ne comprends vraiment pas. Et puis, ces mots-là « tu pourras toujours venir à-moi si tu as besoin » raisonne en moi comme une gratitude de sa part et pourtant. Pourtant comment deux personnes qui ne se connaissaient pas il y a peut-être deux heures en arrivent à se promettre ce genre de truc. Et moi le premier dans l’histoire. Il y a vraiment des fois où la psychologie humaine me dépasse.
Mais la vrai question que je me pose là tout de suite, c’est ai-je fait le bon choix avec Jace ? Ne me suis-je pas précipité ? Ou alors est ce juste mon côté chasseur qui reprend le dessus et qui me pousse à vouloir une personne de plus à mon tableau de chasse. Et merde, je n’arrive plus à exprimer ce que je ressens, ni à rien comprendre. Non, Non, Luka, il faut vraiment que tu apprennes que les gens peuvent être gentils sans vouloir te mettre dans leur lit, ou sans échange de faveur. C’est tellement étrange. J’ai presque la sensation de ne jamais avoir connu cette sensation. Putin met je me tord la tête pour rien sérieusement ! Je dois juste laisser le temps faire et laisser cette chance à Vlad. Car oui, il l’a mérité, et cela serait tellement une fierté pour moi de compter Vlad parmi mes amis. Moi ce garçon qui parait si fière, si sûr de lui mais qui en réalité n’est rien de tout cela. Bien loin de tout cela. Je n’ai même pas envie de rentrer dans les détails de comment je me sens dans ma tête et par rapport au reste du monde. Cela serrait fort long mais surtout fort inintéressant !
Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire lorsque je vois mon acolyte faire un salut pour accepter ma proposition d’entrainement. J’espère que tu seras prêt mon ami, car c’est maintenant que les galères commence. Mais je ne doute pas que tu sois à la hauteur de nos entrainements, et je ne doute pas que tu seras digne de la maison de Serpentard. Je pense que tu représenteras vaillamment les couleurs de ta maison. Ho non, pour cela je n’ai vraiment aucun doute. J’éclate de nouveau de rire lorsque j’aperçois la tête de Vlad lors de ma proposition de rejoindre l’équipe. Je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises avec lui ! J’aime ça une personne qui pourrait me surprendre !
- Ca va ? on dirait que tu as vu un fantôme ou quelqu’un faire de la magie ! Je ne doute pas que tu feras de ton possible et tu as intérêt ! J’espère que tu t’y plairas et que tu trouveras ta place parmi notre équipe. En tout cas je ferais tout pour. Et puis, cela sera bien pour ton intégration de rejoindre l’équipe. Mais attention à toi tout de même, il peut y avoir des envieux parmi les gens de la maison. Tout le monde n’a pas le privilège d’intégrer l’équipe dès son arrivée à Poudlard.
J’ai l’impression d’avoir mis mal à l’aide Vlad. Ce n’est vraiment pas mon but ! Je choisi les joueurs en fonction de leur niveau certes mais également en fonction de leur tempérament ! Et je suis persuadé que notre équipe a besoin d’un mec comme Vlad. Il lui manque peut-être un peu de confiance en lui, mais tout viendra très vite. Et si nous partions maintenant courir ? Si nous partions faire notre footing en plein milieu de la nuit ? Il nous faudra être discret pour éviter de se faire chopper mais cela pourrait être une bonne chose, de nouveau un bon moment passé en sa compagnie.
- Alors dit moi le Russe, es-tu du genre à enfreindre le règlement ou à le suivre à la lettre ? Si c’est la première réponse, je te propose que nous partions dès à présent faire notre footing, l’air frais de la nuit nous permettra de tenir plus longtemps. Mais, il faudra que l’on soit prudent, je n’aimerais pas que tu te retrouves avec des emmerdes par ma faute. Même si tu sauras bien assez tôt que de trainer avec moi apporte souvent des ennuis.
J’espere vraiment qu’il va accepter c’est tellement plus sympa de courir de nuit, il n’y a personne pour nous déranger, nous bousculer ou même regarder. Non, nous serions que lui et moi tranquillement en train de faire des tours de château ! L’idée m’enchante vraiment. Aller dit oui s’il te plait. Bon après s’il refuse je ne lui en voudrais pas ! Cela serait en réalité une décision plus sage de sa part. Il faudrait que j’apprenne à le devenir sage, mais je ne sais vraiment pas comment ont fait ou comment on le devient. Non, c’est vraiment quelque chose d’inconnu pour moi je crois.
