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 Dans le Poudlard Express!

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Vladislav Wolkoff
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MessageSujet: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyJeu 23 Aoû - 23:22


En route pour Poudlard!








On ne peut pas dire que ses vacances d’été ont été de tout repos. Bien au contraire. Quand une personne agaçante vous claque le fameux « tu sais, il suffit d’une seconde pour voir sa vie basculer », et bien Vlad’ en avait fait l’expérience en la lecture d’une lettre. Une seule maudite lettre du Ministère de la Magie Russe et sa vie en Russie s’en était terminée. A peine avait-il fini sa quatrième année que sa mère l’attendait de pied ferme avec son éternel regard sévère, les bras croisés, tapant du pied dans un rythme régulier et rapide pour montrer son agacement de devoir attendre son fils. Il pourrait parier qu’elle était arrivée il y a quoi, cinq minutes ?  Une vraie boule d’« amour ». Elle ne lui laissa pas le temps de défaire ses valises que la maison était déjà vidée et leurs affaires expédiées en Angleterre. Et bien-sûr, Vlad’ dût tirer les verres du nez de sa mère tout le long du voyage dans l’espoir de comprendre le pourquoi de ce départ précipité. Usée par ses questions, elle finit par lui jeter la lettre, presque au visage. C’est là qu’il comprit. Son… père biologique était un mangemort. De ce qu’il en avait retenu de ses cours d’histoire de la magie à Durmstrang, l’Angleterre, et d’autres pays alliés, auraient subit plusieurs guerres pour des histoires de sang pur et impur. Il devait avouer que Vlad’ avait toujours eut du mal à comprendre ce point là. Lui ne faisait pas la distinction du sang car il mettait tout le monde dans le même sac. De même que pour lui, il n’y avait pas de camp de méchants et de camp de  gentils. Tout était une question de nuance, de personnalité, de façon de faire... Et puis il doutait sur le fait qu’un sang pouvait être pur. Il voyait mal l’être humain à son commencement faire cette distinction.

Bref ! La dernière guerre en date aurait été mené par un certain Voldymachinchose. Ces anglais, fallait toujours qu’ils choisissent des noms chelous. Du moins pour un russe, c’était bizarre. Donc ce tonton Voldy là, c’était le méchant qui voulait, pour résumer, asservir les non-magiques, les sang-mêlés et les créatures. En somme, ne valaient que les sorciers au « sang-pur », le reste n’était bon que pour l’esclavage ou pour mourir. Et ses sbires, bah c’était lesdits Mangemorts, dont son père. Du moins c’est ce qu’il avait compris. Depuis la guerre, le Ministère de la Magie faisait en sorte d’interroger tout ceux qui auraient eu un lien avec « les méchants », dont sa mère, épouse d’un Mangemort. A croire qu’il craignait le retour des forces du mal à nouveau. Sa mère ne lui avait jamais rien dit au sujet de son père à part qu’il était un bon à rien, un lâche, mais à propos de quoi ? Il ignorait tout de lui, de ce qu’il avait fait, et même de ce que sa mère avait fait et dans quel « camp » elle était. A vrai dire, il était tellement proche d’elle qu’il n’aurait aucune réaction si on venait lui annoncer qu’elle était coupable de crimes de guerre et qu'elle était mise en taule. Il se moquait bien de sa vie, et c’était réciproque. Tout ce qu’il savait réellement finalement, c’est que, pour son cas, le ministère anglais avait eu l’intelligence de ne pas le mêler à cette histoire qui ne le concernait pas et lui « offrait » la « chance » de finir sa scolarité à Poudlard en attendant le jugement. Pourquoi pas après tout, cela lui permettra de comparer l’éducation russe et anglaise et voire même d’étendre ses connaissances. Et enfin, il devait se l’avouer, il voulait en savoir plus sur son père. De toute façon, il ne serait pas étonné que l’affaire s’ébruite et qu’il fasse l’objet de menace par les « gentils ». Lui, le fils d’un Mangemort.

Une fois à Londres, Vladislav dut se débrouiller seul. Que ce soit pour s’habituer au pays, à la ville, et acheter ses fournitures. Heureusement, il parlait très bien l’anglais, sa mère parlant naturellement les deux langues. Il découvrit ce que les sorciers appelaient « le Chemin de Traverse ». Effectivement, il portait bien son nom. Très… loufoque ? De travers quoi. Il y en avait partout et il s’occupa à en découvrir ses multiples ruelles jusqu’au jour de son départ.

