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 Quand les familles s'en mêlent

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Luka oz
Luka oz
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MessageSujet: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMar 28 Aoû - 11:56





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




Un mois, cela faisait déjà un petit mois que les cours à Poudlard ont repris. Rien ne semble jamais avoir changé depuis six ans.  Toujours les même cours, généralement toujours les mêmes professeurs. Toujours les même situations qui se répètent encore et toujours. Une vie monotone qui se déroule entre quatre murs. Je sais que je ne devrais pas être autant pessimiste. Je suis loin de tout ce cinéma , de cette cours qui se déroule dans le manoir de ma famille. Plus de repas, plus de fausseté forcé. Au moins, ici, je peux être la vrai personne que je suis. Bien sûr, vis-à-vis de certaine personne, tel que Kathleen,  je suis obligé de rester cette personne digne représentant de la famille OZ. Quelle connerie ! Mais je suis obligé, je dois représenter ma famille dans chacune des situations. Ma mémoire ce relance dans un certain nombre de souvenir de repas ennuyeux et loin, où j'ai dû être parfaitement habillé, connaitre par cœur toutes les règles de courtoisies. Je secours la tête, et je sors de ma salle commune. Je ne dois plus penser à tout cela. Non.  Il est bientôt 16 heures, si je me débrouille bien, je pourrais aller me balader au moins une petite heure loin de ce château.  C'est ça le bonheur d'être un animagus, la possibilité de pouvoir s'enfuir, de pouvoir fuir cette partie humaine pour se laisser porter par les quatre puissantes pates d'un loup. La simple idée de me transformer me donnée une bouffé d'air. Pendant au moins une heure je serais libre. Personne ne pourra venir m'emmerde pour des explications sur le dernier cours de potion ou une autre conneries.

J'essaie de ne pas marcher trop vite dans le château pour n'attirer aucune attention sur moi. Je suis habillé comme à mon habitude avec une chemise noir, la cravate de ma maison et le pull de ma maison par-dessus. J'avance de plus en plus vite, je vois le bout du couloir. Le soleil est de plus en plus faible. Une chance pour moi, il ne devrait pas avoir beaucoup de personne dehors. Je fais le tour du parc, en vérifiant bien que je ne suis pas suivit. Personne ne sait ! Personne ne sais ce que je suis, et personne ne doit savoir. Je ne permettrais pas que l'on m'enlève ma seule source de liberté. Je me précipite d'un pas de plus en plus rapide vers la lisière de la forêt interdite. Mon impatience est insupportable.  Sans m'en rendre compte, je me met à courir, à courir de plus en plus vite, et en l'espace d'un soupir mes mains deviennent des pâtes, et la seconde qui suit, je me retrouve à quatre pattes, et touffu d'une épaisse fourrure. Je me suis transformé, je suis devenue ma partie libre, celle qui prend l'apparence d'un imposant Loup.

Mais ! Quel con je fais ! Je regarde les alentours, je me suis transformé avant l'arrivée de la foret. Je regarde autour de moi, personne. Je respire. Je me dirige vers la foret lorsque j'aperçois une silhouette que je connais un peu trop bien. Je rentre le plus rapidement dans la foret, comme cela si elle s'y risque, elle aura la peur de sa vie. Ce n'est pas tous les jours qu'elle doit se retrouver face à un loup. Je suis vraiment dans les deux premiers mètres de la foret. Je me terre, j'essaie de bouger le moins que possible. Non Kathleen Sherwood ne doit pas savoir que l'un des enfants de la famille Oz est un animagus, cela serait un déshonneur que je ne supporterais pas, mais surtout que mon oncle ne me pardonnerait pas.


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Kathleen Sherwood
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMer 29 Aoû - 0:38
"Quand les familles s'en mêlent."



Mercredi et jeudi, Kathleen n’avait pas quitté l’infirmerie, y restant deux jours complets sans pouvoir se rendre en cours. Le vendredi matin, elle avait insisté pour que l’infirmière la laisse partir, assurant qu’elle allait bien mieux et qu’elle tenait à aller en cours. N’ayant que très peu dormi, des cernes s’étaient formées sous ses yeux éteints. Sans énergie aucune, elle avait suivi les cours en silence, ne répondant qu’aux questions qui lui étaient directement posées étant donné qu’elle n’avait pas la force, qu’elle soit mentale ou physique, pour lever la main. Une fois les cours terminés, Kathleen était directement sortie du château, emmitouflée dans son pull anthracite que les élèves ne mettaient normalement au-dessus de leur chemise que pendant l’hiver. La rousse avait besoin d’air frais.

Ses cheveux, plus ternes qu’à l’accoutumée, étaient attachés en une queue de cheval d’où bien des mèches s’échappaient. Bien qu’épuisée, la Préfète se devait de remplir les tâches que lui incombaient son nouveau rôle. C’est donc avec le visage pâle comme la mort qu’elle traversait le parc, faisant d’abord un tour aux serres avant de se diriger vers la Forêt Interdite. Elle devait juste s’assurer qu’aucun élève ne profitait de la fin des cours pour forcer l’entrée de la serre contenant les plantes dangereuses ou pénétrer dans la Forêt Interdite. Comme si l’univers tout entier s’était ligué contre elle, elle aperçut au loin un jeune homme qui courrait en direction de la forêt, sans doute pour s’y réfugier. Plissant légèrement ses yeux verdâtres, elle reconnut... Luka Oz.

Pour l’avoir vu plus d’une fois aux nombreuses fêtes auxquelles elle avait participé depuis qu’elle était enfant, la Préfète connaissait déjà le Serpentard. Elle ne l’appréciait pas, mais faisait quand même les efforts nécessaires pour paraître courtoise. S’il y avait bien à Poudlard un élève devant lequel elle respectait la totalité des règles de bienséance qui lui avaient été apprises, c’était devant Luka Oz. Elle le savait capable de faire remarquer à Emma et William le moindre faux pas qu’elle faisait. Elle n’en avait, jusqu’à sa rentrée en cinquième année, encore jamais faits... Ce qu’elle ne savait pas, en revanche, c’est qu’il avait la capacité de se transformer en loup. Figée face au spectacle qui s’offrait à elle, Kathleen s’arrêta net. Le Serpentard était donc un Animagus...

Se remettant peu à peu en mouvement, la rousse aux cheveux attachés avança, les mains glissées dans les poches de sa cape. Arrivée à la lisière de la forêt, elle aperçut entre des troncs une queue de loup. Elle n’était pas effrayée, sachant pertinemment que, contrairement aux loups-garous, les Animagus avaient une totale maîtrise d’eux-même lorsqu’ils étaient sous leur forme animale. Elle ne savait pas comment elle aurait réagi face à un véritable loup. Tout ce qu’elle savait, c’est que celui-ci n’en était pas un. Avançant lentement, elle se dirigea vers un arbre contre lequel elle s’adossa. S’adressant à Luka sans regarder dans sa direction, se contentant de fixer l’écorce de l’arbre en face d’elle en appuyant sa tête contre le tronc, elle lâcha :

« Sors de là Oz. Je sais que c’est toi, et je sais que tu es un Animagus, pas la peine de te cacher. Je tiendrais ma langue... Si tu le mérites. »

Ces quelques phrases se perdirent entre les arbres. Elle n’obtint aucune réponse, mais elle savait qu’il était là. Elle savait même approximativement où il se trouvait. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter l’endroit où elle se tenait pour s’approcher de Luka, une chose volant dans le ciel attira son attention. Il s’agissait d’un immense corbeau noir que Kathleen aurait pu reconnaître entre mille : Styx, l’oiseau de sa mère. Retenant un soupire, elle tendit les mains pour attraper la lettre que celui-ci transportait et qu’il lâcha juste au-dessus d’elle. Ouvrant l’enveloppe, elle sortit le parchemin plié en quatre et se mit à lire, oubliant où elle se trouvait et ce qu’elle faisait. Styx, quant à lui, repartit aussi vite qu’il était arrivé. Voici ce qui était écrit :

« Ma Fille,

Par ces quelques lignes je t’annonce qu’un accord a été passé avec Marcus Oz. Son neveu, Luka, et toi êtes dès aujourd’hui fiancés l’un à l’autre. Votre mariage aura lieu dès que ton âge le permettra.

Tu trouveras dans l’enveloppe vos bagues de fiançailles que vous vous devez de porter.


Ta Mère, Emma. »


Plus elle avançait dans sa lecture, plus le geste de négation d’abord imperceptible que faisait sa tête s’accentuait. Elle n’arrivait pas à y croire. Elle se doutait bien qu’un mariage arrangé allait avoir lieu un jour, mais elle ne pensait pas que ce serait à cette famille-là que ses parents la lieraient. Marcus Oz étant le plus anti-Mangemorts de tous les employés du ministère, il n’y avait qu’une raison pour qu’ils décident de faire entrer leur propre fille dans la famille de cet homme : l’espionner et lui soutirer des informations. Mordant l’intérieur de sa joue, elle plongea sa main dans l’enveloppe et en sortit deux bagues. Comme si elle s’approchait d’un chat apprivoisé, elle se dirigea vers l’immense loup, tendant vers son museau la lettre.

« Lis. Ça te concerne. »

Immobile, Kathleen observait avec attention les bagues d’argent qu’elle tenait dans son autre main. Elle n’avait pas été le moins du monde choquée par la froideur avec laquelle Emma lui avait fait part de la nouvelle. Habituée par le manque de chaleur maternelle de l’Occlumens, la rousse ne s’attendait pas à autre chose venant d’elle. S’il y a bien une chose dont la Préfète était sûre, c’est que cette annonce n’allait pas réjouir le jeune homme. Elle-même n’en était pas réjouie : comment lui pouvait-il l’être ? Kathleen ne voulait pas que cette information soit connue des autres élèves, ni de Naeva, mais elle savait que si elle ne portait pas la bague, sa famille allait finir par le savoir, et que les conséquences pouvaient être lourdes.


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Luka oz
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMer 29 Aoû - 8:16





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




Mes pates s’enfoncent légèrement dans la terre de la forêt. Quel délice, quelle sensation si exquise que celle qui me traverse lorsque mes griffes retrouvent leur états naturel. Dans cette posture, dans cette forme je me sens invincible. Non pas que j’obtiens de nouveau super pouvoir, non pas du tout, mais personne ne peut comprendre à quel point la liberté est source de jouissance. La seule ombre à mon tableau en cette fin de journée est cette satanée silhouette qui s’approche. Je ne pense pas que Kathleen m’ai vue, j’espère que la simple présence de deux yeux jaunes dans l’obscurité de la forêt la fasse changer d’avis et lui faire rebrousser chemin. C’était sans compté sur le coté buté et têtu de celle-ci. Elle s’approchait toujours plus de la lisière. Putin mais jamais elle va me laisser tranquille ! Sérieusement, déjà que je me la coltine durant la plus part des banquets de l’été, il faut qu’elle vienne troubler mon seul moment de tranquillité. Elle s’approche avec trop de confiance, putin  j’aurais dû faire plus gaffe. Elle a dû surement me voir me transformer quelque minute avant. Par moment, je suis particulièrement stupide. Je ne bouge pas, je me tapis un peu plus proche du sol afin de m’apprêter à attaquer dans le cas où la situation tournerait mal. Et puis, ce ne serait pas très compliqué à expliquer. Kathleen aurait décidé d’aller dans la forêt, se serait fait attaqué par une des créatures étranges, et moi je m’en sortirais blanc comme neige. Oui ! C’est ça la solution ! Comme pour me rassurer, j’émets un sourd grognement.


Et merde ! Voilà, j’ai la certitude de mon imbécilité. Et au passage elle me menace, sérieusement. Il me suffirait d’un coup de cros, juste cela, et elle pourrait tout oublier. J’émets de nouveau un grognement, et sort petite à petit de mon trou. J’ai les cros sortit, et je m’apprête  à bondir sur Kathleen Sherwood, comme je m’attaquerais à un banal lapin. Mon cœur de loup fait accélérer mon rythme cardiaque, je sans mon sang couler dans chacune des veines de ma forme animale. Elle ne s’en sortira pas comme cela. La jeune fille fit un pas, vers moi, je m’apprête à bondir, lorsqu’un foutu corbeau fit son apparition. Il laissa une lettre en s’empressa de partir. A défaut de pouvoir m’attaquer à la serpentard, je pourrais faire de son corbeau mon diner. L’oiseau eut seulement le temps d’effectuer deux petits battements d’ail, que je fis surgir mon corps entier de muscle pour l’attraper dans ma gueule. Je fis fasse à kathleen l’animal dans la geule. Tout en la regardant en face avant qu’elle ne soit absorbée par sa lettre, je referme ma mâchoire sur le cou du petit animal. Tu ne m’en veux pas hein ? Je n’ai pas tendance à apprécier que l’on me mena. Voilà ce qu’il t’arrivera chère Kathleen si tu continues à vouloir jouer avec le feu avec moi.
Cependant, une chose me surprit, la jeune fille faisait de plus en plus de gestion de négation avec sa tête et avec des mouvements de sa main. Le contenu de la lettre de ne devait pas être très plaisant. Je m’en réjouis. En réalité, je me réjouis de tout ce qui peut arriver en mal à cette jeune fille. Nous n’avons jamais pu nous entendre, nous faisons bonne figure l’un envers l’autre pour nos familles, mais uniquement pour cela. Sinon, nous nous évitons le plus que possible. Nos simples échanges au sein de l’école se contentent de piques dissimulés que nous nous envoyions à la figure. Alors le fait qu’elle apprenne une mauvaise nouvelle m’enchantement particulièrement. Cela redonne du baume à ma journée.


Ce qui arriva par la suite, ça je ne l’avais pas prévu. Kathe me tendit la lettre à moi. Qu’est-ce que j’en ai a fouttre de ses problèmes de  famille sérieusement. Rien ! Donc qu’elle l’est paratage avec sa cousine mais pas avec moi. Sous ma forme animale, je garde l’intégralité de mes capacités et de mes facultés humaines, dont celle de lire. Je frôle de m’étouffé et recrache les dernière plumes du corbeau qui sont restés coincé entre mes dents. Ils ne sont pas sérieux là ? C’est une blague, un canular, une personne est cachée derrière un arbre. Mais dite moi que c’est une connerie, jamais de la vie je ne l’épouserais. Au grand jamais !


La surprise me pousse à reprendre ma forme humaine. Je suis de nouveau Luka, un élève de sixième année. J’arrache le bout de parchemin des mains de la jeune fille pour le relire, et le relire. Toujours les mêmes mots, toujours les même phrases. Je déchire le morceau de parchemin et dans une colère noir m’adresse à Kathleen :


- - Jamais ! Tu entends ! Jamais je n’épouserais une jeune fille aussi minable que toi ! Tu crois que je ne vois pas claire dans le jeu de ta famille ?  Alors écoute-moi, toi et ta sale famille de mangemort vous allez retourner dans votre monde bien bas à vous morfondre sur la mort d’une personne qui a détruite des milliers de vie. Tu vas aller voir ta petite maman, puisque tu n’es que ça une salle garce à son papa et à sa maman. Mais ici, tu n’as personne, tu n’as personne pour te protéger. Et moi, je n’ai personne pour me dicter la conduite que je dois avoir avec une fille pourri gâté comme toi. Jamais, au grand jamais je ne t’épouserais Kathleen Sherwood.


Mes yeux étaient remplit de colère, d’amertume et de violence. Comment mon oncle avait-il osé faire cela ? Un Mariage de force ? Et pourquoi n’est-ce pas mon cousin qui lui ait promis ? Pourquoi moi ? Bordel de merde je ne comprends plus rien. Dans un élan de colère j’arrache les bagues qu’elle tient dans la main et les balances dans la forêt.


- - Jamais ! Jamais tu n’as reçus cette lettre, jamais tu n’as été mise au courant, jamais je ne porterais cette bague à mon doigt. JAMAIS ! Tu l’entends ! Je préfèrerais te tuer de mes propres mains ou de mes propres cros, plutôt que de mettre un pied dans ta putin de demeure en tant que ton fiancé !

Comme pour illustrer mes propos, je m’approche de la jeune femme et commence à la soulever. Au bout de deux ou trois secondes, je finis par la reposer. Je dois apprendre à me canaliser. Putin, mais merde, cette conne est entrain de bousillé ma vie. Quelle image vais-je avoir avec une belle famille comme la sienne ? Sérieusement



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Kathleen Sherwood
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMer 29 Aoû - 12:57
"Quand les familles s'en mêlent."