Sujet: Re: Discussion entre serpents Lun 3 Sep - 15:12
Discussion entre serpents
Cet éclat de rire semblait surréaliste venant de Luka. Lui qui semblait parfois si torturé dans ses pensées,avoir ce privilège de le faire rire avec sincérité, Vlad’ se sentait un peu fière d’amuser Luka. Il est toujours difficile de croire que des liens très fort pouvaient se créer en quelques heures. Et pourtant, c’était possible et c’était le cas en ce moment. C’était instinctif. Devant certaines personnes, on savait tout de suite si l’on allait devenir ami ou non. Il ignorait tout de Luka et de sa vie à part le peu qu’il lui avait dit et les rumeurs de couloirs. Il pouvait être effectivement un coureur de jupon, Vladislav le voyait autrement et s’en moquait un peu s’il l’était en fait, c’était sa vie. C’était comme si Luka l’autorisait à voir un visage qu’il cache derrière un masque devant d’autres personnes. Bien entendu, à force de jouer un rôle, il nous collait à la peau et les vieilles habitudes revenaient aux galops, mais le russe avait la sensation qu’il pouvait lui faire confiance, que Luka ne le traiterait pas comme les autres, qu’il ne tenterait pas de lui faire du mal.
- Ça va ? on dirait que tu as vu un fantôme ou quelqu’un faire de la magie !
Cette image le fit rire et sortir de ses pensées tellement elle était saugrenue au vu de leur monde. Des fantômes, ils en voyaient tous les jours. La magie, s’était leur source de vie. Sans, ils seraient comme des coquilles vides, elle faisait partie d’eux. Il eut un frisson en imaginant ce que devait ressentir un sorcier si on lui retirait sa magie. Il n’y avait pas pire torture pour un sorcier. C’était comme arracher une partie de nous-même, on en ressentait l’absence. Vladislav hocha la tête aux paroles de Luka sur le fait de rejoindre l’équipe et de se méfier des autres. Puis il lui adressa à nouveau un sourire. L’idée de faire partie d’une équipe ne le déplaisait pas trop finalement, si Luka le soutenait. C’est pas qu’il manquait de confiance en lui, c’est que ce n’était pas dans sa nature de se donner en spectacle. Il préférait la solitude, c’était moins ennuyeux que de subir les conneries des gamins jaloux. Clairement, il ne cherchait pas à s’intégrer, un ami comme Luka lui suffisait. Il voulait juste jouer au Quidditch.
Puis Luka lui proposa d’aller courir tout de suite, de devancer l’aube malgré les risques de se faire prendre. C’est alors que Vladislav remarqua l’heure avancée. Effectivement, ils avaient passé la nuit à parler et aucun d’eux ne semblait ressentir la fatigue. Bon, aucun doute les cours allaient être dur à vivre, ils ressentiront le contre coup. Mais l’idée lui plaisait trop pour s’en soucier. Sans demander, il se servit un deuxième shot qu’il descendit d’une traite avant de se lever, motivé. C’était bien un russe.
« Allons nous changer alors ! »
Il n’avait même pas relevé les dernières phrases de Luka. Il s’en moquait bien d’avoir des ennuis. Et il était assez grand pour prendre ses décisions seuls.
C’est ainsi qu’ils rangèrent leurs affaires, Luka recachant la vodka et les verres nettoyés d’un sort. Ils montèrent en silence se changer, bien qu’on voyait une certaine précipitation dans leurs gestes, excités par l’idée d’aller courir ensemble. Puis, ils se rejoignirent dans la salle commune et partir ensemble rejoindre l’orée de la forêt. A deux, ils réussirent à ne pas se faire prendre et purent passer un merveilleux moment en paix. Ils ne parlèrent pas pendant les exercices, n’en ayant pas besoin. Pourtant, ils gardèrent le sourire tout du long. Il n’y avait pas besoin de mots pour apprécier un moment avec un ami. Vladislav n’eut pas trop de mal à suivre le rythme de Luka, passant haut la main tous les exercices. Finalement, il avait une bonne forme physique. Il ressentait une certaine satisfaction, que ce soit d’avoir passé tous les tests de Luka que de ne pas avoir déçu ce dernier. Le temps passa, le soleil se leva. Ils rentrèrent à temps pour se doucher et se changer avant que les autres ne se lèvent et ne les voient. Ils se séparèrent, n’étant pas de la même année.Personne ne les vit ensemble, personne ne se douta qu’une amitié s’était créé entre eux, ou bien même qu’ils se connaissent. Inconsciemment, tout deux avaient envie que cette amitié reste juste entre eux. Comme quelque chose qu’ils ne voulaient partager avec personne d’autres, à garder jalousement, loin de la cruauté et de la jalousie des autres qui pourraient empoisonner leur amitié. Vladislav étant un solitaire, ce ne fut pas compliqué de cacher une telle chose. Et comme prévu, les cours de la journées furent une torture. L’adrénaline passée, la fatigue se faisait ressentir. Mais Vladislav ne laissa rien paraître et suivi ses cours comme de routine. Rien ne transparaissait dans son attitude ou ses expressions. C’était juste à eux.