Il était à présent donc sur le quai de King's Cross, devant un énorme train rouge. Il ignorait s’il était réellement à vapeur ou s’il fonctionnait uniquement grâce à la magie, voire les deux, ce qui est plus probable. En tout cas il s'agissait d'un magnifique modèle de train à vapeur à l’ancienne et dans un état impeccable. Vlad’ aurait aimé pouvoir entrer dans la salle des machines et fouiner dans le « cœur » du monstre de métal. Par contre, galère pour trouver le quai, fallait le savoir qu’il devait foncer dans un mur, mais en observant les gamins, il avait trouvé l’entrée en suivant les écoliers aux gros chariots remplis de grosses malles et de cages avec des chouettes. Stéréotype du jeune écolier sorcier.

Donc revenons-en au moment présent. Il était donc sur le quai, seul, observant avec émerveillement le train. Puis il se secoua mentalement et monta, tentant de ne pas traîner d’avantage au risque de ne pas avoir de place. Heureusement, il était arrivé tôt et trouva une cabine vide. Il s’installa et ferma magiquement la porte d’un coup de baguette et baissa le petit volet. Ainsi, il n'allait pas être dérangé. Il s’assit et sortit quelques affaires pour le voyage. Dont deux livres. L’un intitulé « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom », qui traitait du « plus grand mage noir de tous les temps », comme une biographie avec un soupçon de psychologie pour tenter de comprendre ses agissements, et un sur un certain Harry Potter et la guerre des sangs. Il n’avait pas traîné pour en savoir plus sur son père, bien qu’aucun des livres n’en fassent mention, mais au moins il était plus instruit sur le sujet. Et enfin, il mit soigneusement à côté de lui une petite boîte en fer noir percée de multiples trous. Baissant les volets de la fenêtre menant sur l’extérieur, il mit la cabine dans une semi obscurité et se permit ensuite d’ouvrir ladite boîte pour voir si ce qu’il y avait à l’intérieur se portait bien et était bien installé. En regardant à l’intérieur qui était molletonné, il sourit en observant un petite chauve souris noire perchée sur une tige qui traversait la boîte, et qui le regardait de ses petits yeux tout aussi noirs. Il tendit son doigt et l’animal l’agrippa de ses petites griffes et le mordilla affectueusement avant de replier à nouveau ses ailes autour de lui et de retourner à sa sieste. Après tout, lui aussi avait souffert du décalage horaire et Vlad’ s’occupait à l’habituer à redormir le jour et vivre la nuit. Puis il entendit quelqu’un essayer d’entrer. Instinctivement, Vlad referma la boîte avec soin et posa une main protectrice dessus. Après tout, il n’avait posé qu’un simple sort de verrouillage pour les gamins de premier cycle, des sorciers de son âge n’auront aucun mal à déverrouiller cette porte et s’engouffrer dans son espace vital. Bref, soit, il avait l’habitude maintenant.

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Eriu Selwyn
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyDim 26 Aoû - 21:08
Dans le Poudlard Express!
feat Vladislav Wolkoff
Vacances... C'est le nom qu'on donne généralement à cette période de l'année. L'été venu, les écoles ferment leurs portes, les élèves rentrent chez eux, heureux d'avoir un peu de repos et de revoir leur famille. Ils partent parfois visiter d'autres régions, voire d'autres pays, revenant avec pleins de souvenirs en tête. Et, quand la rentrée approche, ils la redoutent avec angoisse ou l'attendent avec enthousiasme, retrouvant le rythme de travail mais aussi les amis, partageant tous les bons moments des deux derniers mois, ainsi que les moins bons. Les couloirs du château, la fraîcheur du décor pourtant ancien, les professeurs chaleureux ou non... Mais moi, je n'étais pas dans cette mentalité.

C'était la première fois que j'avais du supporter de partager ma mère avec quelqu'un d'autre pour mon anniversaire. Cet idiot de moldu qui croyait que je lui en voulais uniquement parce qu'il prenait la place de mon père disparu... Plus que jamais, je sentais le poids du sang de mes quelques ancêtres non-sorciers, transmis par ma mère. Mon père, mon vrai père, n'était autre que Midas Selwyn, un Sang-Pur. Je puisais mes forces en mon nom, celui qu'il m'avait transmis. Personne ne devait savoir que j'étais une impure. Personne. Ni mes amis, ni mes alliés, encore moins mes ennemis. Ce Jeremy ne lui arrivait pas à la cheville. Inutile de lui faire croire qu'il avait une chance d'entrer dans mon cœur. Deux mois en compagnie de mon beau-père... Combien de fois ai-je résisté à l'envie de lui jeter un sort, histoire qu'il comprenne une bonne fois pour toute ? Mais je ne l'ai pas fait. Par respect pour mon mère et – puah – par respect de la loi. Autant dire que j'étais plus que ravie de retourner à Poudlard. L'année prochaine, je m'arrangerai pour ne pas rentrer...