Kathleen avait bien vu que Styx avait été tué par le loup. A vrai dire, il aurait dû être nommé Styx III, sachant que deux autres corbeaux du même nom l’avaient précédé au sein de la famille. La rousse ignorait comment les deux premiers volatiles avaient perdus la vie, mais elle ne doutait pas que sa mère s’était adressée à des gens qui ne l’appréciaient pas au point de se venger sur une boule de plumes, pensant certainement que cela affecterait l’Occlumens. L’idée n’était en soit pas mauvaise, mais encore fallait-il que la sorcière soit ne serait-ce qu’un peu attachée à ses animaux. Pour elle, ils restaient des êtres inférieurs qui n’étaient bien évidemment pas doué d’une quelconque intelligence autre que celle pour laquelle ils étaient destinés -à savoir livrer du courrier- et qui n’avaient, vous vous en doutez, pas la capacité de ressentir quoi que ce soit. Cette manière de penser est bien belle, j’en conviens. Ayant vécu en présence de parents qui considéraient que seule la vie d’un sorcier ou d’une sorcière importait, Kathleen ne pouvait que se moquer royalement de cette perte, même si le terme qu’elle aurait employé face à cet événement se rapprocherait plus de « dommage collatéral ».

Ignorant donc les plumes noires qui étaient encore coincées dans le museau du loup, elle avait continué à fixer les bagues, attendant que le jeune homme métamorphosé réagisse à l’annonce qu’elle venait de lui faire. Luka reprit sa forme humaine et arracha de la main de Kathleen le parchemin. Elle ne s’en offusqua pas, se contentant simplement de soulever de sa main désormais libre l’une des bagues qu’elle tenait à deux doigts. Elle était bien belle, mais ce qu’elle représentait la dégoûtait. Comment pouvait-elle accepter pareille injustice ? Il y avait bien des Sang-Pur à qui elle aurait préféré être fiancée. Des Sang-Pur dont les idéaux rejoignaient les siens et ceux de sa famille. Elle avait d’ailleurs passé son été à batifoler avec certains d’entre eux, profitant que les adultes soient en pleine discussion pour s’éclipser dans une chambre. Kathleen n’avait qu’une règle, lorsqu’il s’agissait de savoir si oui ou non elle acceptait de « jouer » avec tel ou tel sorcier, c’était qu’il soit majeur. Elle ne voulait en effet pas avoir d’ennuis avec les parents de celui-ci dans le cas où leur occupation finissait pas être découverte. Même si les parents se doutaient très certainement de ce qu’ils faisaient, ils se devaient de rester discrets.

Comme elle s’en doutait, Luka entra dans une colère noire. Il déchira la lettre... Comme si cela allait changer quoi que ce soit à la finalité ! Kathleen savait qu’il n’allait jamais se soumettre à la volonté de son oncle, ce qui allait sans aucun doute rendre les choses délicates. Bien qu’elle-même ne soit pas ravie par la tournure que prenaient les choses, elle allait faire ce qui était attendu d’elle, pour l’honneur de sa famille. Dans la missive, la seule chose clairement demandée était qu’elle et Luka portent les bagues. Rien n’avait été mentionné concernant le comportement qu’ils devaient adopter face aux autres. Dans sa volonté d’écrire une lettre succincte, Emma avait commis l’erreur de manquer de clarté. Kathleen savait cependant que son Occlumens de mère mettrait rapidement les pendules à l’heure dès qu’elle apprendrait, sans doute via le cousin de l’Animagus, que les adolescents ne se comportaient pas comme deux sorciers fiancés l’un à l’autre. A ce moment-là, et uniquement à ce moment-là, elle se mettrait donc à agir comme elle se devait de le faire... Du moins, devant les autres. Elle doutait cependant que son fiancé fasse de même, mais après tout, ce n’était pas son problème à elle, c’était celui de Marcus.

Emporté par la rage, le Serpentard se mit à s’énerver contre Kathleen, comme si la décision venait d’elle. Il laissa sa colère sortir, montrant par cette réaction son incapacité à gérer ses émotions comme la rousse, elle, réussissait à le faire. Il attrapa les bagues et les lança au loin, pensant sans doute éloigner de lui la triste réalité. Il continua à parler, quoique hurler aurait été un terme plus approprié, la Préfète l’écoutant sans broncher. Après cela, il la souleva de terre. Bien trop épuisée, tant physiquement que psychologiquement, Kathleen ne se débattit pas, se contentant de regarder Luka avec une neutralité proche de celle de sa mère. Lorsqu’elle fut reposée à terre, elle fit mine de réajuster son pull gris d’une main tandis que, de l’autre, elle extirpait sa baguette d’entres les plis de sa cape noire. Pointant l’objet de Sureau sur le Serpentard en colère, elle murmura la formule qui lui permettait de faire apparaître des liens. Des cordes s’enroulèrent immédiatement autour de l’Animagus, entravant ses jambes et ses bras. S’il faisait le moindre geste, il s’écroulerait au sol. Rangeant tranquillement sa baguette après avoir fait venir à elle les bagues d’un Accio informulé, Kathleen planta son regard dans celui de Luka et déclara :

« Tu es vraiment ridicule. Penses-tu réellement que ce mariage me fait plaisir ? J’en suis tout autant dégoûtée que toi, si ce n’est plus... Mais il faut croire que Marcus a également une petite idée derrière la tête, s’il a accepté pareil arrangement, tu ne crois pas ? Alors insulte ma famille autant que tu le voudras, mais n’oublie pas que ton oncle reste un parfait manipulateur, lui aussi. Ah et je ne crois pas avoir besoin de qui que ce soit pour me défendre... La preuve : te nuire ne m’a pris que quelques secondes et très peu d’efforts. Et je crois avoir amplement mérité que monsieur Rahl vienne à mon secours... Que dira-t-il en apprenant qu’un élève, toi, a tué l’oiseau d’une respectable famille, la mienne, et s’est débarrassé du corps dans la Forêt Interdite qui, comme l’indique son nom, est interdite d’accès ? Je doute que cela lui plaise... Et pour en revenir à l’arrangement ; tout ce qui nous a été demandé, pour l’instant du moins, c’est de porter les bagues. Le vrai défi viendra quand ton cousin aura annoncé à ton oncle qu’on ne se déclare pas aux autres comme étant fiancés, et qu’on ne se comporte pas comme tel. Oh et, maintenant que j’y pense, tu ne vas pas vraiment avoir le choix de porter ou non cette bague. »
lâcha-t-elle en désignant la bague qui avait été envoyée pour Luka.

Mettant à sa propre main la plus petite des deux bagues, elle ressortit sa baguette et s’approcha du jeune homme ligoté, ne lui laissant pas le temps de protester. Sa main était positionnée de telle manière que Kathleen parvint à enfiler la bague sans trop de peine. Pointant ensuite l’objet de bois sur la main de Luka, elle lança le maléfice de Glu Perpétuelle. Ainsi, il ne pourrait pas retirer l’anneau d’argent, à moins de se couper le doigt, ce qui était, il faut le dire, une réaction pour le moins extrême. La Préfète doutait que qui que ce soit les interroge concernant les bagues qu’ils portaient. En effet, il n’était pas rare que les enfants de famille riche héritent d’une bague à l’approche de leur majorité, ce qui était une excuse toute trouvée pour expliquer la présence d’un tel objet au doigt de Luka. Pour Kathleen, le fait qu’elle soit une jeune demoiselle était une raison suffisante pour qu’elle porte un bijou pareil. Reculant de quelques pas, elle haussa le ton de sa voix et appela : « STINK ! ». Dans un craquement sonore, un elfe de maison vêtu d’un haillon apparut. Les pouvoirs des elfes étaient réellement impressionnants : heureusement qu’ils étaient soumis aux sorciers ! De sa voix tremblante et remplie de peines, la créature demanda :

« Stink est là Maître... Qu’est-ce que Stink doit faire pour vous satisfaire, Maître ? »

« Amène-nous au bureau du Directeur. » ordonna-t-elle en lançant un regard de défi à Luka.


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Dernière édition par Kathleen Sherwood le Jeu 30 Aoû - 16:37, édité 1 fois
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Luka oz
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMer 29 Aoû - 14:30





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




Je devais me calmer canaliser mes nerfs, et puis s’était en partie stupide de m’en prendre à elle alors qu’elle subit le même sort que moi. Mais je n’arrive pas faire autrement, sa famille entière me dégoute, et je pense que parmi le père, la mère et les enfants, c’est elle celle qui est d’une infeste puanteur. Je ne veux juste plus entendre parler de tout cela, c’est des conneries et l’ensemble des deux familles s’en rendront compte bien assez rapidement. Elle, elle ne fait rien, elle s’en fiche de tout. Oui, je peux dire que tu caches bien tes émotions, ce que j’ai beaucoup plus de mal à faire lorsque je ne suis pas en présence de ma famille. En même temps, annoncé d’une autre manière, je n’aurais pas eu d’autre choix que d’accepter. Alors que là, il n’y avait personne, pas de protocole, pas de politesse qui tienne. Non, il n’y avait strictement rien qui pourrait me permettre de m’opposer à ce nouvel affront que l’on me fait.  Je m’apprêtais à reprendre la parole pour essayer de présenter un semblant d’excuse, mais je fis accueilli par une belle baguette. Je vais pour porter ma main à ma poche afin de récupérer la mienne lorsque je sens des liens m’entraver. Je ne peux pas saisir ma baguette. Les liens me sert de plus en plus, je ne peux bouger aucun de mes bras et je tien tout juste en équilibre. Putin mais à quoi elle joue encore. J’essaie de bouger le moins que possible. Le moindre mouvement pourrait me faire basculer, et je m’écraserais comme une merde.


Alors voilà où nous en sommes, au final tu n’es qu’une pauvre fille soumise. Mais cela semble être génétique. Comme si elle avait été au courant du plan depuis le début. Voilà qu’elle met dès maintenant tous les points qui nous forcerons à nous soumettre. Elle est bien crédule. Sérieusement, que veux-tu que sa famille me fasse ? Rien ! ils risqueraient de déclencher une guerre qu’ils veulent a priori éviter puisqu’ils organisent un mariage.


- Tu sais Katheleen tu n’étais pas obligé de demander à ta mère ce mariage si tu voulais simplement coucher avec moi. Fille facile comme tu es j’aurais bien pus t’accorder quelques minutes. Je ne savais pas que je te faisais à ce point fantasmer. Mais bon, je vais finir par croire que toutes les femmes de la famille Sherwood ne sont que des filles qui donnent leur corps avant leur nom. Toi après ta cousine, te passer dessus ne m’aurait posé aucun problème. Alors revoit tes exigences de petite princesse et faisons ça maintenant, comme ça tu assouviras tes besoins et moi j’aurais une Sharewood de plus à mon tableau de chasse. Et la prochaine ça sera ta mère, qu’en penses-tu ? La matriarche, elle doit avoir de l’expérience, et puis si elle a le même esprit que toi, c’est qu’elle doit également être frustré des performances de père. En même temps, cela ne m’étonnerait pas.


Je m’exprime d’un calme, presque suave. J’affiche un regard entièrement satisfait. Pour qui elle se prend. Pense-t-elle vraiment qu’elle est la seule personne ayant un peu de répartit. J’écoute la deuxième partie de son discoure avec toujours aussi peu d’attention que le début. Oui, peut être que Marcus a une idée derrière la tête, et cela ne m’étonnerait guère, même le contraire. Pour ce qui est de mon cousin… Il fera le sale boulot. Cela est une certitude, il ne sait pas faire autre chose. Je reprends d’une voix mielleuse :


- Mais que crois-tu donc que mon très cher cousin puisse me faire qu’il ne m’a pas déjà fait ? Il va s’attaquer à moi ? Me faire mal ? Me peter la geule ? Et après dit moi ? Me torturer mentalement ? Et après tout cela ? Après un certain nombre de torture, tu penses qu’il pourra faire quoi ? Rien ! Il ne pourra strictement rien faire. Et toi, tu auras de plus en une jolie réputation. Et qui est le mieux placé pour connaitre une femme si ce n’est son fiancé ? Mais écoute si c’est que tu le veux soit, mais il ne faudra pas allé pleurer à maman après que tu te sois faite cabossé par tout ce qui bouge. Contrairement à toi, ma très chère petite princesse, je n’ai pas peur de ma famille moi. Mais dit moi, j’y pense, si je me marie avec toi, je pourrais me taper qui je veux pour vue que ça reste en famille ? C’est peut à cause d’un inceste que tu es aussi facilement influençable et complètement légère mentalement. Mais bon, ce n’est pas de ta faute. Tel mère tel fille ? Dis-moi ça dure combien de temps les sauteries dans ta famille ?


Je finis par éclater de rire. Quelle scène stupide. Sérieusement. Cela n’a strictement aucun sens. Pourquoi serait-il forcé à se marier, pourquoi avec une famille entièrement de mangemort. Tout cela est plus qu’absurde c’est définitif. Et au passage, elle balance des menaces de balancer je ne sais quoi. Je continue à éclater de rire, je m’en fiche ! si elle croit que je nouveau directeur me fait peur. Il est de la même trempe que Neville. Et comment dire, plus laxiste que lui comme directeur tu meurs. Rahl dois juste être un poil plus sévère, mais cela s’arrête là. Il ne pourra rien faire on est dans une école.


- Mais allons-y chez le directeur, je lui expliquerais comment tu as abusé de ton statut pour essayer d’obtenir mon consentement à faire quelque chose. Et oui, princesse, l’abus de position, de pouvoir n’est pas autorisé au sein du château.  


Ce qui suivit, je dois le reconnaitre, je ne m’y attendais mais vraiment pas. Elle profita d’un instant et d’un sort informulé pour récupérer les bagues que j’avais jeté un peu plus loin. C’est qu’elle insiste vraiment en plus. Pourquoi cela lui tien-t-il tant à cœur que nous portions ses foutus anneaux. Nous ne sommes pas fiancés, c’est dans sa tête, dans l’un de ses nombreux délire et caprice d’enfant. Je sais très bien que Marcus, ne m’aurait jamais marié à des mangemorts, il a rejeté mon père biologique, son propre frère pour cette raison. Il ne le fera donc jamais. Maintenant, il serait bien que ces caprices cessent un peu.


Je ne pus rien faire, ni protester, ni bouger ou faire au moins semblant de me débattre pour éviter d’avoir cette horreur autour du doigt. Une fois l’anneau autour de mon doigt, j’essaie désespérément par des mouvements saccadés de retirer le bijou. C’était sans compter, l’absurdité et la connerie de mon interlocutrice. Elle venait s’ensorcelé l’anneau. Sérieusement, il m’était dorénavant impossible d’enlever le bijou. Putin, mais elle excelle dans la connerie là.


- Kathleen, c’est bon tu t’es assez amusé, maintenant tu m’enlèves cette merde du doigts. En plus ta famille n’a aucun gout. Arrête ton caprice maintenant, tu voulais mon attention tu l’as voilà. Je suis tous à toi, sérieusement, il faudrait que tu apprennes a parler ça te ferait du bien et ça te permettrait d’arrêter d’agir de manière totalement impulsive.


Pendant ce temps-là, un elfe de maison fit son apparition. L’elfe de la famille Sherwood sans le moindre doute. Voilà qu’il lui reprend la lubie d’aller voir le directeur. Mais sérieusement, je n’ai rien fait ce soir, je suis resté calme, je n’ai enfreint aucune vraie règle de règlement. La foret est interdite aux élèves mais pas aux animaux. Elle veut se venger d’un simple refus sérieusement. Je n’eut pas le temps de répliquer que je me sens transplané. Et voila, je me retrouve devant le bureau du directeur. Putin, elle fait chier. Elle va faire perdre des points à Serpentard inutilement !


CHANGEMENT DE LIEU-BUREAU DU DIRECTEUR


- Je ne savais pas que le but d’un prefet était de faire perdre la coupe des quatre maisons à sa maison. Tu sais très bien que si je rentre dans ce bureau , et que le directeur me sanctionne Serpentard perdra au minimum 50 points. Et pour quoi ? Pour répondre à un nouveau de tes caprices. Et puis, si tu veux paraitre cohérente détache moi, tu passeras pour un peu moins coupable. Que la tout de suite.


Je reste assis par terre en attendant que le directeur nous dise de rentrer ou bien que Kathe se décide à me détacher. Elle va encore faire usage de je ne sais quel maléfice pour s’en sortir blanc comme neige. Je vais me retrouver dans la merde pour aucune raison. Putin, j’ai autre chose à faire.

