J’avais décidé de me renfermer sur moi-même depuis l’histoire du couloir, certes cela daté d’aujourd’hu, mais j’avais l’impression que s’était il y a plus d’un mois. Je commence à être fatigué de tous ces regards qui pèsent sur moi à chacun dans mes passages dans les couloirs, les salles d’étude.  Dans leurs regards, j’ai l’impression d’être un monstre, une bête de foire. Et puis, Naeva et cette foutu lettre. Je ne voulais pas la lui écrire, elle était fausse, mais maintenant, je n’ai plus aucune carte en main pour lui prouver ce qui est vrai et ce qui est faux. Il fallait que je lui parle, que j’essaie de lui faire part de la situation sans qu’elle ne soit mise en danger.  Il faudrait que je lui parle loin de Poudlard. Loin du château. Sinon, le directeur serait immédiatement mis au courant. Je souffrirais de nouveau, mais cela n’est pas un problème, par contre, il s’en prendrait à Naeva pour rien. Et cela je ne le supporterais pas.


J’eu plus d’une fois envie d’aller rendre visite à Naeva et à Vlad à l’infirmerie. Mais je sais très bien, que je serais absolument pas le bienvenue. En plus, le directeur pourrait se méprendre et penser que j’essaie de me faire soigner des vielles blessures. Je suis donc coincé une nouvelle fois. Je ne peux parler à personne, je suis obligé me justifier vis-à-vis de mensonge créer contre mon grès. Je suis obligé de rester seul de mon côté, exécutant indirectement les volontés du directeur. Mais il faut que j’aille lui parler sérieusement, je ne peux pas la laisser dans le flou  comme cela, se serait injuste. Je n’ai pas à perdre une ami car un vieux fou essaie de tout faire pour me pourrir la vie. Je dois le faire discrètement. J’attendrais qu’elle sorte de l’infirmerie pour cela. Et puis merde ! Mon dos me fait mal, mon thorax, tout mon corps en réalité me faisait mal. Les rendez-vous un peu trop régulier avec notre très chère directeur sont de plus en plus compliqué à gérer. Personne ne le voit, sauf moi, mais mon corps est meurtri à de nombreux endroits. Les douleurs sont présentes constamment. J’ai besoin d’avoir une potion pour me calmer et calmer mes douleurs. Je décide d’attendre la nuit pour me rendre à l’infirmerie.


Lorsque j’arrive sur les lieux, tout est calme est silencieux. Madame Pomfresh est à moitié endormit. J’essaie de la réveiller au simple son de ma voix. Une fois qu’elle a les yeux ouverts, je lui raconte toute l’histoire dans les couloirs. Je lui annonce que c’est moi qui suis à l’origine de tout cela. Elle me regarde  d’un air sévère, mais m’écoute tout de même. Je lui explique ainsi que j’ai eu à frapper dans un mur à plusieurs reprises et que cela me fait souffrir. Je mets également en avant que vis-à-vis de la situation, il serait peu opportun que je reste dans ce lieu. Qu’il me suffirait juste d’une potion pour calmer la douleur. Après de longues minutes de discussion, j’arrive enfin à obtenir ce que je suis venu chercher. Je repars donc de l’infirmerie avec deux fioles de potion contre la douleur. Tout juste sortie du lieu, je vois un tableau qui m’observe. Je sais très bien que ce n’est pas le bruit que j’ai fait qu’il a réveillé, mais bien un chien de garde du directeur. Le regardant fixement, je lui dis :
 

- Court donc lui raconter ma venue, et précise lui bien que j’ai de quoi me soigner et apaiser mes douleurs. Qu’aucun enchantement n’a réussi à m’empêcher de me soigner.


Seule le tableau et moi-même savions la signification de ces paroles, et ce qu’elles voulaient dire. De plus, seul nous, étions en capacité de les entendre.
 

Maintenant, il fallait que je voie Naeva pour mettre toute cette histoire au claire. Je ne dû pas attendre bien longtemps. Alors que je m’en étais allé me balader dans la forêt interdit pour me dégourdir les jambes, mais plus particulièrement les pâtes, je la vis. Elle était là, elle semblait se balader et vouloir se perdre. Elle ne semblait pas s’être risquer à aller plus loin que la lisière. Me retransformant dans mon physique humain, j’attendis quelques minutes avant de passer par un chemin détourner pour aller à la rencontre par la gauche de Naeva. Je ne voulais pas qu’elle me pose des questions si j’étais arrivé de face.
 

Je m’approche discrètement mais en faisant un peu de bruit pour ne pas lui faire peur. Elle semblait paniquée, en colère. La vérité c’est que j’étais incapable de savoir ce qu’elle ressentait à ce moment-là. Je ne fis que la regarder avant de prendre la parole. Elle avait le droit de savoir, et ce peu importe les conséquences et le prix que j’allais devoir payer pour cet affront direct que je faisais au directeur. Je lui montrais ainsi que je n’avais pas peur de lui. Que je ne serais pas sa marionnette, et qu’il n’obtiendra rien de moi. Il peut me torturer autant qu’il veut. Cela fait mal au début, sur le coup mais après on oublie vite. Et puis je me refuse à lui donner la moindre importance. Et cela passe par une désobéissance et un mépris total. L’image de Naeava ainsi pleurante et à se faire mal aux mains m’est insupportable. Je finis par intervenir et me tien face à elle


- Tu devrais me taper moi, il ne ta rien fait cet arbre et puis tu te feras moins mal.


J’eu un sourire enjôleur pour essayer de la réconforter. Je sais très bien que cela ne suffira pas. Mais c’est déjà un début. Je ne supporte pas le fait de la voir ainsi. Et cela par ma faute et uniquement ma faute. Je ne suis qu’un cretin par moment. J’essaie de la prendre dans mes bras pour sécher ses larmes. Je finis tout de même par lui dire :


- Ecoute crois-moi ou non,  mais il ne faut pas que tu tiennes comptes de cette lettre. J’ai dû l’écrire pour obtenir une indulgence de la part du directeur. Ecoute je ne voulais pas te faire de la peine ni du mal. Mais tu sais très bien que ta cousine est capable de ce genre de chose. Je ne suis pas rentrée dans les détails la dernière fois. Mais je t’assure que tout ce que je t’ai dit l’autre fois et vrai. Cette lettre est une manière pour le directeur de me faire comprendre l’impact de mon geste. Ce n’était pas méchant de sa part. Il a juste voulu me faire comprendre qu’un tel geste pouvait avoir des conséquences sur d’autre personne. Et il a raison. Et je me dois, de te présenter mes excuses. Mais sache une chose Neava, c’est que je tien énormément à toi, et que je ferais tout pour te protéger. Et en particulier te protéger de Kathe.


Je suis particulièrement sincère dans mes propos. Je ne veux pas la perdre, cela serait un déchirement. Mais je sais également que moins elle en saura plus elle sera protégé. Je viens d’enfreindre une fois de plus une des consignes du directeur. Intérieurement, je suis  fière, je ne me laisse pas si facilement faire. Et depuis sa tour, il peut le voir j’en suis sûr. Cependant, une chose qui est sûr si jamais tout cela se sait, et que lui, ce batard le sait, je risque de passer un mauvais moment. Mais qu’importe, pour leur je dois être là pour Naeva, pour cette fille si gentille et si douce qui a sus trouver les mots pour me calmer.