Ma mère m'avait amenée de Leek à la gare, s'arrangeant pour partir le plus tôt possible sans que son époux remarque les drôles d'affaires que je transportais, parmi lesquelles un balai volant et un hibou Grand-Duc, Ríoghnach, dite Reine. J'étais stupéfaite qu'il ne remarque rien, mais il faut croire que l'absence de magie les rend moins lucides... De même que les passants qui pourtant, à la gare, voient passer, chaque année, à la même heure, des bandes de gosses avec cette même gamme d'objets insolites, plus ou moins dissimulés par un plaide.

J'ai réussit à convaincre ma mère de ne pas m'accompagner sur le quai. C'était loin d'être bon pour mon image, hors elle était le centre de mon attention. Elle m'a proposé de revenir pour les prochaines vacances, j'ai refusé. Alors elle m'a dit à l'année prochaine. Je n'ai pas répondu. Comment le lui annoncer ? J'avais beau, la plupart du temps, me moquer des sentiments des autres, Fíona restait ma mère, est-ce que je pourrais un jour la regarder en face après cela ? Mais elle avait fait son choix avant d'en connaître les conséquences. Elle avait choisit l'amour plutôt que sa fille. Elle avait renoncé à moi... Et je devais la voir différemment désormais. Néanmoins... Je ne trouvais pas le courage de lui annoncer comme ça, en quelques minutes en sortant d'une voiture... Impossible, je me poserai une fois au château, un parchemin, une plume et de l'encre sur le bureau (dans un coin planqué, une salle de classe vide peut-être, un endroit où je serais à l'abris de l'indiscretion de certains Serpentard) pour lui envoyer une lettre, peser mes mots, trouver la meilleure formulation pour ne pas la faire souffrir... Bien sûr que si, elle souffrira, de toute manière...

Une valise, la cage de ma Reine et mon balais sous le bras, enroulé dans un tissu aux couleurs de ma maison, je prend le chemin de la voie au nom si étrange pour les né-moldus. Si on regarde bien, on devrait très vite les trouver, ces ''sang-de-bourbe''. Mais je n'avais pas la patience, ni l'envie, de découvrir qui je n'avais pas intérêt à côtoyer, pour mon image. Qui, après tout, pouvait bien s'intéresser à des êtres de leur espèce ? Des ignorants de nos coutumes, totalement perdus, qui peine à découvrir l'emplacement du quai ? 9 ¾... Ceci est la base de tout enseignement sorcier. Ne pas le savoir, c'était prouver qu'on avait pas sa place dans mon monde. Oh, je n'ai rien contre eux, ils n'ont pas choisi. J'acceptais simplement l'opinion commune pour règle, même si je n'y accrochais pas, du moins pas totalement...

J'interrompais ma réflexion. Passer le mur me fit l'effet d'une douche froide sur mes pensées. Le panneau indiquait clairement que je me trouvais au bon endroit. L'horloge à ses côtés pointait une heure parfaite pour arriver : ni limite, ni trop en avance. Une mine supérieure sur le visage, je n'offre à personne la moindre miette d'attention. Ça a le don d'irriter, m'arrachant presque un sourire satisfait lorsque j'entendis une voix féminine m'appeler dans mon dos. J'entre plutôt dans le train qui m’amènera vers mon refuge. Ce lieu qui, enfin, m'éloignait de ce maudit Jeremy.

Je choisis un wagonnet au hasard et tente d'ouvrir la porte, mais celle-ci refuse. Après une petite dizaine de secondes, ne tenant pas à me donner en ridicule (en continuant en vain ou en battant en retraite), je décide de sortir ma baguette pour la déverrouiller d'un sortilège, tellement basique que n'importe quel Première Année pourrait le faire d'ici quelques cours. Le bout de bois de houx me manifesta sa joie de me revoir d'une vague de chaleur. Je me refusais à lui répondre de vive voix, mais si elle avait pu sonder mon cœur pour y trouver mon désir de puissance, elle ressentirait que c'était réciproque. A la place, je tapotais la poignée en prononçant la formule :

- Alohomora !