- Kathleen essaie de ne pas pousser le directeur à faire du détournement de mineur pour obtenir les faveurs que tu veux.

J’attends la comme un con que mon destin sois scellé pour des conneries



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Kathleen Sherwood
Kathleen Sherwood
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyJeu 30 Aoû - 2:06
"Quand les familles s'en mêlent."



Kathleen avait écouté l’entièreté des paroles de Luka avec un sourire léger aux lèvres. Sa bêtise l’amusait. Maintenant, elle se trouvait devant la porte du bureau du Directeur, se remémorant les paroles du Serpentard, réfléchissant à la meilleure manière de présenter les faits à Gaël Rahl pour que l’élève soit puni assez sévèrement pour son irrespect. Le poing fermé à quelques centimètres de la porte, prête à toquer, la rousse entendit le jeune homme prendre la parole derrière elle... Ne se taisait-il donc jamais ?! Il tentait de la faire changer d’avis, prétextant que présenter les faits au Directeur ferait perdre des points à Serpentard. Ça, Kathleen y avait déjà pensé, et elle savait parfaitement comment s’y prendre pour que les émeraudes qui se trouvaient dans le sablier des Serpentards ne pâtissent pas du comportement de Luka. Tournant toujours le dos à son otage, elle était encore en pleine réflexion, ne trouvant pas la manière adéquate de présenter les choses pour avoir la certitude que le sorcier ait ce qu’il mérite.

Se rendant compte que, quoi qu’elle dise, jamais le jeune homme n’allait être assez puni à son goût, elle se retourna lentement juste après qu’il ait ajouté une dernière phrase. C’était la phrase de trop. Après l’avoir insultée de fille facile et après avoir fait des allusions salaces concernant sa mère, son père et, au final, sa famille entière, il s’était permis de sous-entendre qu’elle ne pouvait pas obtenir ce qu’elle voulait autrement qu’en mettant son corps à contribution. Il allait le regretter. Il en avait trop dit. C’en était trop. Gaël Rahl n’allait jamais accepter de lyncher l’élève alors qu’au final, c’est tout ce qu’il méritait. Un sourire de sadisme pur étirant ses lèvres, Kathleen se baissa. Elle s’agenouilla à même le sol, en face de Luka et le fixa longuement, laissant le silence s’installer. Penchant légèrement la tête sur le côté, elle prit une profonde inspiration, puis expira tout aussi profondément. Elle secoua la tête de gauche à droite, affichant un air profondément désolé avant de murmurer doucement :

« Quel dommage... Un si joli garçon.... Stink. Clairière nord de la Forêt Interdite. Maintenant. »

Le petit elfe de maison qui, depuis le début, était resté dans l’ombre de sa maîtresse, s’avança lentement et attrapa Kathleen par la main et l’autre Serpentard par l’une des cordes qui le maintenait encore ligoté. N’ayant pas reçu la permission de s’en aller de la part de la sorcière dont il était le serviteur, le petit être était resté là, silencieux et discret. Ils transplanèrent alors tous les trois, leur disparition provoquant un bruit semblable à celui d’une bouteille de champagne dont le bouchon aurait été retiré. Stink avait en effet pensé à atténuer magiquement le bruit sourd, ce qui était sans aucun doute une bonne chose. Kathleen doutait qu’il soit permis aux élèves de Poudlard de faire venir au château l’elfe de maison de leur famille. Il fallait donc que l’être aux oreilles de chauve-souris se fasse remarquer le moins possible. A l’endroit où s’étaient trouvés les deux Serpentards et Stink quelques secondes seulement auparavant, il n’y avait plus rien : pas la moindre trace de leur passage éclair.

Changement de lieu : clairière nord de la Forêt Interdite

Les quelques clairières de la Forêt Interdite n’étaient pas bien belles. Celle-ci en particulier ; son sol en terre dure était recouvert de feuilles mortes, de branches, d’une fine couche étrangement scintillante et de brindilles. Luka installé sur le sol où l’herbe peinait à pousser, Kathleen sortit sa baguette et, d’un bref geste, resserra encore un peu les cordes qui l’empêchaient de bouger. Le jeune homme était couché sur le côté. La rousse, de la pointe de son pied, le fit donc basculer sur le dos. Son irrespect méritait d’être puni, mais elle devait soit veiller à ne lui laisser aucune séquelle physique, soit elle devait trouver un moyen de se débarrasser du corps... Mais uniquement si les choses allaient trop loin, bien évidemment. Restant debout à ses côtés, elle l’observait en silence un moment et, avant même qu’il n’ait pu ouvrir la bouche, elle se mit à parler, son regard fixé dans le sien. Sa voix était douce... Bien trop douce. On aurait dit qu’elle parlait à un jeune enfant.

« Alors comme ça, tu crois que j’ai demandé à ma Mère qu’elle me fiance à toi pour... Coucher avec toi ? Laisse-moi rire... C’est presque aussi drôle que l’idée selon laquelle elle voudrait de toi. Qu’est-ce qu’une Occlumens de renom irait foutre avec un petit merdeux dans ton genre, mh ? Je t’invite cependant à dire à mon Père ce que tu as sous-entendu le concernant ! Tu fais le fier, là-maintenant, mais nous savons tous les deux que tu n’oserais jamais t’adresser à lui en ces termes. Je lui rapporterai cependant tes paroles ; je suis sûre qu’elles lui plairont ! Oh et ne me dis pas que tu ne le redoutes pas ; tu sais tout comme moi ce qu’il advient des individus qui s’en prennent à lui de quelque manière que ce soit. Mais trêve de bavardages... Je ne suis pas comme toi du genre à parler pour ne rien dire, tu l’auras remarqué ; je préfère... « Agir de manière totalement impulsive », pour reprendre tes termes. » Se tournant vers l’elfe de maison elle lui ordonna : « Stink, fait le souffrir, sans séquelle physique. »

L’elfe s’exécuta, claquant des doigts pour obéir à Kathleen. C’est alors que Luka hurla. Son cri déchira le silence qui venait tout juste de s’installer, faisant fuir les rares animaux qui se trouvaient non loin de là. La rousse le regardait souffrir à ses pieds et se tortiller de douleur, cambrant son dos puis se recroquevillant la seconde d’après tandis que son corps tout entier lui faisait mal. Il était impossible de rire ou de sourire en ressentant pareille chose ; le visage du jeune homme était donc crispé. Luka avait sans doute déjà vécu des châtiments corporels, mais Kathleen doutait qu’il ait subi quoi que ce soit de cette ampleur-là au cours de sa vie. Le petit groupe étant bien trop éloigné du Château, personne ne pouvait l’entendre crier. Se gargarisant de voir le visage du sorcier être repli de larmes et de sueur, la Préfète se demandait combien de temps encore il pouvait hurler avant de perdre sa voix. Immobile, elle le regardait, un charmant sourire sadique en coin.

Comme si son corps entier était en feu, Luka continuait de crier à pleins poumons, ne parvenant pas à placer un quelconque mot entre ses hurlements de douleur. Kathleen se demandait quel genre de châtiment lui infligeait l’elfe sous ses ordres. Peut-être brisait-il l’entièreté des os de l’adolescent avant de les ressouder pour pouvoir les casser à nouveau ? Ou alors il comprimait la totalité de ses organes ? Elle n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait, c’était que Luka souffrait, et c’était tout ce qu’il méritait. C’est alors que les événements prirent une tournure fort amusante, aux yeux de Kathleen du moins. Par ses cris, le Serpentard avait réveillé les Acromentules qui sommeillaient non loin de là, dans la fraîcheur que leur procuraient les nombreux arbres. Ce n’était pas pour rien que la Préfète avait privilégié cette clairière-là plutôt qu’une autre : elle savait que les immenses araignées y venaient souvent, ce qui expliquait par ailleurs la couche scintillante qui recouvrait le sol : il s’agissait d’anciennes toiles d’araignée piétinées.

« Stink, rends-nous invisibles pour les Acromentules ainsi qu’inatteignable et donne-lui aux yeux des arachnides l’aspect de ce qu’il est : un vieux loup agonisant. »

Kathleen avait pensé à tout : les immenses araignées étant douées de parole, il suffisait qu’elles racontent au Directeur de Poudlard ce qu’elles avaient vu pour que la demoiselle se retrouve dans de beaux draps. Stink claqua des doigts et, lorsque les Acromentules apparurent dans leur champ de vision, leurs pinces émettant leur cliquetis caractéristiques, la Préfète ne put être que fière d’elle pour sa capacité à éviter les ennuis futurs. Luka criait toujours, suffocant à force de ne pas pouvoir reprendre son souffle. Lorsque les monstrueuses créatures arrivèrent à leur hauteur, elles contournèrent Kathleen et son elfe de maison pour atteindre ce qu’elles croyaient être un loup blessé. N'étant pas certaine de si elle allait ou non épargner son camarade, encore bien trop remontée par les paroles que celui-ci lui avait adressées, elle ne se décida qu’au dernier moment. C’est donc quand les araignées intelligentes étaient sur le point de s’emparer du jeune homme qu’elle frappa deux coups dans ses mains, signalant par ce geste à Stink que le jeu était terminé.

Changement de lieu : bureau du Directeur

De retour devant la porte du bureau du Directeur, Kathleen se trouvait, rayonnante, face à Luka qui, lui, avait retrouvé sa place sur le sol. Il était baigné de sueur et haletant. D’un coup de baguette, la rousse le fit l’éviter devant elle de manière verticale. S’il avait dû tenir sur ses jambes, elle aurait pu parier qu’il se serait écroulé suite à l’éprouvante situation dans laquelle il avait été mis. La demoiselle était sereine, et d’un coup de baguette, elle rendit le jeune homme un poil plus présentable, lui donnant simplement l’aspect d’un élève qui venait de courir un peu dans une forêt. Rangeant l’objet de bois dans sa cape, elle coinça ensuite dans la bouche du Serpentard l’une des cordes magiques. Ainsi, il ne pourrait pas parler tant que le maléfice n’avait pas été levé. Se retournant vivement, elle se plaça face à la porte, réajuste sa jupe et, alors qu’elle s’apprêtait à toquer à cette porte, s’adressa à l’elfe de maison dont elle avait presque oublié la présence.

« Stink, tu peux repartir. Oublie que tu es venu ici aujourd’hui. »



Dans un « POP » caractéristique, l’elfe disparut sans un mot. Kathleen toqua à la porte et, après avoir été invitée à entrer par la voix du Directeur qui s’éleva derrière le panneau de bois, elle abaissa la poignée et fit son entrée dans le bureau directorial, suivie de près par Luka. Ce dernier, toujours ligoté, semblait juste être très fatigué. Personne n’aurait pu deviner ce qu’il venait juste de vivre. S’approchant du bureau derrière lequel le sorcier était installé, la Préfète s’arrêta juste devant après l’avoir salué d’un chaleureux « Bonjour Monsieur Rahl. ». Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole pour s’excuser du dérangement et demander poliment si elle pouvait s’entretenir avec lui, elle fut invitée d’un geste de la main à s’installer sur l’un des deux fauteuils qui se trouvaient derrière elle. Remerciant le Directeur d’un bref signe de tête, elle prit place, croisant ses jambes puis posant ses mains sur ses genoux. Après avoir été invitée à expliquer ce qu’elle faisait là accompagnée d’un élève ainsi ligoté, Kathleen s’engagea dans le récit suivant :

« Voyez-vous Monsieur, je me trouvais dans le parc quand j’ai aperçu Monsieur Oz s’introduire en courant dans la Forêt Interdite. Je l’ai donc suivi, ne dépassant pas les premiers arbres, et je l’ai vu. Après lui avoir ordonné de me rejoindre, j’ai attendu qu’il vienne de son plein grès. En l’attendant, j’ai reçu un courrier de la part de ma mère, qui m’a été apporté par son corbeau, Styx, et, apparemment fâché d’avoir été attrapé, Monsieur Oz s’est emparé de Styx et il l’a... » sa voix se brisa. « Il l’a tué, Monsieur. » Laissant l’annonce faire son effet, elle détourna son regard faussement embué de larmes avant de poursuivre : « J’ai tenté d’avoir une discussion avec mon camarade, mais il a eu des propos blessants à mon égard et des gestes plus que déplacés. Je lui ai donc annoncé que j’allais le mener jusqu’à vous, et il a essayé de m’en dissuader, me disant qu’il allait faire perdre des points à notre Maison et qu’il allait raconter une histoire à dormir debout, incluant, si je me souviens bien, un elfe de maison, une séance de torture au milieu de la forêt et une attaque d’Acromentules... Ne sachant pas que faire, j’ai décidé de le ligoter et de venir à vous. Je... Je suis désolée pour le dérangement. »

Baissant le regard suite à cette dernière phrase, la demoiselle ne doutait pas d’avoir été convaincante. Sa propre mère aurait pu croire à sa version des faits. A vrai dire, Kathleen avait toujours su s’y prendre lorsqu’il s’agissait de mentir, mais elle était devenue encore plus douée au cours des dernières vacances. Certains disaient même qu’elle avait hérité de l’Occlumancie de sa mère, ce qui était en soit fort peu probable, cette capacité nécessitant une formation et étant très rarement un don inné. Il était vrai qu’Emma lui avait donné quelques conseils de base qui lui permettaient d’au moins se rendre compte que quelqu’un tentait de pénétrer dans son esprit, mais elle n’avait pas commencé la formation à proprement parler, sa mère refusant de l’initier avant ses seize ans. Avec un regard de loup battu, Kathleen attendit que Gaël Rahl prenne la parole, tournant du bout de ses doigts la bague de fiançailles qui se trouvait sur son autre main comme s’il s’agissait d’un tic qu’elle avait toujours eu.


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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyJeu 30 Aoû - 10:57





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




L’attente est particulièrement longue. Je commence à m’impatienter de plus en plus. On c’est fait mal l’un puis l’autre, balle au centre. Kathe sérieusement, laisse moi partir et on en reste là. Agissons comme des adultes, sans à avoir jusqu’à demander des sanctions supplémentaire au directeur de l’école. Notre image à l’un comme à l’autre sera entaché pour le reste de l’année. Pourquoi est-elle une fille aussi capricieuse que cela. Je dois reconnaitre que j’y suis peut être allé un peu fort. Mais cette histoire de mariage m’a tellement choqué, désorienté, énervé que je n’aie pas su réagir de manière lucide.  Mais si je lui dis tout cela, ce serait une preuve de grande faiblesse de ma part. Et je ne perdrais jamais la face devant elle ou qui que ce soit de sa famille. J’ai passé l’âge de jouer à toutes ses gamineries. Et puis merde ces cordes m’empêchent un d’accéder à ma baguette et deux commence à vraiment me serrer. Je ne m’étonnerais pas d’avoir des traces sur mes poignets et mes chevilles demain. Surement au plus grand plaisir de l’autre grande folle.


Enfin elle se décide à toquer à la porte du directeur… Au moins, d’ici dix minutes tout sera finit. Je repartirais surement avec une sanction démesurée car elle aura charmé le directeur et tellement bien mise en avant son mensonge, que je vais prendre je ne sais quoi pour l’infraction de seulement une ou deux règles du château. Au moins, je pourrais aller me coucher.  Durand un court laps de temps, je me décide de faire les yeux afin d’anticiper ma position vis-à-vis de Marcus si jamais celui-ci apprenait le moindre mot de cette soirée.

Lorsque je rouvris les yeux, je ne vis que ceux de Kathleen, qui me regardait fixement comme si elle se demandait ce qu’elle allait faire de moi. En bon gentleman que je suis, je lui apporte la solution sur un plateau d’argent :


- Aller Kathe, on oublie tout cela, rentrons dans notre salle commune et on parlera de la lettre de ta mère à tête reposée. Tu sais tout aussi bien que moi que ce mariage détruira nos vis, nous n’avons aucun sentiment l’un envers l’autre. Ou peut-être que si ! Mais les seuls sentiments qui nous unissent, sont le dégout, le mépris et la colère. Faisons en sorte de trouver une solution pour éviter ce mariage ensemble, et tout rentrera dans l’ordre.


Mais, il ne me suffit que d’un regard vers la jeune fille pour comprendre qu’elle n’avait prêté aucune attention à mes dernières paroles. Cette fille m’exaspère vraiment. On n’arrivera jamais à communiquer normalement c’est définitif. Dans le coin du couloir je vie l’elfe de Maison de la famille Sherwood. Il me rendait triste. Si elle lui apportait autant d’affection qu’elle en apportait à son elfe, je plein vraiment ce Stink. Kathleen le regarde de manière trop imposante. Putin, mais à quoi elle joue ? En un instant, je me retrouve au milieu de la forêt interdite.
 
Changement de lieu : clairière nord de la forêt interdite.
 
Je me retrouve toujours  saucissonné en plein milieu de la forêt interdire. Dans une clairière mais pas dans n’importe quelle clairière, c’est la clairière du nord. Je ne dirais pas que je connais par cœur la forêt interdite car elle est trop grande pour cela, mais je pense tout de même bien la connaitre. Et puis, sous la forme de loup, la forêt est beaucoup moins dangereuse. Les règles de la chaine alimentaire s’appliquent, et par chance le loup n’est pas très bas dans celle-ci. Mais la clairière nord, personne n’y va jamais. Elle est bien trop vaste, dangereuse et beaucoup s’y sont perdu. C’est de la folie pure. Il faudrait que je me transforme, au moins en tant que loup je risquerais moins, et je pourrais tout de même protéger.

Tout juste l’idée me traverse l’esprit que je sens mes liens se resserrer. Les cordes commencent à bruler les extrémités telles que mes poignets et mes chevilles. Etant incapable de me tenir débout, je suis comment dire posé lamentablement  posé au sol. Une fois l’effet de surprise passé, j’essaie tant bien que mal de mettre en garde la jeune fille, qui je pense ne se rend pas compte du danger :


- Kathleen, il faut que nous partions d’ici, et rapidement, même en tant  que loup, je ne viens pas m’aventurer jusqu’ici, il faut être fou pour rester ici. La forêt fonctionne également en territoire et je t’assure que nous ne sommes pas les bienvenues par ici. Alors s’il te plait rappel ton elfe et on se barre de la



Je m’apprête une nouvelle fois à me transformer lorsque je sens quelque chose me pousser, non, en fait on me fait rouler. Une fois sur le dos, je vois Kathleen et ce fameux sourire sadique qui la caractérise.  Je me sens idiot, incapable de bouger. Je déteste être dans ce genre de situation. Réellement qui aimerait ça. Si je ne me transforme pas rapidement pour me libérer de mes liens, je ne serais qu’une chose avec laquelle la serpent pourra jouer. Et je le sais. Je l’ai déjà vu à l’œuvre. Mais tout le monde sais que devenir un animagus est un long procédé, et un long apprentissage. Même si j’arrive facilement à me transformer cela me demande beaucoup de concentration. Ce n’est pas encore naturel. Et là ? Et bien entre le lieu, le fait que je sois emprisonné dans tous les sens, j’en suis incapable. J’ai un blocage. Je ne peux pas faire usage de mon don. Je commence à paniquer intérieurement. Je n’ai strictement aucun moyen de me défendre en cas d’attaque. J’essaie tant bien que mal de me relever, afin de m’asseoir pour essayer d’avoir une conversation censée avec la jeune fille. Mais je n’eus pas  le temps de dire quoi que ce soit, que c’est elle qui prit la parole. Elle était en train de réagir à mes propos précédent et était en train d’affirmer haut et fort que l’ensemble de mes paroles serait rapporté à son père. La réalité, c’est qu’elle me mettait au défi de le faire. Mais toute personne seine d’esprit saurait que c’est de la folie de tenir de tel propos devant une personne du rang du père de Kathleen Sherwood. Personne, au grand jamais ne voudrait se mettre la famille Sherwood à dos. Cela serait simplement et purement suicidaire. Mais, intérieurement, au fond de moi, je savais que je devrais rendre des comptes à mon oncle et à la famille Sherwood, et que les conséquences seraient extrêmement lourdes à porter. Je savais que par la suite je devrais dire exactement les mots que j’avais prononcés précédemment. Si suite à cela je pouvais encore marcher, cela relèverais du pur miracle.


J’étais resté bloqué sur les menaces de Kathleen, quand j’entendis soudain les derniers mots de son discours. «  Fait le souffrir ». QUOI ? Attend, j’ai bien entendu ? Elle est sérieuse là ? Elle demande à son elfe de maison de faire usage de la magie afin de se venger ? J’eu tout juste le temps de lancer un regard à la jeune fille, un regard interrogateur, dont j’eu très rapidement la réponse. Toujours sur le sol tel un bon à rien, je senti soudain mon corps se crisper dans un sens puis dans l’autre.


Au début, rien, non, je ne sens rien, je suis juste incapable de dicter quoi que ce soit à mon corps. Je le laisse aller dans un sens, puis dans un autre. Puis soudain, je sens au niveau de mes doigts toujours bloqué par un ligotage de mes poignets, une douleur assourdissante. Putin ! Il vient de me casser le doigt. Je sens de manière soudaine un orteil de pied me bruler. De la même manière que précédemment. De manière totalement aléatoire. Ce n’est pas la première fois que je subis des châtiments corporels.  Bien au contraire, j’en suis un grand habitué. Je serre ma mâchoire, je ne lui ferais pas le plaisir de hurler, non je ne lui laisserais pas se plaisir. Ma cheville, il vient de m’exploser la malléole et a enchainé directement avec le talon d’Achille ?


Soudain, sans me rendre compte avec quelle puisse, ni quelle intensité je commence à hurler. A hurler à pleine puissance, mes poumons se remplissent d’air et se vide instantanément. Plus de hurle, plus je sens mes os de briser les uns après les autres. Il s’acharne de plus en plus. Je crois que mon tibia est brisé en mille morceaux. Mais non, il ne l’a pas  fait en une fois, cela aurait été trop agréable. Non, chaque semblant d’équille qui me touchaient, provoquaient une cassure net. Je ne pouvais plus rien bouger. La seule chose que je puisse faire s’était de regarder Kathleen, mon visage remplit de sueur et de larme provoqués par les hurlements ininterrompus. L’intégralité de mon corps n’était que miettes, presque à l’état de poussière. Puis soudain plus rien, l’elfe ne me touchait plus avec son sort. J’ai l’espace d’un instant un temps de répits. La douleur irradie mon corps. Je m’y habitus au fur et à mesure. J’arrive à me calmer et à reprendre ma respiration. Plus aucune sensation d’aiguille qui transperce chacun de mes os. Alors, une chose si vous pensez que casser un os ça fait mal, ce n’est rien à côté de la douleur qu’il faut subir pour qu’il se reconstitue. Et lorsque tu as l’intégralité de ton corps qui se répare en l’espace d’une seconde, la douleur est tel que tu ne peux rester sein dans ta tête. J’hurle comme jamais je n’ai hurlé dans ma vie. Puis, je pense que je perds conscience. Je suis réveillé quelques secondes plus tard par une sensation de destruction de mon corps. L’elfe s’amuse à détruire et à reconstruire mes os. Je ne sais pas combien de fois il a recommencé cette manipulation. Je suis épuisé. Elle va finir par me tuer. C’est ce qu’elle veut, j’en suis sûr.


Au cours d’une très courte pause, j’arrive à lancer un regard humide et suppliant. Il faut qu’elle arrête putin, je ne vais pas supporter cette torture encore très longtemps. Je ne reviens pas des mots que je vais prononcer mais je n’ai définitivement plus le choix, elle a gagné, l’abus de position encore gagné :

- Kathleen, je t’en supplie


Soudain tout s’arrête, je crois naïvement que la jeune fille a accédé à ma requête. Mais qu’est-ce que je peux être candide sérieusement. Je suis immobile par terre, privé de tous mes mouvements à cause de mes liens qui continuent à le lacérer le corps à cause des convulsions que j’ai eu, et la douleur toujours présente. Je dois avoir une tête très loin de ce que doit avoir une personne ne mon rang. Je sens un mélange de transpiration, de larme et de terre transformé en boue. J’ai du mal a tenir mes yeux ouverts. Mais le peu que je vois me plait très très peu. C’est le territoire des araignées. Une quantité extraordinaire se rapproche de moi de plus en plus. Je vais leur servir de repas, c’est une certitude. Putin, je déteste les araignées. Mais sache une chose Kathleen, tu n’es pas la seule à maitriser les sorts informulés. Je ne les maitrise pas tous bien évidement.

- Aragna eximé !


J’arrive à repousser quelques une des araignées, mais je suis épuisé, je n’arrive pas à tenir ma concentration. Je me laisse faire. Les araignées prennent possession de mon corps, et je sens que chacune d’entre elle commence leur travaille de momification. Putin Kathleen tu as pété les plombs ou quoi ? Tu veux faire quoi ? Me tuer ? J’ai compris la leçon, je t’assure, je paie très chère mes propos. Et, j’ai bien comprit que ce n’était que le début. J’ai bien comprit que tu vas me pourrir la vie. Mais je t’assure Kathleen, je te le promets et le jure que je me vengerais. Je te ferais payer tout cela et tu ne t’en relèveras jamais. Jamais ! Je vais tout faire pour détruire ta petite vie de prince Kathe, je ferais tout, mais tout ce que je peux faire, je le ferais. Tu ne t’en sortiras pas aussi facilement Sharwood. Ho que Non !

Changement de décor : Bureau du directeur


Je me sens transplaner en moins d’une seconde. Je suis de nouveau dans le couloir du directeur. Comme si je n’avais pas encore subit assez de chose, j’allais en plus être sanctionné à cause de la folie d’une enfant gâté. Je suis toujours attaché par mes liens que je ne supporte vraiment plus. En un coup de baguette, je récupère un peu de tenue vestimentaire :

- Pourquoi fais-tu cela Sherwood ?

Mais elle ne répondit pas. Elle se mit à ma hauteur est pris l’une des cordes pour la mettre dans ma bouche. Je ne résiste pas, je l’aide même. J’ouvre ma bouche et la laisse la calé dans celle-ci. La corde se resserre d’un coup me coupant légèrement mes lèves et l’ouverture de ma bouche. De cette manière-là, je ne peux ni parler, ni rien faire. J’ai même du mal à respirer. Mais je ne bouge pas, je ne dis rien, je me laisse faire. Je me sens soulevé par la magie. C’est Kathleen qui est entrain de taper chez le directeur. Ma séance de torture ne fait que commencer en réalité. Il va falloir que je me justifie d’acte que je n’ai surement pas fait. Et elle, elle s’en sortira surement sans rien. Blanc comme neige, alors qu’en comparaison, elle a enfreint beaucoup plus de règles que moi.  


Le bureau finit par s’ouvrir, et je rentre à la suite de Kathleen. Je ne peux rien faire, ni rien dire. La jeune fille salut bien trop chaleureusement le directeur. Je ne fais rien, je ne dis rien. Je ne suis qu’un être dépourvu de sa fierté et de son honneur. J’écoute attentivement le discoure complétement arrangé de la petite fille pourri gâté. Quoi que je dise par la suite, le directeur ne boira que les paroles de brillante jeune fille. Oui, je m’apprête à valider des propos faux afin que tout cela s’arrête. Afin que je puisse aller me coucher. Je n’ai pas la force de défendre. J’attends donc mon tour pour exposer mon point de vue. Une fois le discours de Kathleen terminé, je sens enfin mon corps se libérer. Plus aucune partie de mon corps n’est entravé. Je passe mes mains sur mes poignets pour calmer la douleur et pour essayer d’être sur qu’ils soient encore là. Ironie du sort. Je peux de nouveau respirer normalement, et plus rien m’empêche de parler, je garde pour autant la tête basse et le silence.


Le directeur finit par me demander le récit de la soirée selon ma vision. Je regarde la fille Sherwood qui parait parfaitement satisfaite. J’aimerais dire la vérité, et rien que la vérité. Mais à quoi bon ? Il ne me croira jamais. Je vais devoir reconnaitre des actions qui ne sont pas mienne. Putin Kathleen, te rends tu comptes dans quel merde tu m’as mis ?

-  Monsieur, je suis désolé des évènements de ce soir. Comme l’a dit Kathleen Sherwood, j’étais en train de me diriger vers la forêt afin de pouvoir me balader tranquillement. Je sais que cela est interdit mais c’est le seul endroit où je me sens bien en ce moment. – je regarde la jeune serpentard, je suis dégouté, mais elle a gagné, pff – Elle a dû m’apercevoir au moment je pénétrais à la lisière de la forêt. Elle a cherché à me faire revenir de vers le château mais je n’en ai fait qu’à ma tête – ma mâchoire et mon poing se crispent de plus en plus, je me dégoute moi-même -  Elle a fini par me rejoindre en partie. C’est à ce moment-là, que son corbeau a fait son apparition. Trouvant déplacé la présence de l’animal dans une conversation important, j’ai fini …  - Putin mais qu’est-ce que je suis en train de faire, je vais prendre perpette avec l’ensemble de ces aveux. Si je continue de la sorte, mon année va être merdique avant même qu’elle ne commence. Putin, je suis dans la merde – J’ai fini par tuer l’animal.  – Tout mon corps se crispe suite aux mots que je m’apprête à prononcer. – Par la suite, cette personne voulu avoir une discussion calme. Et je me suis quelque peu emporté en tenant des propos déplacé. Avant que vous le demandiez, j’ai affirmé des choses sur la famille de Kathleen. – Je me rappelle les propos de Kathe dans la forêt. Au moins ça serait un premier exercice avant de tenir les même propos devant son père – J’ai tenu des propos comme quoi … -  je suis particulièrement gêné, j’arriverais jamais à le dire au directeur, alors au père de Kathleen – J’ai tenu de propos comme quoi Kathleen est une fille facile, qu’elle n’est là que pour donner son corps à des personnes de famille puissante. J’ai … J’ai … J’ai également affirmé que la mère de Kathe était une prostitué et qu’elle n’était qu’une personne frustré dû … dû au performance du patriarche de la famille. Monsieur, je sais très bien que ce sont des propos entièrement déplacé, je sais que je n’aurais pas dû, mais ce ne sont que des mots, une vulgaire pensée mal exprimé ! Je ne lui ai rien fait ! Je n’ai nullement eu de geste déplacé envers elle Monsieur. Je vous l’assure ! J’ai eu des propos entièrement déplacé, j’ai été dans la forêt interdite, c’est vrai mais je n’ai jamais touché un cheveu de cette fille.


Si le directeur prenait au sérieux les propos de la serpentard, je pourrais presque aller directement à Azkaban. Elle a vraiment poussé le bouchon un peu trop loin cette fois-ci. En fonction de la décision du directeur et de ce qu’il croit, je peux me faire exclure ce soir de Poudlard.


- Monsieur, je vous en prie, j’ai joué franc jeux avec vous. Je n’ai pas essayé d’inventer des canulars comme elle a essayé de vous faire part. Oui, j’ai déconné ce soir Monsieur et je le reconnais, mais cela n’a été que des paroles, je ne lui ai rien fait à elle. J’accepterais la sanction qui vous parez approprié. Mais s’il vous plait laisse-moi la possibilité de finir mes études ici. J’ai seulement tenu des propos déplacés, je n’ai rien fait d’autre, je vous l’assure.


J’étais en train de me défendre par rapport à des choses que je n’ai jamais fait. Et Kathe, qui m’avait torturé une bonne partie du temps, s’en sort blanche comme neige. C’est de l’injustice pur. Je la vois tourner sa bague de fiançailles. Moi j’essaie désespéramment de retirer l’anneau de doigt mais rien, strictement rien n’y fait. J’attends là, suspendu aux prochaines paroles du nouveau directeur de Poudlard.
 

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Gäel Rahl PNJ
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyJeu 30 Aoû - 15:36
Quand les familles s'en mêlent.


Gaël Rahl, assis derrière son bureau, avait le nez dans la paperasse, se renseignant sur diverses choses qui ne regardaient que lui. Sa journée avait été longue, et la seule chose pour laquelle il se réjouissait, c’était de rejoindre ses appartements, si possible sans croiser qui que ce soit dans les couloirs. Non pas que le fait d’être accompagné tout au long de son trajet par les chuchotements incessants des élèves qui se demandaient ce qu’il était advenu du gentil, aimable et aimé Directeur Neville Londubat l’agaçaient, non au contraire, il s’en délectait, mais la solitude lui convenait parfaitement bien.

Depuis que le banquet avait eu lieu, il avait d’ailleurs eu bien du temps pour se retrouver avec lui-même pour unique compagnie. Il n’avait été que quelques fois interrompu dans son travail par des élèves envoyés dans son bureau pour des broutilles, comme par exemple un irrespect répété envers un Professeur ou pour des absences injustifiées à plusieurs cours. En clair, à part des fortes-têtes et des adolescents qui courbaient, Gaël n’avait pas reçu grand monde dans son bureau. C’en était presque décevant, car bien qu’il appréciait être seul, il y avait une chose qu’il aimait encore plus : avoir face à lui un élève tout penaud qu’il parvenait à mettre dans ses petits souliers par un simple regard.