Non pas que j'en avais véritablement besoin (j'avais tenté de m'entraîner aux sortilèges informulés l'année dernière), mais je préférais éviter l'échec et, si possible, impressionner les nouveaux. Bon, après, ça ne servait pas à grand chose, enfin...

Je tombais sur un élève que je n'avais encore jamais vu, mais trop vieux pour n'avoir que onze ans. Ma curiosité aussitôt piquée, je refermais la porte par un Calloporta simplissime puis posa mes affaires et m'installa, les bras croisés, en face de l'inconnu. Je n'étais là que par hasard, mais j'avais fait le bon choix en forçant, me semblait-il : je m'aimais pas qu'on m'interdise quoi que ce soit. Mais maintenant, je suppose qu'il me faudrait parler. Les réponses m'intéressaient, en revanche. La connaissance est toujours utile.

- Salut. Qui-es-tu ? Moi, c'est Eriu Selwyn.

J'espérais qu'il savait un peu qui était mon père, ou au moins qu'il savait que les Selwyn étaient des Sang-Pur. Sans forcément être au courant que ce n'était pas mon cas. Comme à n'improte quelle présentation.

- Pourquoi ne t'ai-je jamais vu à Poudlard ? Tu sembles trop vieux pour être un Première Année...

Rajoutons des questions. On n’obtient pas souvent ce qu'on ne demande pas. Mais il m'en restait encore...

- Et surtout, pourquoi tu as verrouillé la porte ? Tu caches un secret ? Je dois te prévenir, les secrets à Poudlard ne résiste jamais longtemps. A moins de l'avoir protégé de sortilèges, et encore...
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Vladislav Wolkoff
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyDim 26 Aoû - 22:32


En route pour Poudlard!








La porte qu’il avait consciemment protégé d’un très simple sort de verrouillage s’ouvrit donc. Il serait mal aisé de sa part d’utiliser un sort plus puissant au cas où se serait un préfet qui passe et souhaite entrer. Loin de lui l’envie de subir un rappel du règlement dès le début, ça va aller, mais au moins ça bloquait les plus jeunes, les plus bruyant, les plus ennuyeux, les plus bêtes, je continue ? Il y a ceux aussi qui, fasse à une porte fermée, ne cherchent pas à forcer et partent tout simplement chercher une autre place ailleurs. Après tout, une porte n’est pas fermée sans raison. Et malheureusement, il y avait ceux qui ne supportaient pas qu’une porte leur soit verrouillée. Le genre de personne qui considérait avoir tous les droits. Enfin bref, le monde était ainsi.


C’est alors qu’une jeune adolescente qui devait avoir à peu prêt son âge entra. Brune, long cheveux, peau clair, yeux bleu au premier abord, une description physique dont le regard hautain n’allait pas du tout.  


 *Bonjour ? Est-ce que je peux m’asseoir ?*

Non non, c’était pas le genre de la maison apparemment. C’était plutôt « une porte fermée ? Et alors ? Il y a quelqu’un ? Et alors ? Je fais ce que je veux car j’en ai le droit, je suis au dessous de tout si je dérange c’est pas mon problème ». Bref, Vladislav resta pourtant muet, la suivant juste du regard sans réelles émotions, sa main gauche toujours sur la boîte de son compagnon, sa jambe gauche repliée sur celle de droite et son coude droit appuyé contre le rebord de la fenêtre, sa main supportant sa mâchoire. Elle reverrouilla magiquement la porte - c’était juste pas louche de sexes opposés enfermés dans une cabine, bravo l’embrouille- et s’installer. Il avait bien vu la curiosité briller une seconde dans son regard lorsqu’elle avait ouvert la porte, aucun doute qu’il allait bientôt savoir pourquoi. Bingo ! Que l’interrogatoire commence !

Il l’écouta se présenter et poser des questions. A sa manière de parler, on aurait presque dit qu’il aurait dû savoir qui elle était, mais alors il en savait fichtrement rien. Il ne connaissait personne en Angleterre, surtout pas une gamine. Il la laissa finir de poser ses questions, attendit quelques secondes au cas où d’autres lui viendraient en tête puis après une longue et silencieuse expiration nasale, la fixant toujours sans bouger, il se redressa légèrement sans quitter sa pose. Pendant ce laps de temps, il s’était demandé si ça valait la peine de répondre. Sur le coup, il n’y voyait aucun intérêt, MAIS, ne sachant qui elle était, ni dans quelle école on l’avait intégré à part ce qu’il en avait lu, autant faire le gentleman et répondre à la demoiselle au cas où elle pourrait lui apporter quelques informations utiles. Après tout, pour le moment, il n’avait que ça à faire. Il inspira donc pour enfin prendre la parole de son accent russe bien qu’il maîtrisait très bien l’anglais.