Le Directeur crut entendre un bruit étouffé derrière la porte de son bureau, semblable à une immense bulle de savon qui éclatait. Il devait sans doute s’agir de Peeves qui faisait encore des siennes. Rien qu’au cours de la semaine, Gaël avait surpris trois fois l’esprit frappeur en train de faire une chose qui était interdite par le règlement intérieur ; règlement qu’il était bien évidemment impossible de faire respecter au non-être. Ne se préoccupant pas du bruit qu’il entendit à nouveau après un instant de silence, le sorcier poursuivit son travail, se disant qu’il verrait l’étendue des dégâts en quittant son bureau.

Après un temps bien plus long, l’éclat se refit entendre. Gaël soupira, n’osant imaginer ce qui provoquait ce bruit. Sans doute Peeves avait-il trouvé le moyen de faire des bulles d’encre immenses, salissant ainsi les murs et les sols à chaque bulle qui éclatait... Une nouvelle bulle, ou du moins ce que le sorcier avait imaginé être une bulle, éclata moins d’une minute plus tard. Quelques secondes après, quelqu’un frappa à sa porte. Peut-être l’esprit frappeur essayait-il de faire sortir le Directeur de son bureau pour qu’il admire son travail ? Sachant que le non-être n’oserait pas entrer dans la pièce ni même ouvrir la porte, il ordonna de sa voix forte après s’être redressé et avoir posé sa plume :

« Entrez ! »

La porte tourna sur ses gonds et Kathleen Sherwood, Préfète de Serpentard, fit son entrée, suivie de... Luka Oz, maintenu ligoté par des cordes. Ce n’était pas la première fois que Gaël voyait la rousse dans son bureau, mais ça, c’était une autre histoire. Bien que sa peau soit plus pâle que d’ordinaire et que ses yeux étaient cernés, elle restait magnifique ; on pouvait aisément dire qu’elle avait hérité de la beauté de sa mère, Emma Sherwood, née Rowle. Le Directeur connaissait bien les parents de la fille, mais il ne l’avait jamais rencontrée, elle, avant d’arriver à Poudlard. L’invitant à prendre place d’un geste de la main, il ne lança qu’un regard intrigué en direction de Luka, ne cherchant pas à le libérer de ses liens.

« Je vous accorde toute mon attention Miss, racontez-moi ce qu’il s’est passé. » lâcha-t-il de sa voix grave et profonde.

Elle prit alors la parole, racontant sa version des événements. Gaël, lui, restait immobile, la fixant de son regard neutre, sans la moindre trace de compassion sur son visage. Elle semblait peinée par la perte du volatile de sa mère... Mais l’était-elle réellement ? Peut-être. Le Directeur ne trouvait pas utile de projeter son esprit vers le sien pour vérifier la véracité de ce qu’elle disait, cette version-là des faits lui convenant parfaitement. Il sentait cependant que Kathleen ne disait pas tout. Une fois qu’elle eut terminé son récit, Gaël resta silencieux et, d’un élégant geste de sa baguette, il fit disparaître les cordes, libérant ainsi Luka qui semblait ne pas être en forme.

Pendant que le Serpentard frottait ses membres douloureux, le Directeur déposa sa baguette, puis releva son regard sur le jeune homme sans l’inviter à prendre place sur le second siège qui se trouvait à côté de la demoiselle et cela alors qu’il voyait très bien qu’il tenait à peine debout sur ses jambes. La rousse avait dû ne pas y aller de main morte en serrant les cordes. C’était parfait. Gaël ne savait pas si Luka restait silencieux par respect envers lui ou simplement pour se remettre de ce qu’il avait vécu, quelle que soit cette chose. Il s’adressa donc à lui :

« Je vous écoute. »

Le Serpentard commença à parler, avouant la quasi totalité des faits que la Préfète avait mentionnés. Lorsqu’il en vint aux insultes qu’il avait proférées, Gaël n’avait pu que se demander s’il était suicidaire ou tout simplement idiot. Tout le monde connaissant plus ou moins la réputation de la famille Sherwood-Rowle, personne n’aurait jamais ne serait-ce qu’osé penser un tiers de ce qui avait été dit par Luka. Cet enfant était attardé, il n’y avait pas d’autres conclusions possibles... Le jeune homme arriva gentiment au bout de sa prise de parole, revenant sur le fait qu’il n’avait jamais agressé physiquement Kathleen.

« Des canulars ? Traiteriez-vous votre Préfète de menteuse ? » N’attendant pas la réponse de Luka, il se tourna vers la rousse et lui demanda : « Miss Sherwood, vous a-t-il touchée ? »

« Oui, je maintiens ce que j’ai dit... » répondit cette dernière sans relever pour autant son regard sur Gaël, ses yeux toujours fixés sur sa bague.

Poussé par la curiosité, la Directeur projeta son esprit vers celui de la rousse afin de découvrir ce que Luka lui avait fait, mais à l’instant même où il frôla ses souvenirs, Kathleen releva son visage, ses yeux grands ouverts, le fixant comme si elle avait sentit sa présence. Se retirant immédiatement, Gaël porta son attention sur le jeune homme. Il aurait dû y penser : la fille d’Emma Rowle devait connaître les bases de l’Occlumancie. Luka, par contre... S’immisçant dans les souvenirs du jeune homme, il trouva rapidement l’information qu’il cherchait, mais ne put s’arrêter là, trop curieux de connaître le véritable dénouement des événements.

Il put donc accéder aux souvenirs du Serpentard à partir du moment où il avait soulevé Kathleen de terre. Il se délecta des événements qui suivirent, ressentant une certaine admiration pour la rousse qui avait su faire regretter l’irrespect du Serpentard, ou presque, du moins. Il trouvait la sentence un peu légère et il pensait qu’une ou deux blessures physiquement visibles n’auraient pas été de trop et auraient pu permettre à Luka de ne jamais oublié son erreur. Un très faible sourire apparut l’espace d’une seconde sur le visage de Gaël. Sans la regarder, ses yeux étant toujours rivés sur le sorcier, il s’adressa à Kathleen :

« Vous pouvez vous en aller, Miss. Comptez sur moi pour punir comme il se doit la mort de l’oiseau de votre mère. »

La rousse se leva et, en tournant le dos à Gaël, elle adressa à Luka un clin d’oeil amusé et un sourire hautain que le Directeur ne put pas voir. Lorsque la porte se referma sur Kathleen après qu’elle l’ait remercié comme il se doit et qu’elle lui ait dit au revoir, le sorcier prit une profonde inspiration. Il se réjouissait des événements à venir. Attrapant sa baguette, il fit reculer un fauteuil, puis le fit avancer de manière à ce qu’il frappe le Serpentard à l’arrière des genoux, le forçant ainsi à s’asseoir même s’il ne le voulait pas. Se levant, Gaël s’approcha de Luka, se plaçant devant lui.

« Vous insultez des amis qui me sont chers, vous tuez leur oiseau, vous soulevez leur fille de terre puis vous la traitez ensuite de menteuse et vous pensez pouvoir vous en sortir indemne, monsieur Oz ? Laissez-moi vous dire que vous vous trompez si vous pensez que des excuses suffiront. »

D’un sortilège informulé, il l’immobilisa, l’empêchant ainsi de parler ou de bouger plus que ses yeux. C’est alors que la bague qu’il portait à sa main se mit à chauffer petit à petit, jusqu’à devenir brûlante. Des cloques se formèrent sur son doigt, sa peau en dessous subissant d’abord une brûlure au premier degré, puis au second avant d’atteindre le troisième. Sa peau fut brûlée en profondeur tandis que ses vaisseaux sanguins et ses terminaisons nerveuses furent détruites. S’approchant du jeune homme qui ne pouvait pas émettre des sons autres que ceux qu’il pouvait produire la bouche fermée ni se tordre de douleur, Gaël approcha son visage du sien.

« Vous n’êtes qu’un lâche. Vous ne mériteriez pas d’être un sorcier. D’ailleurs... »

Il plongea sa main dans les vêtements du jeune homme et en sortit sa baguette en bois d’if qu’il observa un instant, une lueur sadique brillant dans son regard. Retournant derrière son bureau, il s’installa sur son fauteuil. C’est alors qu’il pointa sa baguette dessus, la fit léviter à la hauteur de son visage et, dans un murmure à peine audible, prononça une formule qui détruisit l’objet, ne le laissant plus qu’à l’état de minuscules morceaux de bois qui flottèrent devant son visage. D’un geste de sa baguette, il envoya les particules droit sur l’élève. Telles des centaines d’échardes, elle se plantèrent partout dans son corps, se longeant sous sa peau plus ou moins profondément.

Le ventricule de dragon que contenait la baguette, quant-à-lui, resta à flotter dans les airs. L’attrapant, Gaël se releva de son fauteuil et s’approcha de Luka. Par pur sadisme, il le força à ouvrir le bouche et glissa l’ancien coeur de baguette entre ses dents. Refermant la mâchoire du jeune homme, il attrapa son visage à deux mains et le força à mâcher l’immondice qu’il lui avait mise de force dans la bouche, lui permettant finalement de l’avaler. Reculant, il retourna derrière son bureau et annonça d’une voix calme, comme si tout ce qui venait de se passer n’avait eu lieu que dans la tête de son otage.

« Monsieur Oz, pourquoi vous êtes-vous infligé pareil sort à vous-même ? Heureusement que j’étais présent pour vous arrêter avant que vous ne vous fassiez plus de mal... Je sais que vous regrettez ce que vous avez fait à Miss Sherwood, mais de là à vous emparer de ma baguette pour vous punir tel un elfe de maison qui n’a pas fait ce que son maître lui a demandé... Je trouve que c’est une réaction fort terrifiante. J’hésite à vous envoyer à Sainte-Mangouste. Pas nécessaire, vous dites ? Vous vous êtes calmé ? Fort bien... Je vous conseille cependant de vous rendre au plus vite à l’infirmerie pour soigner cette grave brûlure et pour vous faire retirer toutes ces échardes : les enlever à la main risque de vous prendre du temps ! Comment ça vous ne le voulez pas, et ce afin de vous souvenir de votre comportement ? Soit... Je ne peux pas vous administrer des soins de force... Pour ce qui est de votre baguette, je vous accompagnerai dès demain sur le Chemin de Traverse pour que vous vous en procuriez une autre, j’y tiens ! Vous refusez mon offre et tenez à rester jusqu’aux prochaines vacances sans baguette ? Mais c’est de la folie ! Bref... Là encore, ce n’est pas mon choix, c’est le vôtre. Avez-vous autre chose à ajouter ? »

Ce long monologue se termina par un sourire sadique. Il faisait ainsi comprendre à Luka qu’il n’avait aucun moyen d’aller se plaindre à qui que ce soit, la version des faits du Directeur étant celle que les personnes en mesure de l’aider croiraient. Il n’avait pas moyen non plus d’aller se faire soigner par l’infirmière, ni de se procurer une nouvelle baguette avant les vacances d’hiver. Gaël Rahl libéra finalement Luka de l’immobilité forcée dans laquelle il se trouvait, gardant sa baguette en main dans le cas où l’élève aurait la fabuleuse idée de se retourner contre lui.

Codage par Libella sur Graphiorum


Dernière édition par Gäel Rahl PNJ le Ven 31 Aoû - 11:22, édité 2 fois
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Luka oz
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyJeu 30 Aoû - 18:07





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




Les minutes me paraient passer plus lentement que des heures. La jeune fille tellement détendu et satisfaite de tout ce qui est en train de se dérouler. Elle ne devrait pas, elle a enfreind également le règlement, elle sera donc sanctionnée au même titre que tous les élèves. Au moins, sur cela il y aura une justice. Je ne sais pas encore où je vais passer la nuit, mais ce qui est sûr, c’est que je ne serais pas seul avec emmerde au cul. J’avais tenu tous les propos qu’il fallait. Je m’étais défendu comme je pouvais face au directeur. J’avais mentit sur certain détail afin d’écourter les choses et ne pas me procurer une humiliation de plus. Cela aurait été un long débat opposant sa version des faits à la mienne. Et pour quoi au final ? Pour une sanction relativement identique. Je veux que tout cela se termine rapidement. J’ai envie d’aller me coucher et que cette journée se termine.


Une fois, l’écoute de nos deux versions, le directeur prit un temps pour nous dévisager l’un et l’autre. Je ne comprends pas ce qu’il veut, ni ce qu’il attend. Puis finit par me demander si je traiter mademoiselle Sherwood de menteuse. Bien sûr que oui c’est une menteuse, et une menteuse née. Avant que je ne puisse répondre, il demanda de nouveau confirmation à la demoiselle. Putin, mais non ! Je ne peux m’empêcher de réagir, vivement mais sans aucune agressivité


- Oui ! Oui j’affirme haut et fort que Kathleen Sherwood est une menteuse et une manipulatrice. Je ne l’ai pas touché, je ne lui ai rien fait ! C’est plutôt l’inverse qu’il s’est passé ! Vous autorisez la torture monsieur le directeur ? Dans un tel établissement que celui de Poudlard ? Je vous ai dit la vérité, par contre elle ! Elle n’a raconté que ce qui l’arrangé ! Non, non je ne fabule pas en disant qu’il y a eu dans la clairière du nord des actes de tortures qui ont été proféré par cette garce sur mar personne. C’est quoi la justice de cette école ? Elle viole l’ensemble du règlement de poudlard et elle s’en sort blanc comme neige ? C’est une très jolie décision monsieur le directeur.


Mais il suffit d’un regarde de Kathleen lorsque le directeur l’invita à sortir de la pièce pour comprendre que j’allais passer un sale quart d’heure. Je n’étais vraiment pas près à ce que j’allais vivre non vraiment pas près. J’étais là immobile, en attendant que le directeur m’invite à m’asseoir ou prononce la moindre parole pour m’annoncer la suite des événements. Les secondes et les minutes s’écoulent tellement lentement. Je recommence à avoir mon cœur qui bat. Je sais que mes propos son allé un peu trop loin tout à l’heure. Mais bordel c’est trop demande d’avoir une impartialité ?


- Monsieur, je sais que je n’ai pas respecter le règlement et j’en paierais les conséquences. Les critiques et les affirmations ne sont que des paroles en l’air et non strictement aucun impact. Je regrette que la situation ai prit une telle tournure. Mais je ne suis pas le seul à avoir enfreins le règlement. Pourquoi suis-je le seul a payer les conséquences de mes actes ?


Je commençais à avoir les jambes fatiguées. Je ne rêvais que d’une chose m’asseoir. Avoir un petit verre d’eau pour reprendre mes esprits. Et que cette situation finisse vite très vite. Soudain, je sentis quelque chose me percuter à l’arrière de mes jambes. La douleur fut vive et soudaine. Je bascule entièrement en arrière, je vais m’écraser comme une merde part terre. Lorsque mon do hurta quelque chose, ce fut le dossier du siège. Au moins j’étais assis. Je me mis correctemet sur le fauteuil, et me frotta derrière les jambes afin d’essayer d’apaiser la douleur. Pendant ce temps-là, le directeur s’était positionné juste en face de moi. Un soulagement, cela signifie que nous allons parler sérieusement, mais que tout cela relèverait de l’avertissement. Il favorise le côté humain, c’est plutôt une bonne chose à mon gout. Il finit par entreprendre de reprendre la parole. Ok, c’était un ami des Sherwood, et j’avais fait une connerie en provocant se nom de famille. Je l’avais bien compris. Le reste du discours me fit froid dans le dos. Non, je savais que je ressortirais d’ici avec surement des points en moins et une retenue. Ce qui serait en un sens logique. Mais les choses devraient s’arrêter là. Baissant la tête, je fini par répondre :


- Monsieur, je suis désolé, j’ai agi sous les coups de l’impulsivité, et je n’aurais pas du employer les mots que j’ai employé. Je ne voulais ni vous blesser, ni blesser vos amis. Par moment, nos mots dépassent notre entendement. Je sais également que tout acte a des conséquences. Donc, non Monsieur, je ne pense pas sortir idem de cet entretien. Mais je demande tout de même une impartialité dans les sanctions. Et ceux même si c’est la fille de l’un de vos amis. Je suis prêt à entendre ma sanction Monsieur, et je vous prie d’accepter mes excuses.

J’avais tout juste relevé la tête que je senti une drôle de sensation dans mon corps. Je ne pouvais plus rien bouger. J’essaie tant bien que mal de bouger mes jambes, ma tête, j’essaie de dire au directeur ce qu’il se passe. C’est peut-être une réaction à l’une des piques d’araignée. Mais rien, rien n’y fait. Je suis paralysé de la tête au pied. Le seul élément de mon corps que je peux bouger, se sont mes yeux. Je regarde mon directeur afin d’obtenir de l’aide de sa part mais rien, il affiche toujours de regard froid et hautain. Monsieur, s’il vous plait aider moi, je vous en supplie. Mais rien, je ne pouvais rien dire. Jusque-là, je crus que c’était une réaction aux événements passé. Mais j’avais tort.


Je ne pouvais rien bouger, par contre je ressentais tout. Je n’y prête pas plus attention que ça, mais la bague de l’autre folle me gêne. Cela doit surement être une réaction à son sort de merde. Arrivant tout juste a voir ma main, je comprends mieux la douleur. Le bijou est en train de me bruler. La douleur est de plus en plus vive. J’ai envie de crier, de dire stop. Mais rien n’y fait ! je vois ma chair se désintégrée au fur et à mesure, la douleur est dorénavant omniprésente. La brule de s’arrête pas, elle continue même. Je ne suis pas un spécialiste de la santé, mais à ce stade-là, je dirais que c’est une brulure au troisième degré. J’ai mal, putin j’ai mal. C’est comme si ma main était sous un chalumeau et que l’on m’empêchait de la retirer. Mais ce ne fus pas tout, la brulure s’était faite en profondeur, ma main gauche était foutue. Mon annuaire était brulé à vif, et les terminaisons nerveuses et mes vaisseaux ont dû être brulé ou je sais trop quoi d’autre car la douleur s’arrêta soudain. Il ne restait que l’anneau brulant sur ma chair brulée, et je ne ressentais plus rien dans deux de mes cinq doigts de la main. Putin, mais je vais faire comment, je suis semi professionnel de Quidditch, comment je vais faire pour jouer si je ne peux plus faire usage de ma main gauche. Mais bordel, à quoi il joue ce connard.


Je regarde le directeur avec un regard d’incompréhension. Il finit par renvoyer un simple sourire sadique. Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? je regarde d’une manière désespéré ma main en me disant que je ne jouerais peut-être plus jamais au quidditch. Non, il ne faut pas que je pense à des choses comme cela. J’irais me faire soigner à l’infirmerie cela prendra peut-être quelques jours, mais je retrouverais l’usage de ma main. C’est sûr et certain ! Essayant de garde le plus que possible intérieurement la face. Je regarde d’un ai décidé mon directeur. J’ai compris la leçon, ne vous inquiétez pas. Mais putin d’enculé, libère-moi maintenant.


Je ne pouvais toujours rien faire lorsque le directeur fouilla l’intégralité de mes poches. Ne pouvant riposter en rien, les recherches furent très rapides. Il souhaitait juste ma baguette. Il aurait pu me la demandé, sérieusement, je lui aurais donnée. Pas besoin de me fouiller de la sorte. J’ai l’impression d’être un criminel que l’on arrête pour haute trahison. La phase prononcée juste avant n’arrangea en rien mon humeur. Mais pour qui il se prend ? Sérieusement, il est mal placé pour juger qui est digne d’être un sorcier ou non ! Je suis sûr qu’il fait partie de ces sales sang de bourbe. C’est quoi son problème, il veut se venger sur des jeunes sorciers de ne pas être né sang pur. C’est pathétique. Je suis plus digne d’être un sorcier que cette merde qui nous sert de directeur.


Je ne peux toujours pas bouger, ni protester, et je ne sais plus mon auriculaire et mon annuaire. C’est bon, il faut que ça se finisse maintenant. Monsieur Rahl mit en lévitation ma propre baguette. J’avais envie de la saisir pour m’enfuir d’ici. Et oublier cette atroce soirée. Lorsque je la vie voler en éclat mon cœur s’arrêta de battre l’espace d’un instant. Comment cela est-il possible ? Un sorcier sans bague est complétement impuissant. Je perds presque mon statut de sorcier en l’absence de cet artefact. J’ai envie de hurler, de chialer comme un enfant. Bordel, c’est m’a baguette. Mais pourquoi, pourquoi l’avoir fait exploser ainsi. Le plus dur est de voir l’ensemble des milliers de morceau flotter dans les airs comme ça. Il faudra que j’aille chez Ollivander’s me la faire réparer. Comme s’il avait lu dans mes pensées, le directeur mit les morceaux en mouvement. Ils allèrent tous sans exception se planter dans mon corps. Telle une pluie de fine aiguille. Encore une fois je peux hurler tout ce que je veux cela ne sert à rien. Je ne peux pas bouger. Et lorsque j’observe mon corps, je ne vois pas une seule partie qui n’est pas recouverte d’un morceau de ma propre baguette. Je viens de me faire torturer ma propre baguette. Je ne peux pas bouger mais je ressens tout. Je ressens chaque corps étranges présent. C’est une sensation horrible. Putin je veux que l’on m’enlève tout cela. Et le plus vite possible. Putin mais arrête avec ton sourire sadique connard ! Et vient m’aider plutôt ! Mais j’ai rien fait pour mériter cela. La suite fut plus horrible encore.


La baguette ayant explosé, son cœur était ressorti. Dans le cas de ma baguette, il s’agissait d’un ventricule de dragon. N’en sois rien d’extraordinaire, c’est un cœur de baguette relativement commun. Actuellement, il flottait devant mes yeux. Je regarde le directeur afin d’avoir un semblant d’explication sur ce qui se passe. Toujours ce même satané sourire horrible. Il se rapprocha de nouveau de moi, il tenait dans sa main le cœur de ma baguette. A ce moment-là, je sentis ma mâchoire se détendre. J’allais pouvoir m’exprimer enfin. Je n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Rahl approcha le ventricule de dragon devant ma bouche. Il ne me suffit pas de longtemps pour comprend où il voulait en venir. Je retiens ma bouche fermée. J’essaie de me débattre mais rien n’y fait. J’arrive seulement à garde la bouche fermée. De sa main libre, il exerça un point de compression de chaque côté de ma mâchoire. La pression et la douleur étaient telle que je ne pus résister longtemps. Je le regardais d’un ai suppliant. Rien ne changeait en lui. Il enfonça alors le ventricule de dragon dans ma bouche. J’essaie de toute mes forces de le repousser avec ma langue mais rien n’y fait.Le cœur de ma baguette est dans ma bouche. Je sens soudain ma mâchoire se refermer. Je ne peux plus ouvrir ma bouche. J’essaie de faire une sphère dans ma bouche pour avoir le moins de contacte possible avec le ventricule. Une fois de plus en vain. Avec force et obligation, je mâche rapidement la chose avant de l’avaler. Je frôle de m’étouffer avec. C’est immonde, je me sens sale, j’ai envie de vomir. Mais surtout je ne comprends pas, c’est comme si cela était personnel. Je prie pour que tout cela s’arrête. Ma mâchoire est de nouveau bloqué, le directeur à sa place.


Le gout et l’odeur du ventricule reste dans mon système ORL, c’est horrible, je ne supporte ni l’un ni l’autre. J’ai envie de crier que tout cela est injuste. Que je ne comprends rien. S’en suit un long monologue faisant les questions réponses. Ainsi, l’infirmerie me serait interdite. Pas grave je me ferais mal autre part et j’en profiterais pour me faire soigner ma main. Je suis privé de baguette jusqu’à décembre. Mais je ne pourrais suivre aucun cours et réaliser aucun devoir. C’est impossible, je vais rater mon année avec tout cela. C’est injuste. Il faudrait que mon oncle m’en renvoi une assez rapidement. Mais il faudrait que je trouve une très bonne excuse pour justifier un tel rachat. Bon en même temps, je ne pourrais pas être sanctionné par les autres professeurs vus que c’est le directeur lui-même qui a cassé ma propre baguette. Soi-disant personne ne me croira ! Tu parles !


Soudain je fus enfin libéré. Je pouvais enfin parler de nouveau et effectuer des mouvements. Cependant, à chaque gestes les échardes s’enfonce un peu plus. Je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer c’est irréaliste. Je viens de me faire maltraiter par le directeur de l’école de Poudlard. Il ma fallut quelque temps pour retrouver ma voix et réussir à prononcer des mots avec une voix calme et non tremblante :

- Agression sur mineur vous encourez jusqu’à 10 ans d’emprisonnement, destruction de bien d’autrui 3 ans, acte de barbarie 15 ans, abus de pouvoir 5 ans, et j’en passe. Si cela se sait vous encourez la prison à perpétuité. Vous n’êtes pas sans savoir que le directeur du département de la justice n’est autre que mon oncle. Et qu’il serait ravi d’envoyer à Azkaban un fou dans votre genre. Vous ne pourrez plus enseigner, ni diriger cette école. Comment les parents des jeunes sorciers le prendront ils lorsqu’ils apprendront que l’on fait usage d’acte de torture pour punition ? Mal ! La gazette du sorcier en sera également informée. Vous n’êtes pas le seul à avoir des relations. De plus en tant que future membre de la famille Sherwood, je ferais en sorte que vous soyez en disgrâce à leurs yeux. Sur ceux, je vous conseille de faire vos baguages. Qui plus est, j’irais tout de même à l’infirmerie avec ou sans votre accord.


Je finis par faire le choix de me lever pour partir de se lieu infâme. Chaque pas me fait mal, mais qu’importe je souhaite partir d’ici. Lorsque j’ai un relent de ventricule de dragon. Me tournant, je me précipite vers le bureau du directeur pour vider l’intégralité de mon estomac sur sa robe. Je me force a vomir le plus que possible. Je finis par prendre la direction de la porte en lachant un :

- C’est un petit cadeau souvenir, comme ça a chaque fois que vous métrez votre robe vous vous en souviendrez. Vous savez tout comme moi, que l’odeur est horrible à faire partir.


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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyVen 31 Aoû - 12:30
Quand les familles s'en mêlent.


Gaël Rahl n’en avait eu rien à faire des supplications et des jérémiades de l’élève. Il n’avait pas répondu à sa demande d’impartialité et ne comptait pas satisfaire la volonté de justice et d’équité de Luka. Il était vrai que la torture n’était pas permise à Poudlard et que Kathleen Sherwood aurait mérité une sanction à la hauteur de ses actes, mais, en théorie du moins, le Directeur n’avait pas connaissance de ce qu’il s’était passé dans la clairière. Ce qui lui avait été raconté par la rousse était suffisant pour faire d’elle la victime dans l’histoire : elle avait dit que Luka mentirait en racontant une histoire sans queue ni tête pour se venger d’elle. Personne ne savait que Gaël était legilimens, par conséquent, il s’en tiendrait à ce qui lui avait été dit par la Préfète.

Luka Oz ayant retrouvé sa capacité à parler, il s’engagea dans un monologue à dormir debout qui fit doucement rire Gaël. Un vague sourire inscrit sur le visage, il le laissa s’exprimer sans le couper, apprenant au passage qu’il était fiancé à un membre de la famille Sherwood. Etait-ce Kathleen, Naeva, ou une autre Sherwood dont il ignorait l’existence ? Repensant à la bague que la rousse s’était amusée à tourner et qu’elle avait longuement fixée, le sorcier ne put qu’arriver à la conclusion que les deux Serpentards qui avaient pénétré ensemble dans son bureau étaient promis l’un à l’autre. Cette information était sans doute la chose la plus intéressante que Gaël avait apprise aujourd’hui. Voyant le Serpentard se lever pour partir, le Directeur s’empara de sa baguette et verrouilla la porte d’un informulé.

Pourquoi retenir encore l’élève dans ce lieu alors que tout a déjà été dit, vous demandez-vous ? Et bien, simplement pour mettre les choses au clair et détruire les derniers espoirs de Luka. Oui, il fallait qu’il exerce sur lui une pression psychologique suffisante pour qu’il se trouve seul dans cette situation. Seul et démuni. Il fallait que le Serpentard comprenne que, s’il avait ne serait-ce que l’idée d’aller se plaindre à quelqu’un ou demander de l’aide à des professionnels, c’était lui qui en pâtirait. S’apprêtant à prendre la parole, Gaël fut stoppé dans son élan par Luka qui revenait en courant vers lui. S’emparant de sa baguette, prêt à se défendre, la Directeur ne s’attendait pas à ce qu’il lui vomisse dessus. Levant les yeux au ciel, il l’écouta s’adresser à lui avant de répliquer :

« Vous avez raison. L’odeur est horrible à faire partir, mais pour le surplus... » D’un geste de baguette, il envoya la totalité du vomi sur le torse de l’élève, lui donnant ainsi l’air de s’être vomi sur lui-même. « Je vous le rends. » lâcha-t-il. « Pour en revenir à ce que vous avez dit... » reprit Gaël comme si cet incident mineur ne s’était jamais produit. « J’aimerais mettre les choses au clair. Comment pensez-vous que les employés du ministère vont réagir quand ils se retrouveront face à un adolescent irrespectueux du règlement de Poudlard depuis des années qui leur affirme que le Directeur l’a agressé, a détruit sa baguette et a abusé de son pouvoir, sachant que, de l’autre côté, ledit Directeur, qui est un sorcier respecté, leur explique que l’adolescent a perdu la boule, avec pour témoin une jeune fille parfaite sous tous les angles qui confirme ses propos ? Mh ? Et comment pensez-vous que votre oncle, directeur du département de la justice, réagira en apprenant que son neveu a tué un volatile par simple frustration ? Il serait dangereux de laisser en liberté un sorcier qui tue pour si peu, vous ne pensez pas ? Et je ne doute pas du fait que votre oncle n’aura aucun scrupule à vous faire enfermer. Tout ça pour dire, Monsieur Oz, que je garderai votre folie pour moi... Nous savons tous les deux que vous vous êtes infligé cette brûlure tout seul, que vous avez détruit votre baguette tout seul, que vous vous êtes puni tout seul pour avoir tué un animal... Votre folie est grande, mon ami, donc je vous conseille de tenir votre langue si vous ne voulez pas finir à Sainte-Mangouste pour le reste de vos jours, ou pire, à Azkaban pour diffamation et meurtre. Et n’espérez pas vous infliger une autre blessure pour être envoyé à l’infirmerie : je vous intercepterai personnellement dès que vous aurez rejoint le troisième étage dont l’accès vous est, à partir d’aujourd’hui, formellement interdit. »

Gaël avait parlé en fixant droit dans les yeux le jeune homme qui était revenu proche de son bureau pour lui vomir dessus. Bien qu’assis face à un élève debout, le Directeur restait en tous points supérieur, de par son titre, mais également de part sa posture, sa puissance et son regard. Luka ne pouvait rien contre lui. Quoi qu’il dise, quoi qu’il tente de faire, tout finirait par se retourner contre lui. Il n’avait plus d’autres choix que de se taire et d’accepter son sort. Gaël ne le laisserait pas s’en aller tant qu’il n’avait pas la certitude que le Serpentard savait qu’il était seul. Il voulait la confirmation qu’il avait détruit tous ses espoirs de trouver de l’aide ou de présenter une autre version des faits que celle qui l’enverrait à Azkaban ou Sainte-Mangouste.

« Vous êtes seul, Monsieur Oz. Seul et fou. Ai-je été clair ? »

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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyVen 31 Aoû - 20:13





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




Je me sens mieux maintenant que j’ai vidé l’intégralité de mon estomac. Même si je me suis tourne par reflexe vers le directeur. Disons que cela étant conscient et inconscient à la fois. Je me sens totalement prisonnier dans cette pièce. Même si je fais tout pour ne pas le montrer, ma fierté l’oblige, je commence à avoir beaucoup d’appréhension dans ce bureau. Je pense que je commence tout juste à réaliser ce qui vient de se passer. Je me suis littéralement fait torture, comme punition par le directeur de l’école. Cela est de la pure folie. C’est complétement incompréhensible une telle attitude vers un élève. Je ne lui ai rien fait, je ne l’ai pas agressé initialement. Je suis resté poli et j’ai reconnu mais tort. Alors pourquoi ? Pourquoi m’infliger tout cela. Je ne comprends vraiment pas ce qu’il a gagner à faire cela. Je ne suis rien par rapport à lui, je n’ai aucun affecte pour lui. On ne se connait ni d’Eve, ni d’Adam, alors quoi ? Ma tête ne lui revient pas ? Et après, c’est quoi la suite ? On passe au niveau au-dessus des tortures pour la seule raison que ma tête ne lui revient pas ? C’est un peu énorme à mon gout. Je n’ai toujours plus aucune sensation dans ma main gauche. J’ai envi de me barrer d’ici. Mais je n’ai pas l’impression que cette envie soit réciproque. Je dévisage mon directeur a la recherche d’une once d’explication. Mais rien, toujours se visage rigide et froid.