« Je me nomme Vladislav Wolkoff. »

Pas de bonjour, pas de enchanté, ce n’était pas des formules naturelles et instinctives pour lui. Si elle était de ceux qui lisait les journaux, et il espérait que non, qu’elle était une banale adolescente qui s’en moquait des info, son nom allait peut-être lui dire quelque chose. Après tout il ne savait pas qui il avait en face d’elle, le nom Avery a put en attirer plus d’un parmi les nombreux titres de ces dernières semaines.

« Je viens de Russie. Notre déménagement en Angleterre m’oblige de finir ma scolarité à Poudlard. Effectivement je ne suis pas un premier année. J’entre en cinquième année, j’ignore encore dans quelle maison. Si j’ai verrouillé la porte c’était simplement en quête de tranquillité. Et toi pourquoi l’as tu ouverte et refermé ? »

Juste cette question l’intéressait pour le moment. De quoi peut être en savoir un peu plus sur le genre de la personne en face d’elle et si une discussion pourrait être intéressante ou ennuyeuse. .

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Kathleen Sherwood
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyLun 27 Aoû - 23:18
"Contrôle de routine."



Kathleen, dont le tour était venu de traverser le train de long en large pour y faire une ronde, venait d’être informée par la Préfète de Gryffondor qu’elle et son homologue masculin n’avait pas encore eu le temps de parcourir le dernière wagon du train et qu’il fallait éventuellement qu’elle et son collègue commencent par là-bas pour s’assurer que tout s’y passe bien. Après avoir affirmé qu’elle avait reçu le message cinq sur cinq, la rousse s’en était directement allée vers le wagon de queue, non sans réprimander sur son passage quelques jeunes élèves qui faisaient des bêtises.

Arrivée au dernière wagon, elle commença à le traverser, répondant aux questions des uns et rappelant les règles aux autres jusqu’à ce qu’elle tombe sur une fillette de onze ans en larmes. Tentant d’abord de la rassurer, Kathleen dut rapidement se rendre à l’évidence qu’elle n’était pas très douée (et c’était un euphémisme) avec les enfants. Voyant que les paroles de la Serpentard ne rassuraient en rien la gamine, une Poufsouffle de septième sortit du compartiment d’en face et intervint, libérant ainsi la rousse de ce fardeau.

Poursuivant sa route en abandonnant la jaune et noir aux jérémiades de l’enfant, Kathleen passa à côté d’une porte dont le volet avait été baissé. La règle que le Préfet-en-Chef avait donnée concernant cela était simple : s’assurer que la porte restait déverrouillée et qu’aucun élève ne faisait de bêtise à l’intérieur. Il pouvait être envisageable que quelqu’un soit simplement en train de se reposer durant le long voyage, donc il fallait simplement ouvrir doucement la porte et jeter un coup d’oeil rapide.

Tentant de faire coulisser la porte du compartiment, la Préfète se rendit compte que celle-ci avait été verrouillée. Dégainant sa baguette, elle la pointa sur le panneau de bois et murmura la formule de déverrouillage. S’attendant à trouver de jeunes élèves en train de faire des idioties, elle ouvrit la porte d’un coup sec et presque bruyant, apparaissant dans l’encadrement. Contrairement à ce à quoi elle s’attendait, elle se retrouva face à un élève qui devait avoir son âge, si ce n’est plus. Se rendant compte de son erreur, elle resta un instant silencieuse avant de dire :

« Je pensais que vous étiez des enfants qui faisaient des bêt.... » Elle laissa sa phrase en suspens lorsque son attention se posa un bref instant sur la deuxième personne qui se trouvait dans le compartiment. S’adressant à la demoiselle elle lança : « Ah. Selwyn. Tu connais la règle, pourtant : pas de porte verrouillée. Je ne le répéterai pas. »

Aux yeux de la demoiselle, ce n’était pas tant les jeunes élèves en pleine élaboration d’un plan machiavélique qui se devaient d’être surveillés, mais plus les élèves un peu plus âgés qui pouvaient éventuellement fêter leur retrouvailles de manière peu orthodoxe... D’ailleurs, aucune explication n’avait été donnée quant à ce qu’ils devaient faire dans pareille situation. S’apprêtant à refermer la porte coulissante, elle se rendit compte d’un détail. Arrêtant son geste, elle plissa ses yeux en observant attentivement le jeune homme et demanda : 