Je m’apprête à m’excuser pour mes relents, je ne l’ai pas vraiment maitrisé. Mais bien sûr, mon très cher directeur a réponse à tout. Je me retrouve avec la moitié de mon estomac sur mon tee-shirt. Une humiliation de plus que j’ai vraiment du mal à supporter. Il s’attend à quoi l’oisillons en face ? Que j’avale un ventricule de dragon et que mon estomac réagisse bien. C’est complétement absurde comme théorie. Le directeur finit par reprendre la parole pour tenir des propos me faisant passer pour un con total. De la honte, je passe à la colère. Je ne le laisserais pas m’humilier sans rien faire. Et s’il croit qu’avec les simples suppositions qu’il avance cela pourra le sauver. Je ferais tout pour qu’il ai tort. Bien sur que j’ai la force de me faire entendre. J’ai un moyen de pression auquel il sera difficile pour lui de faire face. Je ne le laisse pas poursuivre et lui coupe la parole avec un ton totalement froid :


- Voyez vous professeur, il s’avère que mon très cher oncle a des secrets qu’il ne souhaiterait pas qu’ils soient étalés sur la voie publique. Des secrets qui pourrait lui faire perdre son poste. Alors vous comprendrez, Monsieur le Directeur sans vous manquer de respect qui mon très cher oncle préféra protéger sa tête plutôt que la vôtre. Donc, je pense qu’il pourrait m’accorder se petit privilège. Comprenez Monsieur, que la gazette du sorcier ne vérifie pas leur source à chaque article qu’il écrit. Et un tel scandale, ferait couler beaucoup d’encre ne croyez-vous pas ? et vendrez beaucoup de papier. Pensez vous Monsieur, que les parents de l’ensemble des élèves de Poudlard resteront les bras croisés face à de telles révélations. Qu’elles soient fondées ou non.



Cette carte-là, je viens de la jouer. Je ne pense pas que cela le déstabilise plus que cela. Mais au moins, il aurait peut-être moyen de réfléchir. Je ne suis pas adepte de menacer des personnes de haute importance. Mais si c’est la seule manière de m’en sortir, alors je n’hésiterais pas. Le directeur avait continué son discours. Il n’avait pas tort sur un point, que cela soit dans le mode des moldus ou des sorciers, un adolescent qui tue, même un animal, n’est pas très bien perçus. C’est même le contraire. Je ne peux pas aller à Azkaban pour si peu, mais je peux faire la source d’une étroite surveillance. C’est vrai que j’ai agit sous impulsivité. Mais putin, on en parle du comportement de l’autre folle. Les gens qui pratiquent de la torture sur les autres ne sont pas sain d’esprit.


Le directeur continue à me faire passer pour une personne folle. NON, bordel de merde NON, je ne me suis pas infligé cette blessure tout seul. Non, je n’ai pas cassé ma baguette pour le plaisir de briser ma baguette. Je suis loin d’être stupide. Je ne me suis rien infligé ! Non, et puis je n’ai pas réellement tué, j’ai plus chassé que tué. QUOI ! Putin mais il est taré ce mec ! L’infirmerie est un lieu accessible à tous ! Il n’a pas le droit de m’en priver l’accès ! Absolument pas ! Et non bordel de merde je ne suis pas fou !!


- Vous n’avez pas le droit de prendre une telle décision ! J’ai le droit d’accéder aux mêmes soins que les autres élèves. Et puis l’infermière ne tolérera pas de voir un élève avec une main aussi abimé sans le soigner. J’irais à l’infirmerie dès que j’aurais franchi le seuil de cette porte. Et comment vous dire, que votre interdiction à la volé vous pouvez vous la mettre la où je le pense ! Et si ce n’est pas l’infirmière, c’est un professeur qui me portera de l’aide. Et contre cela, vous ne pouvez rien y faire ! Vous ne pouvez pas être à tous les endroits du château. Alors que cela vous plaise ou non, l’intégralité de mes « échardes » seront enlevés par magie, et ma main sera guérit ! Vous aurez fait tout cela pour rien. Je ne sais pas ce que vous avez contre moi, mais vous ne méritez pas de vous tenir là où des grands sorciers qui ont marqué l’histoire tel qu’Albus Dumbledor ou Neville Londubat se sont tenus. Je suis une honte pour la magie ? Je ne suis pas digne sorcier ? Mais dite moi, un sang de bourbe est encore moins digne d’être ici. Vous n’auriez jamais dû être nommé à un poste à aussi haute responsabilité. Vous n’en êtes pas digne et vous n’en serez jamais.



Mes mots ont dépassé mon esprit. Je n’ai pas réussit à contrôler mes propos mais qu’importe. Je ne tolère pas que l’on me prenne pour un fou alors que non. Je suis tout à fait sain d’esprit à la différence de mon interlocuteur. Qu’est ce qui cherche à faire avec moi. Je ne plierais pas. Il ne gagnera pas aussi facilement. Sans me maitriser, je continue :


- Je ne suis pas fou et je ne le deviendrais pas ! A moins que votre prochain sort le sortilège doloris pour me faire perdre la tête. Mais non, ne vous inquiétez pas, je suis en plein possession de mes moyens lorsque je vous parle et lorsque vous m’avez infligé cela. Non monsieur, je ne suis pas seul, bien au contraire. J’ai plus d’allier que ce vous peut le croire. Et si ce n’est pas moi qui porte le message de votre attitude déplacé alors ce sera un élève. Et ceux jusqu’au moment où le monde des sorciers entier saura que vous n’êtes qu’un imposteur. Donc, non Professeur, ce n’est pas clair et ce ne le sera jamais.



Finissant ma phrase, et tout en gardant un visuel sur le directeur, je me dirige vers la porte de son bureau. Dans quelques secondes je serais libre dans quelques secondes. Enfin, je pourrais tout dire et finir par avoir un repos bien mérité. Je pose ma main sur la poigné tout en tenant le regard de mon professeur. Quelque chose cloche. Je n’arrive pas à l’ouvrir. Putin le batard, il l’a fermé. Je regarde mon directeur. Toujours ce sourire sadique. Je suis mort, c’est une certitude. Avec mes derniers propos, je ne sortirais jamais vivant de cette pièce. A moins ? A moins qu’il soit lui-même obligé d’ouvrir cette porte. Je pense à un truc. Mais pour le coup, cela relève de la folie, et je lui donnerais raison. Qui plus est, si j’arrive de serait qu’a un quart de mon objectif, je peux dire immédiatement bonjour à Azkaban. Je ne sais pas ce que je préfère. Rester là, et attendre qu’une sanction démesurée me tombe dessus. Ou alors essayer de m’en sortir quitte à me bruler quelque poile. Il faut que je tente le tout pour le tout. Au moins, pour qu’il comprenne que l’on ne se s’en prend pas à Luka Oz sans séquelle.


Je suis toujours proche de la peur, je simule un regard paniqué et une attitude relativement angoissée. Je fais quelques pas vers mon directeur et lui demande


- Pourquoi faite-vous cela ? je ne vous ai rien fait initialement. C’est vous qui me poussez à agir comme j’agis ! Je n’aurais jamais manqué de respect à un directeur. Mais jamais un directeur ne m’avez autant humilié. Je suis d’accord, mais propos étaient déplacés. Mais professeur, un sorcier digne de ce nom ne peut se laisser traiter de la sorte. Je suis désolé de mes propos précédant professeur, je dois surement manquer de sommeil professeur.


Je suis assez prêt, je suis assez prêt du bureau du directeur et de lui-même. Sans réfléchir une seconde, je me transforme. Je me transforme en loup, ma forme d’animagus. Je profite de la surprise pour venir planter mes quatre cros dans le bras droit du directeur. Je ne lâche pas ma prise, j’enfonce toujours un peu plus. Je commence à sentir le gout du sang. J’enfonce encore un peu plus lorsque je les retire de manière sèche afin d’arracher le plus de chair possible. Cette transformation ma demandé énormément d’énergie. Je redeviens l’élève et regarde avec horreur le carnage que je viens de faire. Je suis pris de panique. Je me passe la main dans les cheveux. Putin mais qu’est ce que j’ai fait.


- Je … je …. Je … Je … s….s…..s…u..u..i…i…i..i….s d..d…é…s..o..l..é


Je m’en fuis à l’autre bout de la pièce et essaie de me terrer dans un angle du bureau. Je me sens terrifié. J’ai peur soudain des conséquences. Je panique


- Jesuisdesoleprofesseur, jenevoulaispas… , Je vous en supplie professeur, je n’aurais pas dû. S’étais stupide. Je vous en supplies.


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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyDim 2 Sep - 21:34
Quand les familles s'en mêlent.


Un sourire narquois avait commencé à étirer les lèvres du Directeur qui entendait Luka Oz lui faire du chantage. Il avait au moins le mérite d’essayer, mais il tournait en rond comme un poisson dans un bocal, incapable de s’échapper de la situation dans laquelle il se trouvait. Gaël Rahl n’eut pas à réfléchir bien longtemps pour, une fois de plus, retourner un argument dit par l’élève contre lui-même. Il ne se rendait pas compte que, plus il parlait, plus il donnait d’informations au sorcier pour qu'il puisse le coincer encore plus. C’est donc avec calme qu’il répondit :

« Vous n’avez vraiment rien compris... N’est-ce pas ? Si votre oncle peut se débarrasser de son neveu qui, d’après ce que vous venez de dire, en sait assez sur lui pour lui faire du chantage, ne pensez-vous pas qu’il sautera sur la première occasion qui s’offre à lui pour le faire interner, mh ? Personne ne croira un adolescent portant une camisole de force qui affirme savoir des choses sur un employé du ministère haut placé, qu’il s’agisse de son oncle ou d’un inconnu. Quoi que vous tentiez de lui dire, votre oncle finira par arriver à la même conclusion que moi : vous voir derrière des barreaux ou dans un asile de fous ne pourra être qu’une bonne chose pour lui. Je vous retourne donc vos propres paroles : il préféra protéger sa propre tête plutôt que la vôtre. »

Il ne pouvait pas être plus clair que cela : si Luka Oz allait se plaindre auprès de sa famille, il ne ferait que signer son arrêt de mort. C’était bon de savoir que sa proie n’avait personne vers qui se retourner. S’il continuait à nier l’évidence de sa parfaite solitude, il y avait de fortes chances pour que Gaël finisse par réellement le faire interner, car pareille stupidité se devait d’être soignée. Il n’y avait qu’un fou pour refuser d’admettre qu’il était dans une impasse. Apparemment, il fallait plus que la crainte pour museler le Serpentard.

« Vous avez raison... Je ne peux pas empêcher qui que ce soit de voir vos blessures... »
Faisant mine de réfléchir, il fit semblant d’avoir une soudaine illumination et agita sa baguette, un sourire sadique aux lèvres : « Oh mais ! Maintenant que j’y pense... Bien sûr que je le peux ! » Il lança alors sur Luka le sortilège de Fidelitas et expliqua : « Je crains qu’il ne vous reste plus que l’auto-médication ou, dans le cas de vos échardes, l’attente que votre corps s’en débarrasse tout seul, en espérant bien sûr que rien ne s’infecte ! Nous sommes désormais les seuls à pouvoir voir vos blessures et ce, tant que je n’en fais pas part, étant donné que je suis l’unique Gardien du Secret. »

Gaël n’eut aucune réaction concernant le manque de respect du Serpentard. Il ne fit en effet pas la moindre remarque alors qu’il avait parfaitement entendu que le jeune homme avait dit qu’il n’était pas digne de se tenir là où il se trouvait. A vrai dire, il s’était contenté de faire un bref geste de la main qui montrait son indifférence totale. Reposant sa baguette, il soupira en entendant Luka dire qu’il n’était ni fou, ni seul. Il ne comprenait vraiment rien à rien. Le directeur regarda le jeune homme tenter de sortir et fut ravi, mais pas étonné, de le voir échouer.

C’est alors que le Serpentard revint près du bureau, tentant de savoir pourquoi il avait vécu ce qu’il avait vécu. Gaël resta parfaitement silencieux, l’écoutant s’excuser et... L’appeler Professeur à trois reprises en l’espace de quelques secondes. Quelque chose clochait. Tendant sa main pour s’emparer de sa baguette, Luka, qui était désormais bien trop proche, se transforma en loup et planta ses crocs dans son bras avant que ses doigts n’aient pu se refermer sur l’objet de bois. Il l’avait pourtant vu venir gros comme un Eruptif...

Gaël avait commis une erreur ; celle de réagir trop tard. Il avait senti qu’une attaque était proche, mais il ne s’attendait guère à cela. Tentant en vain d’attraper sa baguette pour se défaire de l’emprise du loup, il ne laissa échapper aucune plainte. Seul son visage crispé et sa mâchoire serrée attestaient de la douleur qu’il ressentait. Sa baguette était hors d’atteinte de sa main gauche. Quand Luka le libéra finalement, il se laissa retomber sur son fauteuil, ramenant à lui son bras meurtri.

« Je vous en supplie professeur, je n’aurais pas dû. C’était stupide. Je vous en supplie. » 

C'était stupide, ça oui ! Le directeur ferma ses yeux, penchant sa tête en arrière pour l’appuyer contre le haut dossier de son fauteuil. Il prit une profonde inspiration, laissant son sang couler sur son vêtement. Son avant-bras était déchiqueté, tout comme sa manche. Entre l’odeur du vomi et le sang, c’était sans aucun doute la dernière fois qu’il portait cette tenue. Lorsqu’il rouvrit ses yeux, Gaël posa son sombre regard sur Luka et prit la parole de sa voix grave :

« Monsieur Oz... Je pourrais vous faire souffrir pour ce que vous venez de m’infliger. »
Il s’empara de sa baguette et referma ses plaies profondes sans parvenir à faire disparaître pour autant de grosses cicatrices disgracieuses dont il s'occuperait plus tard. « Je pourrais également vous dénoncer aux autorités pour votre statut d’Animagus non-déclaré ! Mais pour l’instant, je vais me contenter de faire une seule de ces deux choses, et ce jusqu’à ce que vous affirmiez n’avoir personne à qui vous confier. »

Tenant sa parole, le sorcier se leva de son siège et fit donc « une seule de ces deux choses »... Pointant sa baguette sur le jeune homme, il murmura la formule du supplice de métamorphose qui pétrifia instantanément le Serpentard. Contournant son bureau, il s’approcha de lui, le regardant d’en haut avec un visage d’une neutralité effrayante. S’agenouillant à ses côtés, il pointa sa baguette sur la poitrine du jeune homme en train de mourrir, et souffla :

« De toute manière, même si vous tentiez de parler à qui que ce soit de ce qu’il s’est passé, vous étoufferiez avant d’avoir pu terminer votre phrase, mais... Je veux tout de même votre parole. »

Mettant fin à la malédiction qu’il lui avait lancée, il garda sa baguette pointée sur lui, prêt à réitérer le sort à la moindre tentative désespérée que pourrait avoir Luka. Son regard planté dans le sien, il attendait encore et toujours cette même chose : la certitude que l’élève avait compris qu’il était seul. Bien évidemment, de simples paroles en l’air non-pensées ne lui suffiraient pas ; s’il tentait de lui mentir pour ainsi écourter leur entrevue, il le saurait.

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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyDim 2 Sep - 23:35





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-




J’étais paralysé dans le coin de la pièce. J’étais recroquevillé sur moi-même. J’ai peur, j’ai très peur. Je ne réalise pas encore totalement l’impacte de mon geste. Cependant, je sais une chose, il ne restera pas impuni. Et pour le geste que j’ai eu, le directeur aurait raison je le sais. Mais, il m’a poussé à le faire. Je ne comprends toujours pas pourquoi j’ai été puni de la sorte. Normalement, j’aurais de l’avoir des points en moins et une retenu mais pas tout ce que j’ai vécu. Pas cette torture physique et psychologique. Je ne comprends pas pourquoi il veut à tout prit me faire passer pour un fou. Je ne le suis pas alors pourquoi essai il de me le faire croire. Je ne lui ai rien fait bordel de merde. Je suis là, mort de trouille et j’ai juste peur de la suite. J’ai envie de le supplier de ne rien faire. Que j’ai bien compris, mais que cela ne sert vraiment à rien de faire usage de la torture.