« Vladislav Wolkoff ? » Comprenant qu’il s’agissait bien de lui, elle poursuivit : « Je suis Kathleen Sherwood, Préfète des Serpentards. C’est moi qui vais t’accompagner jusqu’à la Grande Salle et te donner de plus amples informations concernant ce que tu te dois de faire jusqu’à ce que tu sois réparti dans l’une des quatre maisons. Bref, tu n’auras qu’à m’attendre sur le quai de la gare une fois que nous arriverons à Pré-au-Lard... Okay ? T’as des questions ? »

Ignorant totalement Eriu Selwyn, fille avec qui Kathleen partageait son dortoir et qu’elle n’appréciait pas vraiment parce qu’elle l’avait toujours trouvée trop sensible à son goût, la rousse attendit d’obtenir une réponse de la part du jeune homme. En attendant, elle tenta de se souvenir si elle devait lui dire quoi que ce soit de plus que ce qu’elle avait dit jusque là... Elle était presque sûre d’avoir tout dit, mais au pire des cas, elle pourrait toujours lui redire ce qu’elle avait omis de mentionner pendant leur trajet jusqu’au château.


Codage par Libella sur Graphiorum
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Eriu Selwyn
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyVen 31 Aoû - 13:56
Dans le Poudlard Express!
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C'était bien un nouveau, ce certain Vladislav. Tant mieux, c'était beaucoup plus agréable que de devoir assumer l'avoir oublier. Aucune erreur à endosser. Et peut-être un potentiel nouvel allié. Mais j'en doutais. Même s'il ne connaissait personne, un Cinquième Année serait beaucoup moins manipulable qu'un Première Année. Et puis je préférais davantage utiliser les membres de ma propre maison (même s'il avait une chance sur quatre pour y atterrir). Globalement, nous n'étions pas les plus aimés, ainsi il n'y avait pratiquement qu'un Serpentard pour connaître notre réelle valeur et, parfois, nous faire confiance. Du moins, si on choisit bien notre cible. Comme je tâcherai de le faire au banquet de ce soir.

En dehors de ça, j'étais surprise par ce premier aperçu de l'éducation russe, puisqu'en dehors de son accent, il parlait anglais sans problème. Moi qui avait toujours détesté les langues étrangères – j'avais tenté en vain d'apprendre le français avant mon entrée à Poudlard – cela me dépassait. Bon, bien sûr, ce n'était qu'une partie qui ne reflétait pas forcément tout, aussi je ne pouvais souhaiter ou non sa venue parmi nous. Mais puisque le seul cours de langue au château était l'étude des runes, c'était dommage que des capacités limitées se tournent vers cela.

C'était mon attitude qui semblait l'étonner, en revanche. Au moins, il avait le cran de demander des explications, il n'était pas de ces crétins à s'écraser face à mon aura. C'était plutôt amusant, de voir leur réaction, mais l'échange prenait fin beaucoup trop vite à mon goût. Pas d'autres piques à lancer, rien d'autre que des incapables à peine plus courageux que des limaces. Quoique les limaces sont peut-être très courageuses mais qu'on ne s'en rend seulement pas compte ? Ah, c'est donc pour ça que la maison au lion existe encore : il faut bien un endroit pour répartir les limaces chétives et gluante... Bref, je m'égare...

- Oh... Et bien, c'est évident, non ? J'ai voulu entré et c'était fermé. Et pour passer une porte fermée, il faut soit l'ouvrir, soit passer au travers. La première solution m'était la plus accessible. » Ma réponse était accompagnée d'un haussement d'épaule, montrant qu'effectivement, je considérais qu'elle allait de soi. « Je resterai discrète alors. Pour ne pas troubler ta tranquillité. A moins que tu n'ais d'autres questions ?

C'est pourquoi je tiens ma langue, ne demandant pas ce qui se trouvait dans la boîte malgré la curiosité qui me dévorait. Ça, et puis l'arrivée soudaine d'une fille que je ne connaissait que trop bien pour être de la même maison ET de la même année : Miss Kathleen Sherwood dans toute sa splendeur. Je savourais la petite seconde où elle resta sans voix, hésitante. Mais elle ne dura pas.

-Je pensais que vous étiez des enfants qui faisaient des bêt.... Ah. Selwyn. Tu connais la règle, pourtant : pas de porte verrouillée. Je ne le répéterai pas.