Je regarde ma main abimée, et l’ensemble des échardes qui recouvrent mon corps. J’ai envie de pleurer, de hurler. Je ne pourrais demander de l’aide à personne. Ils ne verront rien. Donc, si je vais demander de l’aide à une personne, il me prendra pour un fou, pour de vrai cette fois-ci. En plus, je ne pourrais pas le faire tranquillement dans la salle commune, la aussi je passerais pour un fou. Je ne pourrais rien faire, demander rien à personne. Pourquoi ? Pourquoi m’a-t-il infligé cela. Pourquoi me pousser à devenir fou. C’est lui, c’est vraiment lui qui s’il continue comme cela va me rendre fou. Et en plus, comme un imbécile, je lui ai confié mon secret.


J’ai vraiment été idiot, mais j’ai vraiment eu l’impression que cela était la seule solution pour me sortir de cette situation. Putin, mais Kathe je vais te défoncer ta gueule. Dès que je te vois, je vais te tuer. Je le jure devant tout ce que je vois, mais tu n’arriveras pas à te relever la prochaine fois que je te vois. Je vais te faire pleurer et regretter tout cela. Tu m’as eu une fois, pas deux. J’ai une honte, j’ai peur, mais j’ai surtout une colère grandissant envers cette salope. Car c’est ce qu’elle est une sale pute et je ferais en sorte que tout le monde le sache Kathleen Sherwood que tu es juste digne d’être une sale sang de bourbe et rien de plus.


J’entend de nouveau la voix du directeur j’ai vraiment peur. Et oui, il a de nouveau un moyen de pression, car effectivement je suis un animagus non déclaré. Et si cela se sait, je vais avoir de gros problème. Mais que c’est il passé en moins d’une heure pour que je me retrouve dans une telle situation. Je sens les larmes me monter :


- Je suis vraiment désolé professeur, je ne voulais pas, je vous en supplie Monsieur. Cela ne se reproduira plus. Je vous en supplie. Je ne me transformerais plus à Poudlard, je vous en supplie Monsieur. Je ferais tout ce que vous voulais, mais je vous en supplie. .



J’étais définitivement terrorisé. Ma peur augmenta lorsque le professeur se rapprocha. Il tenait sa baguette, elle était pointée vers ma poitrine. J’essaie de prendre encore moins de place. Je me mets en boule. Je voudrais disparaitre de cette salle. Ne plus y être. Je ne sais pas ce qu’il s’apprête à faire. Je sais qu’a partir de ce jour, le directeur de Poudlard pourra m’envoyer quand bon lui semble ç la prison d’Azkaban. Je connaissais le risque. Comment j’en suis arrivé là ? Le directeur continue a approché.


- Je vous en supplie, je ne dirais rien


Mais, trop tard, je vois un éclair de lumière se diriger vers ma poitrine. Je ne peux de nouveau plus bouger. Je m’attends au pire sachant ce que j’ai vécu quelques instants. Que va-t-il me forcer à avaler cette fois ci. Que va-t-il me planter dans le corps ? Il veut quoi, prendre sa revanche, et me casser de nouveau le brase ? Mais, je ressens une autre sensation. Ce n’est pas une immobilisation classique. Non, il y a quelque chose qui cloche. Je n’arrive plus à respirer. Je suis entrain de suffoqué. Je ne peux plus respirer merde. Je vais donc mourir ici ? Il n’a pas le droit de faire ça ! J’essaie de toutes les manières possibles de bouger, de trouver de l’air mais rien à faire. J’ai envie de me lever, de me tourner, essayer de reprendre de l’air mais rien à faire. Je ne peux rien faire. Je n’ai plus beaucoup d’oxygène. Je vais m’évanouir. Je me sens pâtir quand soudain ma cage thoracique se met de nouveau à fonctionner. Je tousse. Je tousse mes poumons, je sur ventile tellement j’essaie de reprendre de l’oxygène. Je me penche vers l’avant et continue à tousser, encore et encore. Je sens toujours la baguette du directeur sur ma poitrine. J’éclate en sanglot, telle un bambin je pleure, je n’arrive pas à m’arrêter. Tout ce que j’ai vécu est trop dur à supporter. Je suis dans un état déplorable, je sens mauvais, je suis déshabillé, mes vêtements sentent tout sauf la rose et de plus ils sont tous taché de sang à travers des micros déchirures.
Je n’arrive pas à me calmer, je n’arrive pas à parler. Ma gorge est nouée. Je suis terrorisé. J’essaie de me calmer mais rien rien n’y fait. Je sens le regard pesant de mon directeur. J’arrive tout juste à murmurer :


- Je ne dirais rien…. Mais je vous en supplie arrêter, arrêter cette torture. Je n’en peux plus, je suis fatigué. Laissé moi tranquille. Je ne dirais rien, mais je vous en supplie laisser moi tranquille maintenant.


J’étais désespérer. Jamais, je ne m’étais retrouvé dans un état si pitoyable. J’étais incapable de me lever sans sentir l’ensemble des échardes me tirailler. J’étais incapable de lever les yeux sans voir ma main meurtrie. Je ne pouvais pas avaler sans avoir le gout du ventricule de dragon. Je n’en peux plus. Je veux plus parler, je ne veux plus rien dire, ni rien faire. J’ai bien l’impression que vais finir ma nuit dans ce bureau. De tout façon je suis incapable d’aller jusqu’à mon dortoir sans soin rapide.




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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyLun 3 Sep - 23:55
Quand les familles s'en mêlent.


Après avoir entendu les supplications du jeune homme, Gaël Rahl se redressa et retourna au milieu de la pièce. Ce n’était pas trop tôt ! L’élève avait subi beaucoup de choses en peu de temps, et le Directeur ne pouvait désormais plus qu’admettre que Luka Oz avait bien du courage. A moins qu’il ne s’agisse d’entêtement ? Quoi qu’il en soit, il avait vécu bien des périples en quelques heures seulement... A commencer par la torture infligée par l’elfe de maison des Sherwood, ainsi que la pression psychologique que lui avait fait vivre la rousse en le livrant presque aux Accromentules puis, finalement, tout ce que Gaël lui avait lui-même infligé, tant physiquement que psychologiquement. Il savait toutefois qu’il ne l’avait pas encore détruit, mais c’était un bon début. Maintenant, il n’avait plus qu’à le rendre reconnaissant. Oui, vous avez bien lu : si Luka Oz était reconnaissant envers le Directeur pour une chose ou une autre, cela réduisait les chances que l’élève fasse part de ses mésaventures à qui que ce soit. Pour l’isoler définitivement, il ne fallait pas lui donner matière à se trouver un allié.

« Bien. Alors si les choses sont maintenant claires.... »

Pointant sa baguette sur Luka après s’être appuyé contre son bureau, il observa le doigt calciné du jeune homme toujours à terre reprendre une forme et une couleur presque normale. La brûlure passa du troisième degrés au premier degrés en l’espace de quelques instants. Il ne la fit cependant pas guérir entièrement, laissant ainsi sa peau rougie et chaude. D’un nouveau geste de baguette, il retira plus de la moitié des échardes, ne laissant que celles qui se trouvaient sur ses avant-bras. Ainsi, Luka Oz avait la possibilité de retirer les morceaux de bois restant tout seul, sans l’aide de personne. Les micro-coupures qui avaient été faites par les échardes désormais retirées ne se refermèrent pas. Gaël voulait que le Serpentard garde tout de même des souvenirs de leur entrevue : le guérir totalement n’aurait pas été... drôle. Déposant d’un coup de baguette les échardes qui avaient été retirées du corps de l’élève sur le bureau, le Directeur observa le petit tas d’éclats de bois en prenant la parole :

« Débrouillez-vous pour soigner le reste. Ne demandez de l’aide à personne, sans quoi je me verrai dans l’obligation de vous punir à nouveau... Et il est probable que, de rage, je m’en prenne à vos amis et vos amies. Ne croyez pas pouvoir me cacher quoi que ce soit, Monsieur Oz : tout se sait. Allez-vous-en. Maintenant. »

Croisant les bras sur sa poitrine après avoir déverrouillé la porte d’un informulé, Gaël attendit de voir sortir le jeune homme. Son regard le dissuadait d’ouvrir la bouche pour répliquer ou, sur le plus long terme, d’agir autrement que ce qu’il venait de lui ordonner. Grâce aux tableaux qui se trouvaient partout dans le château et grâce à divers autres stratagèmes, le Directeur pouvait être au courant de presque tout, qu’il s’agisse de choses importantes ou de faits considérés par certains comme insignifiants. Comme il l’avait dit, tout finissait pas se savoir. Il suffisait que Luka se confie au mauvais endroit, au mauvais moment ou à la mauvaise personne pour que Gaël l’apprenne. En d’autres termes : le Serpentard avait meilleur temps de filer droit et de garder pour lui les événements de la soirée. D’ailleurs, Luka ne pouvait pas avoir la certitude que ce que lui avait dit le sorcier concernant l’étouffement qu’il subirait s’il tentait de se confier à quelqu’un était réel ou s’il relevait de la simple menace en l’air. Qu’il tente, et il verrait.

Abaissant son regard sur son bras à moitié cicatrisé seulement, Gaël Rahl retint un soupire. L’élève, lorsqu’il avait pris sa forme Animagus, lui avait déchiqueté son bras ; il savait que les sortilèges de guérison ne suffiraient pas à rendre à sa peau son aspect lisse. Malgré cela, il était plus que ravi d’avoir désormais un nouvel élément pour faire pression sur le Serpentard. Les Animagus non-déclarés étant sévèrement punis par la loi, il pouvait l’envoyer à Azkaban en un rien de temps. Le sorcier avait d’ailleurs compris une nouvelle chose : c’était en tant que loup que Luka avait tué le corbeau de la mère de Kathleen Sherwood ; il en était certain. La Préfète était donc au courant du statut caché de son camarade et n’avait pas jugé nécessaire d’en informer le Directeur... La rousse ne s’en tirerait pas aussi facilement. Elle aurait dû lui faire part de cette information capitale, et il était bien décidé à lui faire comprendre son erreur. Une entrevue entre elle et lui était de mise. Du coin de l’oeil, Gaël Rahl surveillait l’élève qui s’apprêtait sans aucun doute à sortir du bureau. Il avait d’ailleurs meilleur temps de partir sans prononcer le moindre mot.

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Luka oz
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MessageSujet: Re: Quand les familles s'en mêlent    Quand les familles s'en mêlent  EmptyMar 4 Sep - 11:29





Quand les familles s'en mêlent !  -PV Kathleen Sherwood-



Je suis toujours par terre, a essayer de me calmer comme je le peux. Je n'aime vraiment pas dégager une telle image. Mais là, on ne m'avais pas tout à fait laissé le choix. Je suis toujours tremblants de peur en attendant la suite des évènements. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je lui ai pourtant donnée ce qu'il voulait. Il n'a aucune raison de continuer à s'acharner sur moi ainsi. En même temps, il n'a jamais eu une bonne raison pour le faire. Je ne comprends toujours pas comment les évènements ont pu prendre cette tournure. Je ne lui ai rien fait, et je n'ai rien fait à Kathleen. Alors pourquoi ? Pourquoi me punir de la sorte comme si j'étais un traite à ma nation ou que je détenais des informations capital dont il a besoin. Je ne comprends définitivement rien à cette soirée. Je suis épuisé et j’ai du mal à garder mes yeux ouvert. J'arrive tout juste à rester assis sans m'écrouler. Mon corps entier me fait mal; ma main me fait mal psychologiquement, je ne sens plus rien dans celle-ci , et je ne peux plus bouger tous mes doigts. J’essaie de me relever mais je retombe lamentablement. Comment vais-je m'en sortir de cette situation ? Je ne sais pas… Le directeur finit par m'adresser de nouveau la parole en me demandant sous forme d'affirmation si tout était claire. Je fais un petit oui de la tête et arrive tout juste à murmurer :



- Oui monsieur, c'est très clair



Je commence à me calmer et à m'habituer de nouveau à la douleur. Je suis définitivement dans un état pitoyable. J'ai envie d'enlever ma chemise qui sent un mélange de sang, de ventricule de dragon et de transpiration. J'ai envie de fermer les yeux et de me dire que tout cela n'est qu'un cauchemar. Mais le regard soutenu du directeur m'empêche de prendre la moindre initiative et de dire le moindre mot. J'aimerais juste savoir si je peux sortir de cette pièce. Je veux juste savoir si mon calvaire va enfin se terminer. Je m'apprête à perdre conscience lorsque soudain la douleur baisse. Oui Elle baisse.


Je vais devenir fou si je ne le suis pas déjà ! Putin ! Mais c'est quoi son problème à lui ? Un coup il me torture et derrière il me soigne. C'est quoi le principe , j'ai besoin que l'on m'explique là. Je retrouve de nouveau des sensations dans ma main gauche. J'ai l'impression que mon cœur va s'arrêter de battre. Ma main est de nouveau fonctionnel. Je ressens un sentiment de soulagement ! Mais je me sens en même temps relativement perplexe. J'ai juste envi de demander pourquoi ! Pourquoi m'a-t-il fait subir tout cela ! Pourquoi essayer de me tuer pour derrière me soigner ? J'ai besoin d'explication là. Je ne comprends vraiment plus ce qu'il se passe. Lorsque les échardes sortent de mon je laisse sortir un petit cris de surprise et de douleur. Il me reste des échardes dans les avants bras, mais cela me prendra beaucoup moins de temps pour me soigner. Je vois les multiples petites griffures laissé par le départ des corps étrange de ma peau. Je les soignerais plus tard, j'en garderais surement des petites cicatrices mais rien de plus. Je ne comprends vraiment plus rien ! Mais qu'attend il de moi à la fin ? S'il pense que je ne suis qu'un pantin qu'il peut manipuler comme il veut ou un défouloir, il se trompe. Je me vengerais ! Pas tout de suite bien sûr cela serait beaucoup trop flagrant, mais je me vengerais de se batard. Pour le moment, il faudrait que je fasse profil bas pour éviter un changement d'avis soudain :



- Merci monsieur



Je dis seulement ça. Je ne veux prendre aucun risque. Et je fais bien, les menaces refusent de nouveau. Je ne comprends pourquoi un tel acharnement. Mais je sais qu'il a raison, le directeur de Poudlard peut être au courant de tout. Il lui ai difficile de lui cacher une chose. JE ne suis pas seul tout de même, j'arriverais à trouver un moyen d'avoir tu soutien. Ce directeur ne doit pas pouvoir infliger de tel sanction à un autre élève. J' ai l'habitude de la violence, ce qui justifie ma tenu. Et encore, il y a qu'a voir l'état dans lequel je suis pour savoir que cela a été une épreuve. Mais un première année ne supportera jamais de tel châtiment. Je dois prévenir les autres que se directeur est un malade mental. Et ceux peu importe les menaces et les conséquences. Les autres élèves, et professeur de Poudlard doivent être au courant. Mais je dois le faire d'une manière discrète. Je ne suis pas sûr de survivre à un autre rendez-vous avec le nouveau directeur. Je dosi vraiment me faire plus discret et plus calme avec les autres professeurs. Je ne dois donner en aucun cas la possibilité à une personne de me renvoyer ici. Je ne veux pas ! Je ne le supporterais pas.



Le regard du professeur me fit comprendre que je pouvais enfin partir. Je pouvais enfin sortir de ma salle de torture. J'essaie de me lever. J'échoue une première fois. Je finis par y arriver. Me tenant contre le mur j'atteins tant bien que mal la porte de sortie. Je regarde une dernière fois mon interlocuteur. Son regard me fait vraiment froid dans le dos . J sors. Je passe le seuil de la porte. Je me précipite le plus vite que je peux , c’est-à-dire à la vitesse d'une torture jusqu’à ma salle commune. J'ai hâte de retrouver mon lit, de me reposer quelques heures avant que le soleil ne se lève et que je doive retourner en cours comme si rien n'était. De tout façon personne ne verrait réellement mon état. Je finis par arriver au dortoir. Je m'allonge et en quelques secondes je m'endors. J'ai envie de croire que tout ce qui vient de se passer n'est qu'un mauvais cauchemar.


©️ Jawilsia sur Never Utopia



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