Et ça commence... Pourquoi avais-je l'impression qu'elle savourait sa remontrance ? Oh, je ne comptais pas me laisser faire, ça ferait une très mauvaise première impression. Mais cette année s'annonçait épique. Je sentais déjà qu'elle invoquerait continuellement son badge contre moi. Mon ego ? Non, il allait très bien. Je n'avais pas envie de sanctionner les infractions sachant que certaines étaient juste stupides. Comme le couvre-feu. Et puis, j'avais le Quidditch qui me prenait une grande partie de mon temps, l’approche des BUSES m’imposait plus de révisions... Non, les préfets étaient juste les esclaves de l'administration. Et ce n'était pas une bonne chose pour se faire des alliés. En revanche, pour s'amuser de ses ennemis, c'était l'atout parfait.

- Ah, Sherwood, depuis quand t'intéresses-tu aux règlements ? » dis-je en tâchant d'imiter son ton supérieur avant de poursuivre plus naturellement. « Plus sérieusement, non, je ne savais pas, si je le savais, je le referais tout de même et surtout pas pour t’obéir. D'autant plus que je te sais capable d'inventer cette règle simplement pour m'embêter. C'est pas un petit badge qui te donne du pouvoir, mais ce que les gens font en retour. Alors tu devrais passer ton chemin. Je suis sûr que tu as énormément de corvées à faire, en tant que préfète.

Je fis un petit geste du dos de la main, l'air de dire « bon vent ». D'accord, d'accord, ce n'était pas forcément une excellente idée de la provoquer, mais l'année commençait à peine, ce n'est qu'un échauffement. Sinon, je devrais bien avouer qu'elle me décevrait.
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Vladislav Wolkoff
Vladislav Wolkoff
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptySam 1 Sep - 12:05


En route pour Poudlard!








 
Alors que Vladislav regardait la jeune fille devant lui, calme et impassible, à l’entente de sa réponse, un sourire en coin d’amusement apparut avec un petit ricanement nasal discret. Il n’était pas moqueur, mais sa réponse l’amusait tellement elle était franche et censée. Il aimait sa répartit. Oui, pourquoi pas. Vladislav appréciait sa réponse et se disait qu’elle ne serait pas trop gênante le temps du voyage.


« Réponse tout a fait censée. »


Il avait très bien remarquée le regard de la demoiselle sur la boîte de Noct’ qu’il caressait du pouce instinctivement. L’animal s’était sûrement déjà rendormi. Lorsque Eriu lui demanda s’il avait d’autres questions, il n’eut guère le temps d’y réfléchir et de répondre qu’une autre demoiselle faisait son apparition. Vladislav suivit l’échange en silence, s’amusant sans le montrer des petites pics que les deux se lançaient. Il ne dit rien sur la dite porte fermée, car s’était Eriu qui l’avait refermé. Elle serait resté verrouillée après son sort à lui, il en aurait assumé les conséquences, profitant qu’il était nouveau pour faire passer la pilule pour cette fois. Mais là, grâce à Eriu, pas besoin de se prendre la tête avec ça. Puis il semblerait que les deux filles avaient des choses à régler et c’était beaucoup plus distrayant. Surtout que sa camarade de compartiment avait une sacrée répartit que le russe appréciait. C’est qu’elle mordrait presque ! Il aimait ce comportement. Et l’autre fille l’avait directement accusé elle, alors autant savourer le spectacle. Vladislav ne connaissait encore réellement personne, mais s’ils avaient tous un caractère aussi bien trempé, l’année risquait d’être divertissante. Du moins il espérait ne pas trop s’ennuyer. Quoi qu’avec ses filles aux attitudes bourgeoises et hautaines, il aurait de quoi rire, trouvant ces comportements ridicules. Quoi que ça allait bien à Eriu pour le moment, elle ne partait pas trop dans le ridicule. Dans ce contexte, c’était plutôt comique et approprié, purement moqueur envers la préfète qui ne faisait que son travail.


Le visage toujours de marbre, il regardait alternativement les deux serpentards. Il en était à regarder Eriu qui envoyait la préfète voir ailleurs d’un geste de la main lorsque cette dernière s’adressa à lui avec son nom entier, attirant son regard et son attention.


Kathleen Sherwood,c’était donc son nom. Il ne dit rien ni ne fit de geste pour lui montrer que c’était bien lui. Le simple fait d’avoir tourné la tête à son nom était suffisant pour lui faire comprendre qu’il était bien celui qu’elle cherchait. Vladislav reprit ses mots.



« Okay. Pas de questions, tout est clair. »



Que ce soit à Kathleen ou à Eriu, il devait s’avouer que pour le moment, il n’avait pas de questions. Il improvisait face à l’inconnu. Comment savoir quelle question poser quand on ignorait ce qui nous attendait ? Il jeta un regard à Eriu, montrant qu’il s’adressait aux deux.


«  A moins qu’il y ai des choses que je dois savoir en tant que nouvel arrivé à Poudlard et étranger du pays ? »


Cette question était simple et bien trouvée. Ainsi, il les laissait juger de ce qu’ils devraient savoir ou non pour le moment. Une question ouverte qui permettait d’élargir la réponse à l’infini. Elles pouvaient lui raconter tout ce qu’elles voulaient comme ça et lui n’avait pas à se prendre la tête à poser des questions précises et qui pourraient être inutiles. Après, elles pouvaient très bien l’envoyer bouler, il s’en moquait, tant que son voyage se faisait dans le calme et la tranquillité.


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Kathleen Sherwood
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MessageSujet: Re: Dans le Poudlard Express!   Dans le Poudlard Express! EmptyLun 3 Sep - 21:46
"Contrôle de routine."



Afin de faire comprendre à Eriu qu’elle n’attendait aucune réponse de sa part et qu’elle pouvait dès lors se taire, Kathleen lui fit un geste de la main pour lui signifier qu’elle pouvait fermer son clapet. Le geste en question était le suivant : ses quatre doigts serrés s’éloignèrent du pouce, donnant ainsi l’aspect à sa main d’un serpent ouvrant sa gueule, puis, d’un geste sec, elle referma ses doigts. Elle fit tout cela sans lui adresser le moindre regard, ses yeux étant posés sur Vladislav dont elle attendait la réponse. Il la lui donna d’ailleurs très rapidement, non sans reprendre au passage les mots qu’elle avait employés. Ce détail la fit sourire, mais elle ne put s’empêcher de répondre à la deuxième prise de parole du russe :

« Oh... Hum... La seule chose qui me vient à l’esprit, là-maintenant, c’est qu’il faut que tu saches que les élèves de Poudlard n’aiment pas trop quand l’une des personnes de leur maison leur fait perdre des points avant même que l’année ait commencé. Quand ça arrive, les gens font regretter cette perte de points à l’élève fautif, de manières qui sont parfois très ingénieuses. Si ça te rassure, sache que certains élèves qui ne sont pas nouvellement arrivés à Poudlard et qui ne sont pas non plus des étrangers oublient parfois cette règle... »

Cette information, bien qu’entièrement vraie, n’était pas réellement adressée à Vladislav, mais plutôt à Eriu. Kathleen ne lui avait pas lancé le moindre regard pour autant. Toujours dans l’encadrement de la porte coulissante qu’elle avait ouverte, elle posa une main sur le rebord, juste à côté de sa tête. Elle savait que sa manière de parler et de se tenir étaient parfois sujet de moquerie, mais elle n’en avait pas grand chose à faire. Après tout, elle n’y était pour rien si son éducation était celle qu’elle avait eue. Cette année cependant, étant donné qu’elle allait être plus facilement irritable que les années précédentes, il y avait de fortes chances pour que son vocabulaire soit... Plus fleuri qu’auparavant.

« Alors qu’ils feraient mieux de s’en rappeler, tout comme du fait que les Préfets ont la possibilité de retirer des points. » lâcha-t-elle en glissant son regard sur Eriu. « Selwyn, je sais que, même si tu dis le contraire, tu envies mon poste... Ce n’est cependant pas une raison pour te montrer odieuse. Sur ce... » Elle recula d’un pas, sortant de ce fait du compartiment, et lança au sorcier : « A plus tard, Vladislav. »

Elle n’avait pas laissé le temps à sa camarade de répliquer quoi que ce soit. Sans qu’elle la touche, la porte coulissant glissa et se referma d’un coup sec. Ce qu’elle avait dit à Eriu n’était pas infondé : en traversant le train, elle avait entendu des filles avec qui elle partageait son dortoir parler du fait que la Selwyn n’avait pas apprécié voir le poste de Préfète lui passer sous le nez, mais encore fallait-il savoir s’il s’agissait de la vérité ou d’une rumeur. Kathleen ne doutait pas que, si c’était vrai, Eriu saurait lui faire payer le fait qu’elle ait obtenu le titre qu’elle convoitait. Sans attendre une seconde de plus, la Préfète s’en alla afin de terminer sa ronde et retourner dans son compartiment.


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